Les grandes histoires ne finissent jamais.
 
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Une vague de chaleur se répand sur Sakushi et assèche plaines, champs et parfois même cours d'eau... Fuyez vers les ombres et courez vers les rares filets d'eau !
L'heure tourne, Armadon place ses cartes, la roue du Temps se met en route ; ces terres font un bond dans leur destin, et E'drid est toujours là pour les regarder.
E'drid se demande qui de l'oeuf ou du dragon est apparu le premier. E'drid ne le sait pas.
Quand ils s'approchent de Sancyria, les êtres "maléfiques" ou appartenant à des races considérées comme tel sont pris d'étourdissement, de vertiges et d'un effroyable besoin de fuite à l'instant même où ils entrent dans le halo de lumière.
Quand La Puissance se Déchaîne ! Aujourd'hui, nous discuterons avec un petit tas de cendres à propos des risques encourus lorsqu'on attaque un Mage avec un gourdin.
Si vous voulez un bon repas, cherchez un aubergiste. Trempez-le tout de même toute une nuit dans le lait avant, cela évacuera la crasse.
E'drid sait qu'il existe beaucoup de divinités. Des grandes, des petites, des écailleuses. E'drid se demande pourquoi on en parle pas plus.
Moi j'ai un rêve.
Il a un rêve.

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 You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia]

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Okami Tsukiyo
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Okami Tsukiyo

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MessageSujet: You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia]   You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia] EmptyDim 26 Juin - 13:33







You're just a troublemaker, aren't you ?


Rhaaaaaa ! Saloperie de cerf ! Il ne pouvait pas simplement se tenir tranquille au lieu de courir partout comme si sa vie en dépendait ? Oh... Attendez... Il était poursuivit par un loup d'un mètre trente qui essayait de l'abattre pour en faire son déjeuner. Oui, finalement sa vie en dépendait bel et bien. Mais il pouvait arrêter de se fatiguer et mettre fin à cette course poursuite inutile dont l'issue était évidente... Au moins, ça abrègerait ses souffrances.
Ma première tentative d'attaque avait été un échec cuisant : l'animal m'avait senti et offert un coup de sabot en plein dans la figure. Je portais désormais un magnifique œil au beurre noir. La bête avait alors fuit avant de s'arrêter quelques mètres plus loin, se croyant en sécurité. Une grave erreur. Un loup n'abandonne jamais sa proie facilement... Je l'avais chargé de nouveau et mes crocs avaient déchiré son flanc, laissant une plaie béante de laquelle s'écoulait un épais filet de sang. Le cerf avait beau m'avoir fait lâché prise et me repousser avec ses bois  pour prendre la fuite, il n'irait plus très loin. Je n'avais même pas fait l'effort de le courser. La piste était visible et même sans mon odorat affuté, n'importe qui aurait pu le retrouver vue les traces de sang qu'il laissait derrière lui.
L'animal avait terminé sa course au pied d'un rocher. Je pouvais encore voir son flanc se soulever difficilement à chaque respiration. Je poussais un soupir, il était bien plus têtu que ce à quoi j'étais habitué. Le cerf n'était pas seul, à ses côté, se tenait un petit félin roux. Ser Griffouille... Je me demandais justement où mon Daemon était passé durant mon temps de chasse. Pas que je craignais qu'il s'éloigne mais tout de même. Le chat tourna vers moi ses pupille émeraude et vint se frotter contre l'une de mes pattes avant de tourner son attention vers l'animal mourant. Puis, il s'éloigna et sauta sur le rocher d'un bond agile.  De mon côté, je m'approchai du cerf pour enfoncer rapidement dans sa gorge. La bête poussa un dernier brame avant de se retrouver sans vie. Je m'assis  à quelques mètre de la carcasse, faisant une minute de silence. C'était une vieille habitude... Soudain, quelque chose attira mon attention au loin.  Une silhouette. Le vent m'apporta la faible odeur d'un cheval et de son cavalier mais j'étais bien trop loin pour en sentir d'avantage. Peut être m'avaient-ils remarqué... Ou peut être pas. Je l'ignorais mais ne m'en inquiétait pas plus que ça, sous forme animale je ne craignais rien : personne ne prenait le risque d'approcher un loup de ma taille. J'observais donc la silhouette pendant un court instant en faisant claquer ma mâchoire avant d'attraper un des bois du cerf et de le trainer. Pfff... Il m'avait vraiment éloigné de mon point de départ en courant comme un dératé... Griffin sauta sur mon dos, se laissant simplement porter... Ce flemmard.
Il me fallut presque une heure pour rejoindre le petit camp de fortune où Ame m'attendait. Le soleil était encore haut dans le ciel et fort heureusement, il n'était pas trop tard pour déjeuner. Mon frère avait préparé un feu et me fit de grands gestes en me voyant arrivé. Je trainais le cerf jusqu'à lui. Il observa la bête un instant.

- Okaaaaa ? Tu sais qu'on est que deux ? Enfin, trois si on compte Griffin mais pour un repas, un cerf entier ça fait beaucoup.


