Les grandes histoires ne finissent jamais.
 
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Une vague de chaleur se répand sur Sakushi et assèche plaines, champs et parfois même cours d'eau... Fuyez vers les ombres et courez vers les rares filets d'eau !
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 Quand on à rien à foutre ...

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Kimy
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Kimy

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MessageSujet: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyJeu 9 Aoû - 23:40

Spoiler:


*Bon maintenant on fait quoi ?*
*Bonne question ... mmm ... j'en sais rien !*
*Bon OK ... tu ne sais ni où on va ni ce qu'on va y faire ni qui on est ni ....*

Je le regardais. Il s'était arrêter. Comme une statue les croc dehors, dans un grognement silencieux. Puis sous le poids de mon regard il baissa les oreilles.
*OK, tu n'en sais pas pus que moi et c'est normal ...*
*Très bien, on va continuer sur cette rue, on va bien tomber quelque part !*
*Ouais ! Mais tu ne va pas assez vite ! Grimpe !*

Un grand sourire aux lèvres je montais sur le dos de Lencelot, dans un mouvement fluide et rapide (peu être un peu trop rapide...), comme si j'avait fait ça toute ma vie. Et c'était peut être possible.
Lencelot partit comme une fusée blanche. Il slalomais entre les gens et sautais par dessus les étalages. Plus on avançait plus les boutiques et autres marchants se multipliaient. Et puis dans un dernier tournant mon loup s'arrêta net. On voyais l'océan. La mer était bleu, et scintillait au soleil. Au loin on pouvais apercevoir quelques navires qui glissaient sur l'eau.
Je trouvais ce spectacle magnifique.
Quelque chose m'attirais ... comme si je voulais partir en bateau, là bas, loin ...

Je descendis du dos de mon deamon et m'avançais comme hypnotisée par cet étendue d'eau. Le port faisait un "U" pour accueillir de nombreux navires, barques et autres trois mats. Je pris l'avancée de gauche. Au bout il n'y avais rien pour cacher ma vue. Je m'assis sur le bord du quais et j'admirais le spectacle.
Lencelot vin se coucher à côté de moi, a tête sur les pâtes.

- Par Okawa, c'est beau !

* Putain tu le sort d'où LUI ????*
*Si tu crois que je le sais, il est venus tout seul ...*

Un bruit retenti à notre gauche. Comme une seule entité (ce qui était vrais) nous avons tourner la tête dans cette direction.
Il y avais une montagne de caisses en bois. Sans faire de bruits nous nous sommes approchés. Derrière dans l'ombre un bateau était à quais. Il n'était ni trop petit ni trop gros et possédais quatre voiles orangées aux étranges motifs. J'entendis la voie d'un homme.

- T'a entendus c'qu'il a dit, le capitaine à prévus de mettre les voiles cet après midi ! Alors grouille toi de m'aider à préparer le bateau !

- Ouais !

Je m'apretais à faire demis tour quand je vis une forme blache au bas du navire, sur le quais. Mon deamon !
Lorsque j'allais l'appeler par la pensée pour lui demander ce qu'il foutais une troisième voix retentit.

- Bon. Les Gars !

- Ouais ?

- L'un de vous deux m'accompagne, il nous manque quelques vivres encore, l'autre reste surveiller le bateau !

- D'accord je viens ! Toi tu reste surveiller la bateau !

- Mais ... mais ... Pourquoi moi ?


Je vis deux hommes descendre du navire. A leur passage je cachais comme une ombre au milieu des caisses. Depuis ma cachette je pouvais voir le troisième marin s'effondrer sur une rambarde en soufflant pour lui même :

- Mai pourquoi c'est toujours moi qui reste surveiller le bateau ?

Derrière une ombre lumineuse grimpais dans le bateau. Elle se retourna vers moi et me fit un mouvement de la tête.
*Lencelot ! Par ... Mais qu'est ce que tu fout ??*
*Pas la peine de chuchoter dans tes pensées je te rappelle que personne d'autre que nous ne peut nous entendre. Allez viens, le lien qui nous lie à une limite de distance.*

Et il entra à l'intérieur du bateau. Je sentit une force au niveau de ma poitrine qui me tirais en avent, impossible de reculer, mon crétin de loup m'emmenais à l'intérieur de ce rafiot.
Je sortais de ma cachette, et, la plus discrète possible je grimpais à bord. Comme d'habitude tout ce que je faisait était facile. Rapide et silencieuse je me glissais sans le moindre bruit à l'intérieur du compartiment où venait de rentrer mon deamon. Un escalier descendais puis un couloir, une porte entrouverte j'entrais.

Un entrepôt apparemment il était assez mal éclairé mais je distinguais quand même les objet grâce à la lumière de l'escalier. Lencelot venais de se cacher dans un énorme tonneau. Il était allongé sur le sol et était ouvert, je m'approchais.
*Grouille toi de sortir de la imbécile on va avoir des enduits à cause de toi !*
*Hey, c'est pas toi qui voulais prendre la mer ?*
Je tentais de l'agripper pour le sortir de là mais rien n'y faisait. Il ne bougeais pas d'un poil.
Enervé par le fait que je lui ai tiré la fourrure il me donna un coup de tête. Ce qui m'envoya bouler en arière. Je percutais une étagère et quelques objets tombèrent sur le sol.

- Qui va là ?

