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 L’Avènement du Monde

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Stanislas Hankou
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Stanislas Hankou

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MessageSujet: L’Avènement du Monde   L’Avènement du Monde EmptyDim 20 Mar - 3:14



L'Avènement du Monde
Texte Religieux




I. La Création du Monde par Kidaldir
II.
III.
IV.
V.


Dernière édition par Stanislas Hankou le Mer 4 Avr - 22:12, édité 2 fois
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: L’Avènement du Monde   L’Avènement du Monde EmptyDim 20 Mar - 3:16



I
La Création du Monde par Kidaldir



Au commencement de tout était une ère où le temps n'existait pas. Le monde n'était même pas encore une idée, le ciel était vide de tout astre et le néant régnait en maître.
C'est en ce lieu dénué de lumière et d'ombre qu'apparu l'Oeuf.
Dans l'inexistant, il était là, seul, ignorant les murmures qui l'entourait et dont il sentait les crocs acérés racler contre sa coquille, la frôlant dans le but de la briser et de pénétrer à l'intérieur. Malgré les assauts incessants des murmures, curieux et affamés, l'Oeuf tenait bon, et en son sein grandissait Kidaldir.

Conscient sans pour autant l'être, endormi et rêvant, le dragon grandissait là seul, dans ses pensées, bien loin des murmures énervés qui ne pouvaient que l'observer grandir, impuissants. Bientôt, le Dragon atteignit des proportions gigantesques, son imagination se déchaînant alors que son corps était encore prisonnier de la coquille.

En premier, il vint à l'esprit de Kidaldir une étendue sans limite dans laquelle ses ailes pourraient se déployer à leur aise sans craindre la moindre entrave, la moindre prison tel que celle qui le retenait loin du monde qu'il se créait. Alors, la sensation de liberté, à la fois si proche et pourtant inaccessible, réveilla le Dragon ; mais les parois encore trop dures et trop épaisses se bornaient à lui indiquer qu'il ne pouvait point sortir. Après quelques secousses désespérées qui le fatiguèrent plus qu'elles ne changèrent sa condition, et qui ameutèrent les murmures à l'extérieur, Kidaldir se replongea dans un profond sommeil.

Après le ciel vint la terre ; il l'imagina aussi fertile que sa prison, aussi libre que le ciel, aussi variée que ses rêves, et bientôt son Oeuf s'entoura de cette nouvelle matière et une épaisse couche de terre et de sable le recouvrit. Cependant, la lumière qui émanait du Coeur du Dragon traversait coquille et terre, et éclairait ce monde sans soleil de mille feux pâles et chaleureux, et bientôt on vit apparaître sur les plaines grandes variétés de végétaux, couverts de nombreuses fleurs aux parfums alléchants et aux formes admirables.

Le monde formé autour de lui l'appelait au plus profond de son âme ; les murmures s'étaient tus ; le Dragon ne supportait plus d'être prisonnier.

Alors Kidaldir, dans un puissant rugissement, brisa sa cage et, dans des gerbes de terre, prit pour sa première fois son envol en ces terres nouvellement créées, libérées de son imagination.

De ses tout premiers battements d'ailes, d'une force inouïe, naquit le vent lui-même ; comme un enfant, il s'en fut entre les collines, joueur et rieur, et ne s'arrêta jamais de parcourir le monde.

Le Grand Dragon, haut dans le ciel, aussi libre qu'il l'avait rêvé, observait les pans de la colline s'affaisser dans la coquille qui avait été son premier monde ; ils formèrent bientôt une grande butte qui fut nommée Solitude de Kidaldir, car c'est ici qu'avait veillé le Dragon, seul au milieu des autres, pendant qu'il laissait ses rêves devenir réalité.

Kidaldir admirait son monde, ne cessant de le parcourir de long en large, déversant la Lumière céleste de son corps sur chaque parcelle de sa création.
Ce monde est une réussite, se disait-il, mais sûrement manque-t-il des éléments qui fasse vibrer ces terres comme elles font vibrer mon cœur.