Je me secouais, faisant voler quelques poils blancs autours de nous avant de reprendre une forme humaine. Encore une fois, j'étais plus que ravie de posséder la broche de ma cape : grâce à elle, je n'avais jamais à me soucier de mes vêtements lorsque je changeais de forme. Ils apparaissaient où disparaissaient selon mes transformations. Il m'était arrivé plusieurs fois de me demander ce que ça donnerait si je la perdais. Mm... Ce ne serait vraiment pas pratique.

- Dis toi qu'on en aura pour plusieurs jours. ... Aïe !


Sans y prendre garde j'avais passé la main sur mon œil. La vache ! Il m'avait pas loupé cet ordure. Ame s'approcha de mon visage pour observer la blessure de plus près.

- Tu arrives toujours à voir quelque chose ?

J'hochais la tête pour toute réponse. Il partit ensuite fouillé dans son sac de voyage. Sans doute à la recherche d'un bandage ou quelque chose comme ça. Il prit une mine de boudeuse d'un coup. Autant prendre ça pour un "on a plus rien". Cependant, il sembla retrouvé le sourire en tournant son regard vers la route et je le vis courir dans cette direction... Qu'est-ce que... En le suivant du regard, je le vis interpeller quelqu'un à cheval. Était-ce la personne que j'avais aperçus plus tôt ? Sans doute. Elle était plus proche maintenant, et son odeur plus présente. Elle empestait le démon, je fronçais le nez. Et comme d'habitude, Ame ne prenait pas la peine de se demander si cette personne était dangereuse ou non avant d'aller lui parler... Encore heureux qu'il avait pris soin de cacher ses oreilles et sa queue canine avant d'aller aborder l'inconnue. Je le suivis, prenant garde à rester suffisamment éloignée, j'avais toujours le sang du cerf sur moi en plus de mon cocard. Je me demandais bien pour quoi j'allais passer dans un état pareil...

- Bonjour ! Désolé de vous interrompre comme ça mais vous n'auriez pas des bandages sur vous ? S'il vous plait ?

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Dernière édition par Okami Tsukiyo le Mar 12 Juil - 12:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia]   You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia] EmptyMar 28 Juin - 20:05


    Il fait beau, les oiseaux chantent et il fait putain de lourd. Je sais pas si vous vous rendez compte à quel point les feuillages d’une forêt retiens bien la chaleur, mais c’est très loin d’être agréable pour quelqu’un comme moi. Enfin, comprenez-moi, j’ai vécue toute ma vie proche d’un volcan inhalant de puissante vapeur de souffre qui vous assèche la gorge, alors un environnement chaud et humide c’est étouffant ! Bon, d’accord, je l’admet, je vivais pas aussi près des fumée toxiques que cela, mais Sévilys est une ville très chaude quand même.

    Je passais mon temps à m’éventé avec ma même, ce n’était pas très efficace, mais c’était mieux que rien. Dante succombait étaler de tout son long sur l’encolure du bourricot qui me portait tranquillement depuis l’aurore, c’était bien le seul à se réjouir car même si l’harnachement et le tapis coller contre ses flancs le faisait suer il n’avait pas à courir et pouvait tendre le nez vers les buissons et les arbres qui l’entourait sans que j’en redisse quelques chose. Saleté de canasson.

    J’allais me laisser basculer en arrière, me couchant sur les reins de ma monture qui continuerait à avancer sereinement, brave bête qu’elle était, quand Dante se redressa brusquement et que Bourricot redressa les oreilles, les plantant droite comme des « i » sur sa tête et tourna la tête fébrile. Dante, attentif à tout ce qui l’entourait semblait ignoré mon appel mental tandis que Bourricot humait l’air, les narines grandes ouvertes, cherchant rassemblement quelques chose à localiser. Je tourne la tête dans leur direction, mais je ne voie qu’un mur végétale et n’entend que le gazouillement des oiseaux. Ce n’est pas la première fois que je regrette de ne pas avoir un sens aussi aiguiser qu’eux, mais il faut voir le bon côté des choses : Cela me permet de garder la tête froide. Je presse les mollets et incite mon cheval à avancer malgré la peur qui le prend à la gorge et je reste attentive.

    Dante m’apprend, quelques minutes après, qu’une forte odeur de sang c’est faite ressentir accompagner à celle d’un loup. Il m’informe mentalement, car le pauvre petit rongeur ne peux émettre que de petits couinements, que ce qui inquiétait notre monture était cet odeur et ce qui l’intriguait lui, personnellement, c’était que l’animal semblait seul. Il m’affirmait que les loups avaient coutumes de chasser en groupe, enfin selon ce qu’ils avaient entendu car ses animaux étaient très rares de nos jours. La mémoire de Dante lui faisait rarement défaut, alors je lui accordais toute ma confiance, cependant si les loups étaient aussi peu nombreux qu’on le prétendait il était possible que le mode vie se fut adapté à leurs nouvelles conditions, comme cela a déjà pu se voir sur certaines espèces proches de la cité des démons.