Misère ! Le matelot nous avais repérés, je me jetais vers mon loup.
*Fait moi une place il descend !*
*Non ! Tu vois bien qu'il n'y a pas plus de place ici trouve toi une autre cachette !*
*Sale chien !*
J'étendais déjà le gars dans le couloir. Mon cerveaux se mis à fonctionner à toute vitesse, et mes yeux à cherche à tout prix un endroit où me cacher.
Au moment exacte ou le matelot donnais un coup de pied dans la porte j'avais bondis en l'air pour m'accrocher aux poutres du plafonds. Moins une !
La cachette classique. On oublis de lever les yeux quand on cherche quelque chose. Et après quelques secondes des voix retentirent au dessus, l'équipage était déjà là ...


Dernière édition par Kimy le Sam 11 Aoû - 14:46, édité 1 fois
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyVen 10 Aoû - 14:35




Le Voleur et la Mer
(Plus une clandestine, l'équipage et le chien)


Stanislas soupira, et regarda son bateau. Ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas voyagé sur la Chimère ! L'air marin lui manquait. Et son équipage aussi d'ailleurs. Il avait donné l'ordre d'embarquer dès son retour en ville. Il partirait en fin d'après-midi. Histoire de pouvoir profiter du "paysage" et des acrobaties du Rat qui arrivait, dieu seul sait comment, et encore il n'en est pas sûr, à ne pas faire flamber une voile. Sur ce, il s'approcha d'une des caisses qui allait être embarquée. Il l'ouvrit.

- Hey ! Luca, Jin ! C'est quoi ça !

Les deux cités relevèrent la tête, regardèrent la caisse puis Stan', un léger sourire aux lèvres.

- Il faut une caisse de plus !

Les deux continuèrent de charger après un éclat de rire. Le Voleur enleva sa capuche et les regardait, quand une main se posa sur son épaule.

- C'est bon te de revoir, vieux.

- Hey, t'as que 2 ans de plus !

Répondit Stanislas en rigolant, tendit que Kedatt jouait avec le capucin daemon du "sous-chef". Finalement, le soir tomba. Environ quinze minutes après le départ du bateau, Stanislas, tendit que le chien de l'équipage (qui n'était pas un daemon, à noter !) lui bavait sur la botte, fit un magnifique discours sur leur destination, en parlant en rigolant de son équipe de pirates fidèles (enfin sauf si on leur proposaient de l’or…) et sur-armés. Finalement, il descendit dans la cabine. Il s'allongea sur son lit, soupira, puis se releva et s'approcha d'une caisse d'alcool descendu ici un peu plus tôt. En ouvrant la boite, il tomba sur un loup blanc, couché, qui le regardait. Il y eu quelques secondes de silence.

- ... Eh, Luca, ton daemon est avec toi ?

Un hurlement venant du pont lui repondit.

- ... Mer*de.

Et il referma la boite, referma calmement sa porte, et remontant sur le pont.

- Eh, les gars ! Kale ! Qui a mis un loup dans ma caisse de rhum ?!

Le chien de l'équipage se lit à grogner en direction des escaliers.


Dernière édition par Stanislas Hankou le Mer 18 Déc - 19:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyVen 10 Aoû - 20:01

J'entendis l'équipage monter dans le bateau. Des rires, des voix et des son de pas étouffées me parvenaient. Le matelot fit bien vite demis tour pour les rejoindre. Je tentais de résonner Lencelot pour qu'on sorte d'ici, mais rien n'y faisait il ne sortais pas de son tonneau.
Bientôt je sentit qu'ils avaient larguer les amarres. Le bateau venais de prendre la mer. je me demandais ce que j'avais fait pour avoir un deamon pareil. D'ailleurs cet imbécile venais de s'endormir Moi je restais accrocher à ma poutre, ce qui était étrange c'était que j'arrivais à tenir mon poids sans aucun problèmes.
Après un temps indéterminée accrochée comme ça, sans oser descendre de peur que quelqu'un me surprenne, j'entendis des pas dans l'escalier. Un des hommes du bateau descendais.

Je priais de toutes mes forces pour qu'il ne vienne pas dans cette cabine. Mais peine perdue, il entrais déjà, une bougie à la main. Il s'allongea sur ce qui devais être un lit et regarda le plafond. Heureusement je n'était pas directement au dessus de lui, et dans la pénombre je me figeais, aussi raide que le bois du plafond. Grâce à la faible lueur de la flamme je réussit à distinguer son visage. Et je reconnue pour la troisième fois cette journée le visage du chasseur qui m'avais sauver la vie à plusieurs reprises. Et qui était afficher sur des avis de recherche avec pour pseudonyme "Stanislas le résistant". Heureusement il ne semblais pas m'avoir remarquée.

Il se releva de son lit après quelques secondes et sans prévenir ouvris le tonneau du loup. Lencelot releva la tête, les yeux légèrement somnolents, pour voir qui l'avais réveillé. Et là l'homme lâchât :

- ... Eh, Luca, ton daemon est avec toi ?

Un hurlement qui fit dresser les oreilles de mon loup répondit à sa question.

- ... Mer*de.

Puis il referma le tonneau et quitta la cabine. Après qu'il ai fermer la porte les son de l'extérieur me paressaient encore plus étouffés. Le craquement des escalier en bois, un concert de voix un grognement. Je sentit de nouveaux l'esprit de mon deamon s'embrumer, il retombais dans le sommeil. Et moi je n'avais rien d'autre à faire que d'attendre, accrochée à ma poutre. Je me demandais ce qui allait advenir de moi, on était en mer et j'était sur un bateau avec un gars qui était un criminel en vadrouille recherché dans tout le pays. D'après la façon d'on il parlais à l'équipage il en faisait partie depuis longtemps. Et si on considérais qu'ils savaient tous qui il était on pouvais en conclure que le bateau entier était de son côté, et donc que c'était tous des crapules aux yeux du pays.
Des "pirates" ?