Alors Kidaldir se posa et réfléchit. Cependant, rien n’apparut sur les herbes que le vent faisait délicatement onduler dans son sillage. Étonnant, pensa le Grand Dragon, car il était encore un nouveau-né facilement étonné, et enfin il comprit d'où provenait l'erreur. Ce monde n'était pas le fruit d'une réflexion, mais de l'imagination pure émanant de ses rêves épris de liberté, aussi Kidaldir ferma-t-il les yeux, imaginant de petits êtres-esprits, qui apparurent devant lui à peine eut-il les yeux de nouveau ouverts. Leur forme était pareille à la sienne, qu'il avait aperçu dans le reflet de l'océan ; mais ces êtres étaient bien minuscules comparés à son immensité, et arboraient tous de nombreuses teintes : le Grand Dragon les nomma Couleurs, et il les chargea d'investir chacune de ses créations.

Une fois que cela fut fait, Kidaldir resta gueule béante devant le monde resplendissant de mille et une teinte, brillantes sous les rayons de lumière de son cœur. Heureux, il gonfla sa poitrine, rejeta sa tête en arrière, se dressant debout et déployant ses immenses ailes, laissa éclater sa joie en un chant de toute beauté, mélodie comme personne n'en entendit plus jamais.

Entendant cela, les murmures se firent hurlements dans les profondeurs de la terre, luttant en vain contre le Souverain ; mais ils disparurent bien vite, et seul resta le chant du Grand Dragon.

Alors, la vie fit son apparition.

Il sortit des forêts et des endroits que pas un regard ne perçait, des eaux et des nuages, des grottes et des sables, une ribambelle de créatures toutes plus merveilleuses les unes que les autres, et toutes vinrent saluer le Grand Souverain, et il les aimait toutes comme un père aime son enfant.

Cependant, certaines créatures ne partageaient pas l'amour de leur prochain, agressives face à d'autres, et il fut bientôt clair pour Kidaldir qu'il lui faudrait établir des règles pour que la paix puisse prospérer.

Le Grand Dragon se redressa de toute sa hauteur et annonça alors le cycle de la vie tel qu'il lui semblait juste, et toutes les créatures acceptèrent le sacrifice de leur vie, après avoir pu vivre pleinement celle-ci ou bien pour la perpétuité du cycle définit par Kidaldir, nourrissant végétaux, herbivores et carnivores, garantissant l'équilibre entre les différents êtres de ce monde.

Certaines des créatures étaient profondément indignées par ces lois, mais tous se ralliaient sous la chaude lumière du corps de Kidaldir, le Créateur de ce monde qui les accueillait tous. Car toutes les régions convenaient aux différentes espèces, et en leur cœur se développaient et grandissaient la vie, sous le regard bienveillant et heureux du Grand Souverain.

Bientôt cependant, la fatigue vint le gagner, car malgré sa taille, son apparence et son esprit adulte, Kidaldir restait le nouveau-né sortit de son œuf, et cela bien que le temps n'exista pas encore. Mais laisser le monde ainsi sans surveillance le contrariait quelque peu.

Le Grand Dragon créa alors, gardant à grand peine ses yeux ouverts, huit gardiens pour veiller sur le monde, et les huit gardiens étaient tous investis des forces de Kidaldir, conçus pour lui ressembler, être ses yeux, ses oreilles et son esprit. Huit dragons, chacun d'un physique et d'une couleur différents.

Les gardiens avaient pour noms Kendarius le Blanc, Irdesia la Verte, Demeria la Violette, Alkenach le Rouge, Lamethys la Bleue, Demek le Noir, Irgot le Brun et Reliona la Jaune.

Tous reçurent la mission de veiller sur le monde et, alors que les huit puissances prenaient leur envol pour la première fois, rugissant de bonheur alors que leurs ailes goûtaient à la caresse du vent, Kidaldir grimpa sur la colline où se trouvait jadis son œuf et admirant le ballet des gardiens, s'endormit là pendant un long sommeil dépourvu de temps, la Lumière de son corps éclairant le monde comme les astres le feraient plus tard.

Pendant le sommeil du Créateur, les huit dragons parcoururent les terres, et se les divisèrent pour mieux la protéger.