    Au bout d’un petit quart d’heure de marche, mon cheval était totalement détendu et Dante ne sentait plus rien – Bon, il faut ajouter que son odorat n’est pas le meilleur du monde non plus, mais c’est mieux que le mien – ainsi nous retournâmes à nos priorités. Cette putain de chaleur de mes deux. Bien saouler de n’avoir toujours pas trouver une solution et d’avoir été ralentie, qui plus est, je balance ma capuche en arrière et ma large cape noir derrière les épaules. Je descendis ma chemise qui recouvrait mes épaules jusqu’à la moitié des mes avant-bras, dévoilant une large partie de ma poitrine, mais j’en avais strictement rien à foutre, et respirait à plein poumons. Vous pouvez pas savoir à quel point sa soulage. D’ailleurs, si j’aurais eu de la place dans mes sacoches j’aurais rangé ma cape, c’est comme quand vous portez un pull en plein été et que vous le retirez avant de frôler la surchauffe, sauf que là je suis obligé de la garder sur les épaules. Dante n’a pas ce problème lui, il peut se mettre entre les oreilles du bourricot pour prendre l’air ou aller se cacher à l’ombre dans les sacoches, le ventre coller contre ma bourde. Chanceux.

    Le sentier fut tranquille, outre le piaillement ininterrompu des oiseaux. Je me prie à apprécier de sentir les douces odeurs des fleurs qui étalaient leurs longs pétales multicolores vers le soleil et, malgré la belle harmonie qu’elle maintenait dans la forêt, j’aimais tout autant entendre la cohue provoquer par les pas de ma monture qui provoquait un véritable bouleversement dans ce lieu si paisible. Il était un intrus parmi les arbres et les buissons, mais il semblait mieux accepter que je ne l’aurais jamais été. Je ne l’enviais pas pour cela, car ce n’est pas du regard de la forêt que je désire m’approprier, mais ceux des miens. Cela faisait des années que je le ne les avaient plus vu, mine de rien.

    Soudain, et sans prévenir – d’où le terme « soudain » vous me direz – un gosse bondit des fougères et me provoqua un haut de cœur et à Bourricot aussi qui bondit sur le côté du sentier de peur d’être agresser et tenta même de se cabrer pour m’éjecter et fuir comme un sale lâche. Je me penchai en avant pour l’empêcher de procédé à la manœuvre et cette dernière faillit rendre la liberté à un de mes seins. Fort heureusement pour mon honneur, il resta bien tranquillement en place sous ma chemise.

    - Bonjour ! Désolé de vous interrompre comme ça mais vous n'auriez pas des bandages sur vous ? S'il vous plait ?

    Mais c’est qui ce morveux ? Franchement, il manque de me foutre la gueule au sol tout ça pour me demander des bandages dont je peux potentiellement avoir besoin ? En plus, la surprise qu’il a provoqué à faut sauter certaines boucles noirs que j’avais pris soin de bien glisser dans ma tresse noir avant de partir de l’auberge le matin même. Franchement. Les gosses de nos jours. J’en connais qui se serait fait fouettez sur la place publique le cul à l’air pour moins que ça. Aaaaah, la cité démoniaque, que de souvenir.

    - Ne saute pas des buissons comme ça, tu as fait peur à mon cheval. En plus, on aurais pu te prendre pour un bandit.

    Ah ouai, franchement ce gosse il a une tête de truand. Ça se voit à dix kilomètres qui va me voler mon cheval, me baisé sur le tronc d’un arbre comme un sauvage et partir en lose-D juste après. Très bon argument Oné. Enfin, après s’il se fait embrocher pour avoir surpris un sympathique soldat en pèlerinage, ce sera pas de ma faute.

    Posant mes yeux verdâtre sur son gamin souriant, je détaillais ses pommettes rosée et vit quelques mèches de cheveux bruns. Il ne semblait pas être blessé. Bourricot eut un mouvement de tête attentif, je le sentais nerveux sous ma selle, alors je relevais les yeux et remarqua qu’à quelques mètres derrières le garçon se tenait une nana encapuchonnée couverte de sang avec un putain d’œil au beurre-noir. Je ne pus me retenir de faire les gros yeux, elle est tombée dans un traquenard ou quoi ? Nan mais sérieux, comment elle a put avoir autant de sang sur elle ?

    - Oh ! – fit-je en me redressant, faisant danser mes boucles noirs en pourtant ma main devant le bouche simulant ma stupeur. – Sacrebleu, que vous est-il arrivé ?

    Bordel de merdre, explique-moi ouai. Donne-moi un bon argument pourquoi mon cheval est aussi nerveux en ta présence aussi et pourquoi Dante est méfiant. Comme d’habitude, quand il est concentré sur quelques chose, il a coupé le lien mental qui nous unis. Je crois que tu lui dis quelques choses demoiselle et vu que tu me fusilles du regard depuis que tu m’as vu je suppose que tu as un petit quelques chose de spécial qui explique assez facilement cette quantité de sang sur ton corps.
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Okami Tsukiyo
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Okami Tsukiyo

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MessageSujet: Re: You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia]   You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia] EmptyMar 12 Juil - 13:13







You're just a troublemaker, aren't you ?