Je fut interrompue par le craquement des escalier, quelqu'un descendais à nouveau ...
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptySam 11 Aoû - 16:31




Le Voleur et la Mer
(Plus une clandestine, l'équipage et le chien)


Stanislas redescendit comme si de rien n'était. Après tout, ce n'était qu'un loup ! Il ouvrit la porte tranquillement et d'un air serein, et fit un pas, quand quelque chose en métal lui tomba sur la tête. Il regarda d'abord en l'air, soupira, puis ramassa l'harmonica qui lui était tombé sur le crane, tout en massant celui ci.

- Veut-tu bien descendre du plafond de ma cabine ?

dit il d'un air blasé plus qu'autre chose. Il lui rendit l'harmonica, ouvrit la caisse, en sortit le loup, puis monta les deux sur le pont. Il les regarda, en même temps que tout l'équipage d'ailleurs, en proie à une grande réflexion.

- Kale, tu crois qu'ils savent nager ?
- Surement, comme tout être vivant.
- Capitaine, yé crois qué cé oune mauvaisé idée dé lé jéter par dessus bord.
- Ah. Et pourquoi tu crois ça ?

Dit-il en repoussant Le Rat et sa corde. Il soupira, s'assit sur un tonneau derrière lui, et regarda de nouveau les deux clandestins, tendit que le jeune loup de Luca allait voir l'autre d'un air amical. Stanislas dit, d'un signe de main, au sous-chef d'aller s'occuper de la navigation, et il s'approcha de la jeune fille et du loup :

- Qu'est ce que vous faites ICI.

dit-il sur le même ton que quand ils avaient abîmé son arc.
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyLun 13 Aoû - 12:19

De nouveaux pas dans l'escalier. Je resserrais ma prise sur la poutre, pas question de tomber sur la tête de qui que ce soit. Lencelot roupillait toujours dans son tonneau, et je faisais de mon mieux pour le réveiller par la pensée. Rien à faire, il écrasais, et avais autant de répondant qu'une buche. Le pirate redescendait.

Il entra dans la cabine, et, à ce moment là, je sentis quelque chose glisser de ma poche, mon harmonica ! Et juste au dessus du hors la loi. Je l'avais décroché de mon cou parce qu'il me gênait. Et maintenant il allait me faire repérer. Je me laissais tomber en arrière pour pouvoir le rattraper, manqué. Seulement raccrochée par les genoux les main pendantes je croisais de nouveau le regard vert du pirate. Il avait relevé la tête après avoir reçus mon instrument sur le crâne. Comme une statue je n'osais pas bouger j'attendais une réaction violente de sa part. Mais il n'en fit rien. Au contraire il avait l'air plutôt lasse de me voir ainsi suspendue au plafond par les genoux.

- Veut-tu bien descendre du plafond de ma cabine ?

Je me mordais la lèvre pour ne pas éclater en sanglots, après tant d'émotion j'avais du mal à me retenir. Serrant mes abdominaux je remontais le haut de mon corps à la poutre. Je lâchais les jambes en premier puis les bras pour faire un atterrissage depuis le plafond sans problèmes. Là le pirate me rendit l'harmonica et s'approcha du tonneau de Lencelot. J'admirais la façon d'ont il le fit sortir sans aucune difficulté.
*Quoi ? Déjà le matin ?*
*Crétin ! Tu te reveille enfin !!! NON !!! On est le soir ! Imbécile !*
*Ah ... ouais … c'est vrais ...*

Tout embrumé par le sommeil, il ne broncha pas quand l'homme nous fit monter l'escalier qui menait au pont. Puis débuta une courte discussion entre l'équipage et celui qui devait donc s'appeler Stanislas.

- Kale, tu crois qu'ils savent nager ?
*Ooooh c'est gentil il s'inquiète pour nous*
*T'est réveillé toi ?*

- Surement, comme tout être vivant.

Soudain un homme apparu dans mon champ de vision, suspendu à une corde comme une grosse araignée.
- Capitaine, yé crois qué cé oune mauvaisé idée dé lé jéter par dessus bord.
*Bel accent !*
*Ok, il est donc capitaine de ce rafiot. Bon à savoir ...*

- Ah. Et pourquoi tu crois ça ?
*A ton avis crétin !*
*On aurait put se passer de tes commentaires à deux balles ! Mais c'est vrais que je n'ai aucune envie de me retrouver à la flotte, surtout que je ne sais même pas où est la terre, je la vois pas d'ici ...*

Le capitaine s'assit donc sur un tonneau en soupirant. Pendant ce temps je regardais le deamon loup d’un des hommes de l’équipage s’approcher du mien d’un air amical. Lencelot, beaucoup moins amical hérissa ses poils pour paraître encore plus imposant qu’il ne l’était déjà. En effet la tête de ce loup gris arrivait à peine au coude de mon deamon blanc. Puis Lencelot montra les crocs et se détourna, reportant son attention sur moi, qui fronçais les sourcils et le pirate qui s’approchait de nous.

- Qu'est ce que vous faites ICI.

- Elle voulait prendre la mer …
Je mis mes main devant moi par reflexe, comme pour me protéger et pour bien faire comprendre que ce n’était pas la vérité.