Kendarius le Blanc, premier né des Gardiens, s'envola vers les hauts pics enneigés des montagnes du Nord et veilla à ce que la paix soit préservée ;

Irdesia se glissa sous le doux couvert des feuillages de la grande forêt qui s'étendait au coeur de ces terres et n'en sortit plus que rarement, car elle préférait à toute autre la compagnie des végétaux ;

Demeria, mû par une irrépressible curiosité, se glissa à travers les grottes et réseaux souterrains des montagnes de l'Ouest où la Lumière de Kidaldir ne parvenait jamais, et en lesquels de somptueux murmures résonnaient lentement.

Alkenach, à l'inverse de ses semblables, n'avait pas hérité d'une once de la sagesse du Grand Souverain. Il était celui qui gouvernait les mangeurs de chair mais, bien que le mal fut déjà de ce monde, le Rouge était plus hargneux qu'il n'était encore réellement mauvais.

Chevauchant les tornades et dirigeant les tempêtes, Lamethys se chargea du temps et de l'eau, car son père l'avait faite ainsi, préférant le ciel à toute autre demeure.

Demek, noir comme les montagnes de l'Ouest, y chercha d'abord refuge, mais le dragon avait besoin d'eau et les montagnes n'offraient aucun liquide, car il n'avait jamais cherché à s'abriter en leurs entrailles comme Demeria. Désespéré, il s'envola pour rejoindre la mer mais s'écrasa de soif et de fatigue dans la terre aride, où le trouva Lamethys, menée par Reliona ; et elle déversa sur lui des trombes d'eau pure, changeant la terre en un marais que le Noir ne quitta plus jamais.

Irgot, aussi grand que Kendarius, était incapable de supporter les températures du Nord et du centre de ce monde où vivaient les autres gardiens, aussi s'envola-t-il le plus loin possible au Sud où il enfouit son immense corps dans le sable chaud avec félicité.

Reliona, dernière née des gardiens et la plus petite de tous, avait héritée de l'enfant caché en Kidaldir. Ne sachant que faire, elle ne cessait de faire semblant de dormir auprès du Grand Dragon, jouant des tours à Irgot, servant de confidente à Lamethys et apportant les différentes nouvelles du monde auprès des sept autres, explorant les moindres recoins des terres.

Dans ses pérégrinations, Reliona rendit service à bon nombre des Gardiens, trouvant le Pic de Hurlevent, surplombant les nuages, pour servir de demeure à Lamethys, et conduisit celle-ci jusqu'à Demek pour lui sauver la vie. Mais fort peu s'approchait-elle de Demeria, creusant dans les ombres et ne voyant plus la Lumière de Kidaldir, ni du grand Alkenach, que seul Kendarius surpassait en force de corps et de volonté, seul étant capable de le ramener à la raison et le retenir quand le frisson de la traque était trop intense chez le Rouge.

Kendarius était le gardien qui tenait le plus du Grand Dragon, et il s'appliquait sans relâche à veiller sur les siens et garantir la paix entre chacun.

Demeria m'inquiète, se disait-il, tout comme Irdesia est bien secrète, et cela même lors des rencontres entre les Huit Gardiens ; mais le Blanc, se tournant et retournant vainement dans sa grotte de glace, ne pouvait détourner son esprit de la dragonne bleue. Sa fougue était légendaire et lui paraissait bien s'accorder avec son propre penchant à se ressentir comme le médiateur de ce monde ; ils auraient alliés fureur et sérénité, veillant sur le monde sous la volonté de Kidaldir.

Alkenach partageait également la proie du dragon blanc. Mais le cœur paisible de Kendarius était l'opposé absolue du dragon rouge, et celui-ci enrageait, rugissait, vomissant des torrents de flammes écarlates alors qu'il ressentait le terrible tiraillement entre sa passion et sa loyauté envers le Grand Dragon.

Kidaldir éclairait le monde de sa Lumière, et son sommeil était profond, car en aucun cas le Dragon ne se doutait de ce qui se déroulait loin de ses songes dénués de murmures. La vie qu'il avait créé était bonne et florissante, à l'exception des terres de l'Ouest que sa Lumière n'atteignait jamais ; mais ce monde n'avait encore ni soleil, ni lune, ni astres ni étoiles, ni nuit ni temps, ni aucune des races bipèdes qui aient à ce jour foulé la terre.
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