Devant l’apparition soudaine de mon cher petit frère, le cheval de l’inconnue manqua de la mettre à terre. Griffin, qui c’était assis près de moi, enroulant doucement sa queue autours de ses pattes, eut un sourire moqueur. Il aurait certainement éclaté de rire si ce cheval avait réussit à désarçonner sa cavalière. Moi pas. Une chute ne met jamais les gens de bonne humeur. Et bien que j’ai tendance à dire que lorsqu’on ne sait pas faire quelque chose, on se la ferme et on retourne apprendre, au vue de la situation, nous aurions été responsable de l’incident et on ne savait jamais jusqu’où ce genre de choses pouvait aller. Devant la réaction de l’animal, Ame fit quelque pas en arrière, évitant de le faire paniquer plus que nécessaire. De mon côté, je me contentai de pousser un long soupir. Ce n’était pas lui que le cheval craignait… Enfin, c'était toujours bon à savoir : si cette étrangère se montrait trop agressive, je pouvais compter sur son cheval pour l'envoyer balader.

- Ne saute pas des buissons comme ça, tu as fait peur à mon cheval. En plus, on aurais pu te prendre pour un bandit.

Si la remarque avait le mérite d’amuser Ame qui eut un petit rire, elle me fit hausser un sourcil. Vraiment ? Un bandit ? Est-ce que cette femme savait ce qu’était un bandit pour comparer ces ordures à mon frère ? Sans déconner, si Ame y ressemblait alors moi j’étais un hamster de compagnie portant une robe à froufrou rose… Je suis sure que vous avez visualisé l’image dans vos tête, pas vrai ? Quoi qu’il en soit, la démone sembla enfin me remarquer et au vue de la tête qu’elle tirait je devais avoir fait forte impression. Mais pas dans le bon sens du terme. Il faut dire qu’être couverte de sang mettais rarement les gens à l’aise... Et je ne parle même pas de la réaction des animaux.

- Oh ! Sacrebleu, que vous est-il arrivé ?

Je fronçais légèrement les sourcils. Ça, Mademoiselle, ce n’était pas vos affaires. Cependant, étant donné que c’était mon frère qui l’avait abordé en premier, je ne pouvais pas lui répondre ça. Meh... La politesse n'avait jamais été mon fort de toute façon. Je retins difficilement un soupir.

- J'ai juste tendance à devenir violente et à botter des culs quand on me pose des question aussi stupide et indiscrète que la votr...

- On a fait une mauvaise rencontre !

Me coupa subitement Ame avec un air gêné. Avant qu'il ajoute quoi que ce soit ou que j'en rajoute une couche, une petite chauve souris décolla subitement de l'épaule de mon frère pour me foncer dessus, s'accrochant à mon visage et m'empêchant de dire quoi que ce soit. Suri... Alors que j'essayais de me débarrasser d'elle, ce qui apparemment amusait beaucoup Griffin au vue des rires moqueurs que j'entendais, Ame s'occupait de faire la causette avec la démone.

- L'endroit n'est pas sûre pour les voyageur. Entre les bandits ou les animaux sauvages. Mais peut être en avez vous déjà croisé ? Après tout, votre cheval me semble particulièrement stressé.

Il laissa sa phrase en suspend un moment, me jetant un rapide coup d'oeil, comme pour vérifier que son Daemon avait la situation bien en patte. Ce qui était le cas. Lorsque Suri s'accrochait à quelque chose, la faire lâcher tenait du miracle...

- Quoi qu'il en soit c'est notre cas. Un animal nous a attaqué, on a réussit à le faire fuir mais ma sœur s'est blessée, c'est pour ça qu'elle a besoin de bandage. Et entre nous, l'affrontement ne l'a pas mise de bonne humeur, alors toute mes excuses pour son comportement déplacé.

Après ces mots, Suri se décida enfin à me lâcher, reprenant son envol pour se poser sur la tête d'Ame.

- Oh fait, je ne me suis pas présenté. Mon nom est Ame Tsukiyo et voici Suri.

La chauve souris poussa un cri aigüe en guise de salut puis Mon frère nous désigna d'un signe de tête.

- Et les deux grognon derrière c'est Okami et Griffin.

Je répondis d'un grognement mécontent.

- Enchantés de vous rencontrer Mademoiselle.


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MessageSujet: Re: You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia]   You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia] EmptyMer 17 Aoû - 16:13


    - J'ai juste tendance à devenir violente et à botter des culs quand on me pose des questions aussi stupide et indiscrète que la votr... – Lança la jeune femme
    - On a fait une mauvaise rencontre !

    L’osait les sourcils. Aussi aimable qu’un chien à qui on aurait retiré son os celle-là, si elle voulait pas qu’on lui pose des questions elle avait cas pas venir se présenté à ma noble personne couverte de sang. J’vous jure, on dirait qu’elle vient d’égorger un porc, oui, parce qu’allait pas me dire que c’est elle qui a autant pisser le sang sinon elle serait déjà en train de manger les pissenlits par la racine. Je me renfonçais dans la selle de mon cheval, l’air agacer et prête à lui répondre d’aller cordialement se faire foutre, bien sûr avec toutes mes amitiés, quand une chauve-souris sortie (en plein jour ?) des branches feuillus d’un arbre pour venir s’écraser sur la face de la blondinette. La scène ne manqua pas de me faire pouffer de rire, elle venait de perdre toute crédibilité.