- N … Non Non, ce n’est p…pas vrais
Lencelot grogna légèrement.
- Enfin, si … mais non, c’est lui qui est monté en pr…premier i…il … je n’avais pas d’autre choix que de le suivre … Je ne voulais pas … je

Je choisis de me taire, le rouge aux joues je regardais mes bottes en attendant la suite. Et mon deamon se plaçais devant moi tout crocs dehors.
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptySam 18 Aoû - 17:46




Le Voleur et la Mer
(Plus une clandestine, l'équipage et le chien)


Stanislas soupira, les doigts sur les yeux, faisant une facepalm. La nuit était tombée, mais les nombreuses lampes à huiles illuminaient le pont d'un douce lumière sucrée et vive. A croire qu'elle le suivait ! Quand le loup se mit à grogner contre le loup de Luca, celui ci leva la tête de son livre et leva aussi son bras droit : il tenait une arbalète chargée, et visait la jeune fille. Le loup rejoignit son maître, qui descendit lire dans sa couchette. Stanislas alla chercher l'arbalète, et la regarda, silencieux.

- Vous croyez pas qu'on voit mieux la mer de la plage ?! Surtout quand on ne sait pas qui on est ni d'où on vient !

Stanislas dit ça en pointant l'arbalète chargée vers les deux. Cette fois, il était vraiment en colère, et le montrait : les dent serrées, on pouvait lire une colère sans nom au fond de ses yeux. Seul son daemon, couché comme un chat sur la rambarde, semblait calme. Puis soudain, tout la colère du capitaine s'envola, comme si rien ne s'était passé. Il enleva d'un geste le carreau de l'arbalète, et la jeta dans un coin, puis se dirigea vers la barre de navigation, où Kale surveillait la mer.

- Les gars, on les ramènent et on repart.
- Tout de suite Stan' !
- Mé capitaine, tou é soure qué il diront rien ?
- Tu sais que j'adore ton accent ?

Dit Stanislas sur un ton amical, tout en repoussant la corde. En vérité, il n'en était pas sûr du tout. Et craignait de devoir utiliser une solution plus... radicale. Lui couper la langue, l'abandonner sur une île ou les tuer. Il soupira.

- Cap'taine, tu es sûr ?
- Tu voudrais quoi ? Que je les balance par dessus bord ?
- Bah...
- Si tu continue, c'est toi qui passe par dessus bord


Dit-il en rigolant. L'autre retourna aux cordes avec son frère. Stanislas laissa la barre à son sous-chef et redescendit sur le pont, sans regarder les deux passagers, caressa le chien au passage, et descendit dans sa cabine. Il s'allongea sur son lit et soupira longuement. Il en avait marre. Pourquoi pas les abandonner à l'autre bout du pays ? A Faillaise par exemple ! Il se leva d'un bond et remonta tout les escaliers.

- Mes amis, changement de plan : direction Faillaise !

Puis, sans autres explications, il redescendit dans sa cabine, s'allongea sur son lit et ferma les yeux.
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyLun 20 Aoû - 20:43

Spoiler:

Le grognement de Lencelot s'intensifia. Je relevais la tête, il s'avançait comme une bête féroce vers un homme de l'équipage qui tenait une arbalète braquée sur moi. Je me laissais tomber et enserrais le cou de mon deamon pour l’arrêter. Par dessus son épaule je lançais un regard d’impuissance à celui qui me menaçait de son arme.
Il la lâcha et disparus, avec le loup gris, qui devait être son deamon, dans l’escalier menant aux cabines.

- Vous croyez pas qu'on voit mieux la mer de la plage ?! Surtout quand on ne sait pas qui on est ni d'où on vient !

A son ton il n’avais pas l’air super content, j’aurais voulu dire qu’il avait totalement raison et que j’était tout à fait d’accord avec lui. Mais l’ambiance colérique loup VS pirate me retenais de dire quoi que ce soit. En effet Lencelot avait changé de cible et me trainait sur le pont en grognant une suite d’insultes et de menaces en direction du capitaine. Je risquais un œil au dessus des poils hérissés de mon deamon et je me rendis compte qu’il braquait de nouveau une arbalète sur nous. Je rabaissais les yeux bien vite, la rage de mon deamon augmentait tellement que je la ressentais sans pour autant la vivre, c’était un étrange sentiment. J’attendais une flèche une douleur un hurlement ou un mouvement violent de mon deamon.

Finalement j’entendis le son du objet balancé par terre et je relevais la tête une nouvelle fois. Surprise, je vis le pirate se détourner comme si de rien n’était, et monter les escalier vers la barre de navigation du bateau.

- Les gars, on les ramènent et on repart.
- Tout de suite Stan' !
*Génial ! On rentre … enfin on retourne … enfin … bref …*

De nouveau l’araignée du bateau suspendue à une corde se planta la tête en bas devant le capitaine :
- Mé capitaine, tou é soure qué il diront rien ?
- Tu sais que j'adore ton accent ?

*Moi aussi !*
*Ah ! T’a retrouvé ton sens de l’humour toi ? Bon bah on va bouger parce que là on est en plein milieu du passage*

Je me relevais et partit m’assoir sur une caisse dans un coin. Mon deamon me suivit, à contrecœur, et vint se coucher la tête sur les pattes devant moi.