    - L'endroit n'est pas sûre pour les voyageur. Entre les bandits ou les animaux sauvages. Mais peut être en avez vous déjà croisé ? Après tout, votre cheval me semble particulièrement stressé.

    C’était en effet le cas, Bourricot ne s’étant pas détendu depuis que j’avais mis la main sur ce petit couple spéciale. Les animaux, de manière générale, ont rarement peur sans raison. Après tout, ne disposent-ils pas d’un flair bien plus fin que le mien ? Pendant que le petit papote, quémandant quelques cataplasmes pour soigner une frangine qui s’est fait attaquer par une « bête », je consulte Dante mentalement. Le frisonne soudainement, pas parce que j’ai froid, la petite brise qui passe en zigzagant entre les arbres de l’épaisse forêt me fais un bien fous, mais forcer la connexion avec Dante me met mal à laisse, d’autant plus qu’il semble avoir trouvé un nom sur ce qui le taraudais. « Loup », dit-il, répète-t-il, comme une alerte rouge qui retentie à tue-tête au moins de mettre ma tête dans un étau. Je ne comprends pas ce qu’il veut dire.

    - Et entre nous, l'affrontement ne l'a pas mise de bonne humeur, alors toute mes excuses pour son comportement déplacé.
    - Va. – dit-je d’un ton désinvolte. – J’accepte tes excuses, cela ne doit pas être de tout repos de vivre avec quelqu’un aillant un si mauvais caractère.

    Je fixais la damoiselle, qui venait tout juste de se libéré de l’étreinte de la chauve-souris qui lui avait laissé un petit souvenir sur le visage, avec un petit sourire sournois. Je vais pas laisser passer ce qu’elle m’a dit tout à l’heure quand même ? Faut pas abuser, je ne suis pas une lady, je suis pire.

    - Oh fait, je ne me suis pas présenté. Mon nom est Ame Tsukiyo et voici Suri. Et les deux grognons derrière c'est Okami et Griffin. Enchantés de vous rencontrer mademoiselle.
    - Enchanté également – mentis-je, faut être taré pour être heureux de rencontré une bourru comme la blonde, mais le gosse ça passe large. – Je me nomme Onéllia de la maison des Ailes Sombres, et lui c’est Bourricot.

    Je flattais l’encolure de ma monture en lui attribuant un rôle qui n’est pas le sien, juste où cas où l’autre folle déciderait de faire une bêtise et je m’applaudis mentalement de ma créativité. Les batards n’ont pas de nom dans la cité démoniaque, je sais qu’il est de coutume de donner un sobriquet étrange aux humains issue d’une liaison hors mariage, mais chez les démons ceux qui n’ont pas de parent pour attester de leurs existences ne dire leurs fiertés que par leurs propres prénom. Je suis Onéllia, fille d’une Succube. Point. Ce nom de famille extravagant, c’est le nom de la maison close où réside ma mère et qui m’a vu naitre rien de plus, ni de moins.

    - Je dois bien avoir quelques paumâmes dans mes sacoches, mais j’aimerais quelques chose en échange. Cela fait plusieurs heures que je voyage sous cette chaleur intense et mon estomacs commence à crier famine. Malgré votre petite mésaventure, n’auriez-vous pas quelques morceaux de pains à m’offrir ?

    Nan c’pas des conneries, j’ai vraiment des paumes, magique en plus de cela, il me reste le fond d’un pot que m’avait offert Mom avant que je ne quitte la cité. Cela me fend le cœur de les partager avec des patauds comme eux, mais si cela me permet d’avoir quelques gorgés d’eau fraiches ou quelques chose à avaler, cela me conviens.
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Okami Tsukiyo
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MessageSujet: Re: You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia]   You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia] EmptyJeu 15 Sep - 0:47







You're just a troublemaker, aren't you ?


L'inconnue nous "excusa" pour mon comportement, non sans lancer une petite pique qui me fit légèrement soulever la lèvre supérieure, laissant apparaitre mes crocs de façon imperceptible. Tsss... Encore une qui ne payait rien pour attendre. Prendre les gens de haut pouvait se révéler étonnement dangereux. Encore plus lorsque la personne en question était ... Susceptible. Griffin ne semblait pas non plus ravie de ce petit air hautain. Je pouvais déjà le sentir chercher le daemon de la jeune femme. Le cheval peut être ? Cependant, il me semblait percevoir une autre odeur animal. Un rat ? Mmh... Bien... Cela ne laissait pas beaucoup de choix. Soit le cheval était sa monture et ce rat son daemon, soit le rat était un animal de compagnie et le cheval un daemon. ... Ou alors elle n'avait rien à voir avec cette histoire de rongeur. Mais l'odeur émanait de la monture, ce qui me laissait perplexe. Bah ! Au fond ça n'avait aucune importance mais si ce rat voulait vivre, autant qu'il ne pointe pas le bout de son museau devant le chat roux qui me servait de daemon.

Après la courte présentation fournis par Ame, la voyageuse déclina à son tour son identité :

- Enchanté également. Je me nomme Onéllia de la maison des Ailes Sombres, et lui c’est Bourricot.

Mmmh. Pas de mention du rat ? Alors il ne devait pas être important. Bien... Donc Bourricot. Tu parles d'un nom pour un Daemon. En parlant de nom, "la maison des Ailes Sombres" ? Voilà qui ne me disait rien. Un famille noble ? Ça sonnait tout comme en tout cas. Je jetais un coup d’œil à Ame. Il était de dos, donc impossible de voir son visage mais je me doutais que son expression amical n'avait pas changé. Même si le connaissant, il était déjà entrain de noter toutes ces petites informations dans sa tête pour essayer de les relier à ses connaissances. Peut être qu'il en savait plus que moi sur la famille de cette Onéllia ? Bah ! J'aurai tout le temps de le lui demander.

- Je dois bien avoir quelques paumâmes dans mes sacoches, mais j’aimerais quelques chose en échange. Cela fait plusieurs heures que je voyage sous cette chaleur intense et mon estomacs commence à crier famine. Malgré votre petite mésaventure, n’auriez-vous pas quelques morceaux de pains à m’offrir ?

... Okay, c'est bon ! Ame, c'était pas la peine de continuer cette conversation ! Qu'elle ai des baume ou pas, j'en ai rien à foutre : on ne touche pas à ma bouffe ! Bien évidemment, le foudroyer du regard alors qu'il ne regardait pas dans ma direction s'avéra inutile. L'adolescent croisa les bras, visiblement pensif.

- Mmh... Du pain on en a pas mais...


Non. Non Ame, tu ne vas pas faire ça. Hein ? Tu n'avais tout de même pas l'intention de...

- Mais si vous aimez le cerf, on en a un de tout frais.

J'aurais dû noyer cet enfant le jour de sa naissance.

- C'est un peu à cause de lui qu'on à fait notre mauvaise rencontre... Vous savez, les animaux sauvage ne ratent pas une bonne occasion de manger facilement. Du coup, il a quelque marque de morsure un peu partout... Mais une fois qu'on aura retiré les parties touchées, il n'y aura plus de problème.

Ah ? Parce qu'en plus il comptait gâché de la viande pour faire bonne figure ?! Bon, soyons clair, qu'il essaye de justifier les marques de crocs présentent sur la bestiole, c'était normal. Mais bon ! Pas une raison pour gâcher de la nourriture ! Surtout vu le mal que j'avais eu à lui mettre la patte dessus. Enfin... Ça ne servait à rien de ruminer. De toute évidence il ne recevait pas mes ondes négatives. Tu me le paierais ça Ame...

En baissant légèrement le regard, je remarquais le sourire sournois et moqueur de Griffin à mon égard. Et ben... Si même mon daemon s'y mettait.

- Notre camps est un peu plus loin, vous avez qu'à me suivre.

Ajouta mon cher petit frère avant de se diriger vers notre camp. En me passant devant il dû remarquer mon regard sombre car il haussa les épaule avec un petit sourire malicieux.

Alors qu'il s'éloignait, je jetais de nouveau un rapide coup d’œil à celle qui devenait donc notre "invitée". Et bien... je sentais que ça allait encore être joyeux tiens. Ceci dit, c'est sans un mot que j'emboitais le pas à Ame pour le retrouver quelques mètre plus loin en train de planter son couteau dans la chair du cerf mort pour le dépecer, Suri toujours perchée sur son épaule. Griffin quant à lui vint se glisser entre mes jambes en ronronnant. J'observais mon petit frère pendant quelques instants : le feu était déjà prêt et, fort heureusement, il ne s'était pas éteins lors de notre discussion avec la voyageuse. D'ailleurs, lorsque celle-ci nous rejoignit, je lui demandais d'une voix glaciale :

- Alors, vous venez d'où ?

Pas que cela m'intéressait énormément... Mais c'était toujours bon à savoir.

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MessageSujet: Re: You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia]   You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia] EmptyDim 18 Sep - 19:20


    Une fois les présentations faite le petit homme se mit à réfléchit à la proposition que je venais de lui faire, il avait intérêt à réfléchir et vite, parce que la patience et moi on n’est pas grande amies voyez-vous ? Alors que le visage d’Ame s’illumina, celui de sa sœur à contrario se voilà de noir et de rouge, comme si elle allait bouffer son frère à la place du cerf qu’il venait tout juste de me proposer. L’entente qu’ils avaient l’air d’entretenir semblait si cordiale, un truc de dingue. Je ne suis pas très au fait des relations frères et sœurs, n’en aillant moi-même pas eut un seul de ma petit vie (Et fort heureusement d’ailleurs, il serait rapidement mort dans les rivières de laves qui lèches les frontières de la ville d’une manière tout à fait hasardeuse, voyez-vous ? J’aime avoir toute l’attention et ceux depuis ma plus tendre enfance).

    Alors que j’observais en alternance la mine du gosse et celle de la blondasse, j’appris que le responsable des blessures de la nana n’était qu’autre que ce cerf qu’il me proposait de dégusté, enfin d’une manière dériver bien entendu, si cela se trouve c’était eux que Dante avait sentie quelques minutes auparavant. La forêt serait donc infester de loups affamés, ce n’est pas bon pour moi cette histoire. Je ne pus m’empêcher de grimacer à la nouvelle, je vais peut-être rester avec ce petit duo pas forcément très sympathique plus longtemps que prévu en fait.