*C’est super qu’il nous ramènent tu trouve pas ?*
*Ouais bof …*
*Bah c’est des pirates quand même, ils auraient très bien put nous jeter à la mer nous tuer ou bien nous abandonner sur une île déserte …*
*Ils avait pas intérêt à faire ça !*
*Et pourquoi donc ?*
*Parce que je les aurais tous tués ! Voilà pourquoi !*
*Je te trouve un peu trop sur de toi …*

- Mes amis, changement de plan : direction Faillaise !

- Co … comment ??!!?

Soit je n’avais pas parler assez fort, soit il m’avait totalement ignoré. Quoi qu’il en soit le capitaine, après avoir donner son ordre, redescendit sans même me jeter un regard.
Que faire maintenant ?
Sur un bateau de soit disant pirates je n’étais pas tout à fait rassurée, de plus ils m’avaient confirmer mon hypothèse en braquant des armes sur moi sans grandes raisons. Je m’imaginais déjà abandonnée sur une ile déserte ou pire sur un récif, jetée au requins ou a certain monstres marin qui devais exister tout comme la créature de la plaine enneigée.
*Bon on va pas rester comme ça à rien foutre il faut agir !*
*Oui mais on fait quoi ?*
*D’après moi il faut se rendre utile … de tout manière il n’y à rien d’autre à faire, on n’a ni faim ni someil, faisons quelque chose ! Va parler à un gars de l’équipage, et demande lui ce qu’on pourrait faire … *
* Non ! *
* Bah … pourquoi ?*
*J’ose pas … *

Lencelot se leva. Il me pris par le bas de ma jupe pour m’obliger à me lever et me poussa le dos d’un coup de tête vers l’escalier qui menais à la barre.
* Ô si tu va oser ! Crois moi !*
Et il continua à me pousser comme ça vers le pirate qui dirigeait le bateau. Arrivée devant lui, il se tourna vers moi et je baissais les yeux, mes joues me brulaient presque tant j’avais honte.
*Allez vas’y ! Dit : “Excusez moi, monsieur, je n’ai rien à faire est ce que je pourrais aider …” Et ça va aller tout seul, il te dit oui ou non ça va pas te tuer non plus !*
* Mais …*
*Fait ce que je te dit ! *

- Ex… excusez moi, mon…monssssieur, j…j…je n’ai rien à f…f…faire est … est …est ce que je pourrais aider …

*He ben voilà ! Tu vois quand tu veu !*

J'entendit un rire, relevant la tête je vis le gars en face de moi détourner les yeux et se concentrer sur la barre.

- Non.

*Pas cool ...*

- Heeeuuu .... OK !

Je fit volte face et partit en courant. Il me suffit de deux bon pour arriver à l'escalier, sauter la dizaine de marche qu'il y avais là et me réfugier sur ma caisse dans le coin. Mon deamon me suivit plus lentement et vin se coucher à mes pieds.
*Bon bah ... C'est raté ... Si, ya rien d'autre à faire, tu devrais roupiller, on à plus faim quand on dort ...*
*Et toi ?* `
*Moi je veille au grain, dors ...*
Je m'allongeais sur la caisse. Pendant quelques minutes j'observais les dernières allées venus de l'équipage qui finit par descendre dans la cabine. Seul celui à la barre restait sur le pont. Je finit par m'endormir ...

(La suite, tu continu sur l'océan, OK ?)


Dernière édition par Kimy le Mar 4 Sep - 8:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyLun 3 Sep - 9:02




Le Voleur et la Mer
(Plus une clandestine, l'équipage et le chien)


Stanislas ouvrit les yeux d'un coup, et se redressa. Pourquoi il faisait froid ?! Ah oui, il passait par la mer du Nord pour atteindre Faillaise. Il resta assis quelques secondes sur le bord de la couchette, puis se leva, attrapant au passage une veste en cuir et en fourrure, bien pratique l'hiver et les jours de grand froid. Tout en montant sur le pont, il s’aperçut que le bateau avait ralenti. Kale lui jeta un regard, tendit que le Voleur s'approchait de la rambarde, posant une main sur celle ci. La mer chaude sur laquelle ils naviguaient il y a quelques heures avait laissé place à la Mer du Nord. La mer était gelée, et le bateau, en passant, coupait en deux bons nombres de morceaux de glace. Plusieurs îlots de terre, de glace et de neige étaient visibles au loin. Certains possédaient quelques touffes de végétations, des arbustes secs et marrons qui avait réussi à survivre dans cet enfer glacé. Le regard de Stanislas se perdit au loin... Et il repéra quelque chose. Tendit que Keedat lui apportait la longue vue, comme il le lui avait demandé, Stanislas, bras croisés sur la rambarde, observait la chose qu'il avait vu. Le chien, quand à lui, s'était mis sur ses pattes arrières et regardait aussi ce que regardait le capitaine. Finalement, la longue-vue en main, il peut voir ce qui le tracassait au loin. C'était gros, ridés, avait trois défenses, il y en avait plusieurs...

- Horqueurs !

dit Stan tout en montant les escaliers montant vers la barre. Il donna la longue vue à Kale, qui lui lança la place. Les deux discutèrent quelques instants pour savoir s'ils s’arrêtaient tuer les horqueurs ou non, car leurs défenses et leur graisse coûtait prix d'or. Finalement, ils décidèrent qu'il était plus important de se débarrasser d'abord de leurs passagers. Kale descendait les escaliers, quand le Voleur l’arrêta.

- Tu n'as pas froid ? Je te rappelle qu'il gèle et que tu te balade torse-nu !