    - Notre camp est un peu plus loin, vous avez qu'à me suivre
    - Oui, j’arrive toute suite. – Fit-je en reprenant conscience de sa présence.

    Je pressa les flancs de mon bourricot, mais encore une fois il se mit à paniquer et commença à reculer les naseaux dilaté. Qu’est-ce qui te prend à la fin, on sait ce qu’il y a derrière le buisson et tu n’as cas suivre le gamin si tu es si terrifié que cela, Tafiole ! Je maugrée quelques mot à l’encontre de ma monture et le force tout de même à avancer, il refuse, une calque sur l’arrière train le fait alors bondit en avant. Pauvre petit Dada, il se met à piaffé et manque de botter quand je passe à côté de la prénommer Okami, oh, n’aimerait-il pas les claques le petit poney délicat ? Comme si j’avais que cela à faire de m’intéresser à ses petits caprices de prince.

    Aux aguets, sautillant sur place, mais parcourant finalement le petit bout de chemin entre les buissons menant au campement de fortune, Bourricot eut du mal à faire une halte définitive quand, tirant sur les rênes, je l’insistais à se poser près d’une branche d’arbre base. Je descendis de cheval et envoya les rênes par-dessus la branche basse avant d’y faire un petit nœud pour m’assurer que le cheval noir de s’en aille pas en catimini quand j’aurais le dos tourné. Je vais pas rester toute seule dans cette forêt, sans arme, sans vivre, ni objet de soin tout de même. Le fait que Dante soit dans l’une des sacoches n’est qu’un détail, bien entendu.

    Au vu de la chaleur, je tirais la petite cordelette qui maintenant ma cape de voyage sur mes épaules et la balança sur la selle de ma monture, permettant alors à ma poitrine de se faire caresser par une petit brise fraiche qui passait entre les feuillages. Je ne vais pas dire que je meurt de chaud, vu que la source de mon bien-être maléfique est basé là-dessus, mais je ne peux qu’admettre qu’une petit coulé de fraicheur ne fait pas de mal à cette parmi humaine qui palpite sur chaque centimètre carré de ma peau. Je farfouille dans ma sacoches de droit pour trouver le petit baume que je leur avait promis, sachant pertinemment grâce à ce lien mental qui nous unissait que Dante se trouvait dans l’autre sacoches, celle qui contenait le peu de vivre et la gourde, quand me retournant je croise le regard sombre de la blonde qui m’interroge sur ma provenance. Aussi aimable qu’un pit-bull celle-là.

    - Alors, vous venez d'où ?
    - D’une petite ville à l’ouest d’ici. Et vous ? Il est rare que je croise des voyageurs aussi jeune que vous. Enfin, en particulier aussi jeune qu’Ame. – lui répondis-je tout sourire.

    Ce n’était qu’un semi-mensonge, Sevilys se trouvait bien à l’ouest de notre position, mais au sud-ouest exactement. Je n’espérais pas particulièrement qu’elle me réponde, au vu de son attitude elle semblait très méfiante, mais peut-être cela lui ferait-il passer l’envie de me questionné sur ma provenance et mes origines. Pas que je n’ai pas envie de louer ma partie démoniaque, mais l’expérience m’a appris qu’il vaut mieux se faire passer pour une pure humaine que pour le démon qu’on ne représente qu’à moitié.
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Okami Tsukiyo
Musicienne et Conteuse Itinérante

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Okami Tsukiyo

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MessageSujet: Re: You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia]   You're just a troublemaker, aren't you ? [PV Onéllia] EmptyJeu 22 Sep - 1:05







You're just a troublemaker, aren't you ?


Et bien... Quel étrange manière de traiter son Daemon. L'attacher à un arbre ? Ce n'était pas courant. Un Daemon est une partie de nous, pas un simple animal. Pourtant, ce cheval était traité comme tel... étrange, n'est-ce pas  ? Sans compter le petit coup qu'elle avait mi pour le faire avancer... Bon, en toute honnêteté, il m'arrivait de mettre un coup de savate à Griffin mais je trouvais ça douloureux, elle ? Ça ne semblait pas la déranger. Je plissais les yeux avec méfiance, et une légère douleur dû à mon œil au beurre noir. Non, définitivement, il y avait quelque chose d'étrange. Ser Griffouille semblait tout aussi perplexe... mais aussi, et surtout, amusé. Il sentait le rat lui aussi et il rôdait discrètement autours de la monture de notre "invitée" alors que celle-ci récupéra les baumes se trouvant dans sa sacoche.

J'eus finalement le droit à ma réponse. Réponse qu'elle m'offrit avec un grand sourire. Rhaaa ! Je détestais ça ! Ce petit sourire avait le don de m'agaçait. ... Sauf si c'était Ame qui le faisait. Mais c'est Ame, ça compte pas.

- D’une petite ville à l’ouest d’ici. Et vous ? Il est rare que je croise des voyageurs aussi jeune que vous. Enfin, en particulier aussi jeune qu’Ame.

Mon regard c'était posé sur elle le temps de sa réponse avant de retourner mon attention sur Ame qui commençait à faire cuire des morceaux de cerf plantés dans un bâton. Mmmh ! Miam ! Des brochettes de cerfs !