Kale se retourna et haussa les épaules en souriant comme il savait le faire. Stanislas éclata de rire, tendit que Kale descendit dans les quartiers de l'équipage. Le Voleur reporta son regard sur la mer. Ils seraient à Faillaise dans cinq jours. Si tout se passait bien. Sept par temps mauvais. Stanislas et ses marins étaient habitués; Ils avaient navigué sur toute les mers, traversés toutes les tempêtes... Le Voleur était perdu dans ses pensées, voguant sur la mer.



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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyDim 23 Sep - 10:27

J'ouvris les yeux, Lencelot était monté sur la caisse où je m'était endormie. Il s'était enroulé autour de moi et une veste en cuir fourrée de laine laine me couvrais les épaules. Qui avais fait ça ?
En tout cas, ça avais du me sauver la vie, je me redressais et observa les alentours en gardant la veste sur les épaules.
Le froid me mordais le visage et les jambes.
*T'est réveillé ? Il fait pas chaud hein ?*
* Je confirme. Mais tu m'a dit que tu veillais, ya bien quelqu'un qui m'a mis ça sur le dos ...*
*Ouais je l'ai trouvé je sais plus trop où ... et tu frissonnais ...*

Je descendais de la caisse, le bateau glissais silencieusement sur l'eau. Au loin on pouvais voir une masse blanche. En une nuit on était passé d'un climat chaud à un climat glacial. J'enfilais la veste, il faisait vraiment trop froid. Le pont du bateau était désert, il était surement trop tôt. L'aube se levait doucement. En observant le navire plus en détails que la dernière fois, je remarquais une plate-forme en haut de l'un des mâts. On pouvais s'atteindre grâce à des échelles de cordes en 3 parties fixées aux bords du bateau.

L'envie de grimper au sommet de l'embarcation me pris et j'empoignais les cordes. En grimpant je remarquais le pirate à la barre, il n'avais pas bougé de la nuit.
Je l'observais quelques instants, penchée dans le vide retenus seulement par mon bras gauche. Droit, concentré et imperturbable il avais le regard fixé droit devant lui, curieusement je me demandais si il allais me jeter un regard et me gueuler de redescendre, mais seuls ses bras bougeaient. Reprenant ma montée j'arrivais sur la plate-forme, elle ne possédais pas de rambardes, le mât en son centre se terminais en pointe, il devais surement y avoir un drapeau à cet endroit ...
D'ici je pouvais mieux voir le bateau et les environs. La mer s'étendais à droite du bateau, à perte de vue, d'un bleu glacial. On longeais une côte déserte et blanche, à une centaine de mètres de la mer de hautes falaises de glace empêchais de voir plus loin. Peut être que a soit disant terre entre la rive et les falaise était en réalité de la glace flottante recouverte de neige.
Le vent soufflais dans mes cheveux qui venais dans mes yeux.

*Lencelot ?*

Je jetait un coup d'oeil par dessus mon épaule, ce crétin s'était endormis à nouveau. Je me demandais si il avais mangé pendant la nuit. Et à cette pensé, je me rendis compte de la faim qui me rongeais l'estomac. En promenant sans grand espoirs mon regard sur le pont sous moi, je remarquais un tonneau de pommes caché à la vue du barreur. Avec empressement j'entreprit de redescendre maladroitement. Mon pied glissa de la corde sur laquelle je m'était appuyée et avec un cris de surprise je traversais les cordes et par un réflexe qui dut me sauver la vie ma main se raccrocha à une corde tout près de le plate-forme, mais trop loin du quadrillage de cordes pour que je puisse l'atteindre.

Remarquant une autre corde assez longue, plus près de moi, qui pendais. Je n'avais pas le temps de me demander à quoi elle servais, et, grâce à un mouvement de balancier je réussis à la saisir et à m'en servir pour redescendre sur le pont. En reprenant mon souffle et en attendant que mon coeur se calme, je remarquais, le regard mi curieux mi dédaigneux du barreur. Ca n'allait pas arranger les choses. Prise de panique je m'enfuis en direction de l'avent du bateau, là où j'avais remarquer le tonneau de pommes. J'en pris une et l'engloutis littéralement, sans rien laisser, dans un tonneau on allais pas compte le pommes, mais un trognon était une preuve.

- Horqueurs !

Je fut tellement surprise que je dut au moins sursauter de 30 centimètres. Quand enfin mon coeur se calma, je revint à l'arrière du bateau, le plus discrètement possible afin d'écouter la conversation des deux pirates, le capitaine discutait avec le barreur de créatures qui pouvaient rapporter gros. Je me tournais dans cette direction, mais sans la longue vue qu'ils avaient utiliser je ne pouvais voir que de petites taches grises sur une banquise lointaine.
*A bouffer !!*
*Lencelot ?!?*
*Là ! Tu les vois ?*

Mon loup avais les pattes avant poser sur le bord du bateau et, la langue pendante il me regardais comme un chien qui attend l'autorisation du maitre. Derrière lui sur la côte qu'on longeais on pouvais voir d'étranges oiseaux assez gros, aux petites ailes qui se déplaçaient dans la direction opposée à celle du bateau sur des pattes ridiculement petite par rapport à leur long corps noir et blanc.
*J'ai faim !*
*Ben ... va y, mais t'a intérêt à revenir sur ce bateau.*
*Je peu pas y aller sans toi ... Allez monte on y va !*
*Bon d'accord ...*

Il se coucha pour me laisser monter. Et en deux immenses bonds il était sur la neige.
*Fait gaffe où tu met les pattes je ne pense pas qu'on soit sur la terre ferme ...*
*Tait toi ! J'en ais 2 fois plus que toit des pattes y aura pas de problèmes, couche toit, on va essayer de les avoir par surprise*

J'entourais le cou de mon deamon, et il partit au galop, ses pattes ne touchaient presque pas la neige. Sous le vent sous mes vêtement aux motifs roses pouvaient se faire repérer. Le loup poussa un hurlement quand on arriva à quelques mètres des oiseaux qui affolées s'éparpillèrent. Ils essayaient désespérément de rejoindre l'eau en glissant sur le ventre et en bâtant des ailes, mais la neige était trop épaisse et ils avançais très lentement. Je trouvais ce spectacle si comique que je me mis à rire.
Lencelot se jetât sur l'un d'entre eux l'acheva d'un coup de dent à la nuque puis bondit sur un autre à qui il fit subir là même chose. Il voulais me faire partager le plaisir qu'il avais à plonger son museau dans la chaire chaude et pleine de sang, mais je m'efforçais à repousser ce sentiment.
Après avoir laisser la carcasse vide de l'oiseau il s'empara du deuxième, revint comme un flèche sur le bateau et bondit sur le pont. Ensuite il se coucha pour me laisser descendre et pour continuer son repas.
*Tu le garde pas pour plus tard ?*
*C'est vrais qu'avec ce froid il serais bien conservé, mais quand je voudrais y planter me dents il sera dur comme de la pierre ... T'en veux ?*
*Mmmm ... non, c'est bon, ça va ...*
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Stanislas Hankou
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Stanislas Hankou

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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyMar 9 Oct - 20:58




Le Voleur et la Mer
(Plus une clandestine, l'équipage et le chien)


Stanislas sentit le bateau tanguer quand le grand loup et la jeune fille sautèrent sur la glace. Glace qui se brisa. Le Pirate, déconcerté, s'énerva, alors que les deux jeunes gens s'en allait au galop. Il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, lui pourtant rapide, que les deux rigolos étaient de retour sur le bateau. Le Voleur en était sidéré.

- Mais, que... Qu'est ce que vous foutez ?!

Cria-t-il, étonné ET énervé, mais surtout étonné. Mais alors que le bateau quittait ce glacier pour l'eau claire et à moins 45 degrés parsemé de petites îles de terre et de débris de végétaux. Le froid était de plus en plus dur, et le seul qui ne semblait pas avoir froid, c'était Kale, qui venait de descendre dans la réserve. Stanislas, délaissant la barre quelques minutes, revint de sa cabine avec un haut en fourrure et en laine. Mais, dans ses mains, il en avait un aussi. Le lançant à Kimy en remontant à la barre, il soupira. Non mais vraiment, pourquoi faire tout ça ?!

Quelques heures plus tard, alors que la nuit tombait, ils décidèrent, chose rare, d'accoster sur une des petites îles afin de faire un feu et de manger chaud. Assis autour d'un grand feu, sur des troncs d'arbres morts, tous discutaient en riant et en plaisantant. Sauf Stanislas, qui, plus loin au bord de l'eau, regardait une étoile. Tandis que les hommes préparaient leurs endroit pour la nuit, le Rodeur annonça qu'il prendrait les trois premiers tours de gardes. Alors que tous dormaient, lui était assis sur le sol, en tenu de Rodeur comme la première fois qu'il avait rencontré Kimy. Il regardait le feu. Détachant la dague à sa ceinture, il lisait les inscriptions dessus, passant ses doigts sur les fines écritures.

Quand on à rien à foutre ... Inscri11

"Et Eärello Endorenna utúlien... Sinome maruvan ar Hildinyar tenn' Ambar-metta !"
[de l'elfique, bien évidemment]

Il le relisait pour la troisième fois, un sourire aux lèvres, quand un bruit le fit se relever. Des yeux brillaient dans la nuit noire.



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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyLun 29 Oct - 1:00

- Mais, que... Qu'est ce que vous foutez ?!

Je me redressais, tremblante. Le rouge me monta aux joues. Cet homme m’intimidait énormément et je baissais la tête. Il avait crié ces mots depuis la barre qu'il tenait entre ses mains.

-Jesuisdésolé !

Fis-je-précipitamment, en regardant mes pieds. J'entendis des pas qui se rapprochaient mais j'avais trop peur pour lever les yeux. Je rentrais ma tête dans mes épaules en attente d'un coup ou d'un cris. Lencelot continuait à manger tranquillement. Quand les pas disparurent dans l'escalier menant aux cabines. Je jetait un coup d’œil timide mais déjà il revenait, et je me pris un lourd manteau dans la figure qui me fit tomber à la renverse. C’était étrange pourtant il était pas si lourd que ça ce manteau. Toujours les joues en feu je fit un sourire :

- Heu … merci …

Mais il ne faisait déjà plus attention à moi.
Debout j’arrangeais ma tenue pour qu’elle me tienne plus chand. Pendent ce temps mon Loup jetait les restes de l’oiseau à la mer. Et je remontais en haut du mat. Et je regardais la mer. Elle était assez calme et, silencieusement, le bateau glissait sur l’eau laissant derrière lui un sillage argenté le vent n’était pas très fort et nous n’avancions pas très vite.

Mon daemon s’était à nouveau endormis sur la caisse. Et je regardais les pirates s’affairer avec leur daemons à leurs tâches ou bien je jouais de l’harmonica. Des sensations me revenaient parfois, elles passaient comme un coup de vent et s’envolait à nouveau sans rien me laisser qu’une sensation d’oublis. Les musiques variaient toutes seules, je les jouais par instinct, mes mouvement allaient tout seul machinalement et ces musiques étaient familières.