Pour en revenir à cette Onéllia... Je sais que je l'ai déjà dit... Mais nom d'un chien elle puait de le démon. Enfin, pas totalement, il y avait de l'humain... Une hybride ? Mais quelle sorte d'hybride ? Non, parce que s'il n'y avait que son odeur "naturelle" dirons nous, ça irait mais... Yeurk. Il y avait autre chose. Et je ne préférais pas savoir quoi. Enfin, si, je savais, malheureusement, mais je ne tiens pas à m'étendre sur ce sujet. Disons juste que cette jeune femme devait fréquenter des établissements peu recommandables. Voire même y travailler.

Avec un soupir, je lui répondis d'un ton neutre.

- De Solitude.

Bon, en réalité, nous ne venions pas vraiment de Solitude. Notre demeure était à quelques kilomètre de la capitale si je me souvenais bien. Quant à l'âge de mon frère... Que ce soit physiquement ou de par son comportement, il faisait plus jeune que ce qu'il était réellement. De ce que j'avais compris, c'était un truc de famille. Mais c'était vrai qu'on ne croisait pas tous les jours des adolescent de 17 ans sur les routes.

- Mais cela fait bien longtemps qu'on n'y est pas retourné. La vie de voyageur nous convient mieux que celle de rat des ville.

De toute façon, ce n'était pas comme si notre travail consistait à rester au même endroit, bien au contraire. Conteurs et musiciens itinérants, tout était dans le titre. Au bout de la dixième fois, les gens connaissent l'histoire et la musique que vous jouez et il s'en désintéresse. Alors il faut voyager, voir de nouvelle chose, etc... C'était enrichissant, fatiguant et dangereux, mais enrichissant. Et encore ! Ce n'était pas à moi que cette vie plaisait le plus. Pas vrai Ame ?

En parlant de mon petit frère, il venait de retirer les brochette du feu. Une délicieuse odeur de viande grillée embaumait le campement. Tiens ? Est-ce que c'était ... ?

- A taaaaable !


Oui ! C'était prêt ! Ame nous tendit à chacune une brochette avant de sortir de sa sacoche deux petits flacons. L'un contenait du sel, l'autre du poivre. Il les tendit à notre invitée. Pour ma part, je n'aimais pas assaisonner ma nourriture. Ça gâchait le goût de la viande. D'autant qu'Ame s'en sortait bien niveau cuisson... Bon, en fait, il s'en sortait bien dans tout ce qui était cuisine mais je ne pouvais pas dire que j'y étais pour quelque chose. Enfant, mon frère passait beaucoup de temps dans la cuisine, très jeune il s'est intéressé à la nourriture. Ah, que voulez vous ? C'est mon petit frère ! Le fait qu'on soit de gros morfale aussi c'est de famille.

Alors que nous mangions, Ame laissa place à sa curiosité naturelle.

- Si ce n'est pas trop indiscret Dame Onéllia, vers où vous dirigez vous ?

Whooo... Comme tu y allais avec les formule de politesse Ame. Bah, ce n'était pas très compliqué, lui aussi avait dû sentir le démon et préférait lui parler avec des pincettes. On avait pourtant aucune raison de craindre un démon. Enfin, ça dépendait lequel. Je veux dire, le pire qu'on avait dû voir c'était Sora et... Et déjà on était même pas sur que ce soit un vrai démon. Mais bon, à part sa tête de dépressif, il faisait pas si peur que ça.

Ou alors... Tiens... C'était vrai qu'elle ne nous avait pas encore donné les baumes. Elles les avait sortis certes mais nous ne les avions pas encore en main. Était-ce ça le problème ? Il se montrait aussi poli parce qu'il avait peur que si elle était vexé elle pourrait partir sans nous laisser le baume ? Ah. Si c'était vraiment ça, alors Ame était bien gentil de s'inquiéter pour moi. Cependant, elle nous avait promis le baume en échange de nourriture. Elle l'avait eu. Alors qu'elle ose faire mine de partir sans respecter sa part du contrat... Après tout, il y avait des loups féroces dans le coin, mmh ?

Cependant, la bonne volonté que mettait Ame à se montrer courtois ne m'atteignait pas. Comme c'était dommage...

- Si c'est la découverte de nouveaux lieux qui vous intéresse, vous devriez aller à Sancyria. C'est une ville magnifique parait-il...


J'avais dit ces mots avec un air parfaitement désintéresse, en regardant ailleurs, et pourtant, je ne doutais pas une seule seconde que le message était bien passé. ... Ou alors elle penserait que j'avais dit une ville au pif. Mais j'y croyais à moitié. Ame de son côté ne me fit aucune remarque, étonnamment. Suri c'était posé sur le haut de sa tête en faisant mine de dormir. En parlant de Daemon, où était le mien ? Mmmh. En coulant un regard vais le monture de notre invitée, je le remarquais bien vite. Ma grosse boule de poils rousse n'avait pas bougé. Elle observait toujours avec autant d'ardeur le cheval... Et il n'arrêterait sans doute pas avant d'avoir trouvé le rongeur qui s'y cachait.

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