Par fois le « singe » de l’équipage apparaissait avec un sourire nargueur à côté de moi sans prévenir. Il jetait un coup d’oeil attentif à l’horizon, parfois il prenait la longue vue pour mieux voir un détail mais apparemment il n’y avait rien à signaler. Ensuite il se jetait dans le vide, se raccrochait à une corde et retournais jouer aux cartes avec d’autres pirates qui n’avaient sans doute rien d’autre à faire.

Une fois il oublia sa longue vue. N’osant pas l’interpeler pour le prévenir. Je restais comme une imbécile l’objet dans les mains.
Puis poussée par une envie intenable je m’en servis avec avidité. De nombreuses îles parsemaient la mer je m’arrêtait sur chacune cherchant une forme de vie quelconque. J’étais tellement absorbée par ce que je faisais que je ne remarquais pas le « singe » de retour sur la plate forme.

Les poings sur les hanches il me tapota l’épaule.
Surprise je fit un bon sur le côté chancelante les joues en feu je lui tendis la longue vue.
-Pardon …

Il me prit l’objet des mains.
-Ha ! Tou a intéré oui ! Nan mé yé n’en revient pas !
Son deamon oiseau sautillait sur son épaule en poussant des cris percents dans ma direction.

Je fis un pas en arrière encore plus intimidée.
-Oui … heu … encore désolée …
*Froussarde ! *
*On t’a rien demandé !*

Il sourit et leva les yeux au ciel :
- Depoui quand lé clandestin bossent ? Tou fé mon travail à mia place, yé pé pa t’en vouloir ! Tou n’a rien vou au moin ?

-Heu … ben non.

Il me regarda en plissant les yeux et jeta un coup d’œil dans la longue vue.
- Tou à raison.

Il me fourra la longue vue dans les mains et retourna jouer aux cartes. J’entendis quelques éclats de rire. Et il ne revint pas du reste de la journée. Moi je restait sur la plate forme emmitouflée dans mes deux manteaux je jouait de l’harmonica et j’observais la mer. En fin d’après midi le vent s’était mis à souffler plus fort, Lencelot s’était réveillé et regardait les vagues s’écraser sur la droite du bateau.

Le soir tombé le bateau accosta sur une petite île et tout le monde débarqua je suivis en retrait silencieuse pour ne pas déranger. Ils firent un feu et commencèrent à préparer un camp pour la nuit. Je m’assis sur un tronc d’arbre mort et je les regardais faire, incapable de me rapprocher. Lencelot à mes pieds m’écoutait souffler deux ou trois notes dans mon harmonica.

Le « singe » m’apporta un peu de nourriture, je lui tendis sa longue vue qu’il refusa. Et sans rien dire il me laissa la nourriture. Lencelot la flaira avec dédain.
*Tu m’accompagnes. On va chercher de la vraie bouffe ! *
* Laisse moi manger au moins !*

Il me força à engloutir ma seule nourriture de la journée avec la pomme du matin. Et il m’emmena sur son dos. Mais apparemment il n’y avait aucune forme de vie sur cette île. Et on a dut revenir bredouilles. Heureusement je n’avais pas finit de manger et je lui donnais sa part de nourriture.

Je m’endormis non loin du camp des pirates le capitaine montait la garde sous sa capuche. Mon loup se coucha près de moi et se mit à veiller comme l’autre nuit.

Mais à peine m’étais je endormie que déjà mon daemon me forais sa troufe humide dans le coup.
* Kimy réveille toi ! Vite !*
Je me redressais brusquement une forme apparue dans ma vision et je fis quelques bons précipités en arrière. Vers le feu qui brulais toujours. Le pirate était debout aussi et Lencelot à mes cotées grondais férocement. Une forme blanche s'avançais à la lueur du feu. Elle se dressa en position debout et du haut de ses trois mètres poussa un mugissement profond. Ses énormes pattes griffues pendaient le long de son corps.
Un ours blanc se tenait en face de nous. Un à uns les pirates se réveillaient.

Je me plaçais sans même m’en rendre compte en position de défense sans arme ça allait mal se passer mais au moins j’étais prête à toutes les situations.
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyMer 19 Déc - 16:35




Le Voleur et la Mer
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Stanislas sursauta, resserrant sa main sur le manche de sa dague, et se releva d'un bond en lâchant un flot d'injure prouvant parfaitement de quel milieu il venait. Attrapant un bout de branche incandescent, il le jeta sur le crâne de l'ours, qui recula en grondant furieusement. Faut dire aussi qu'un tison en pleine tête ne faisait jamais du bien. Tandis que ses hommes se relevaient aussi, il attrapa son fleuret et exécuta quelques attaques avant que l'animal, décidant que ce n'était pas agréable, ça non plus, tenta de lui donner un coup de pattes. Reculant alors son pied d'appui, Stanislas tira d'un coup du pistolet à silex qu'il portait habituellement à la ceinture. La bête recula en poussant un nouveau hurlement de rage ; sa fourrure était parsemée de taches pourpres. Le Voleur espérait que la douleur viendrait à bout de l'animal ou le mettrait en fuite. Apparemment, ses actions avaient tout le contraire. L'ourse polaire, les yeux rouge de colère, tenta de lui donner un coup de griffes mortel ; reculant juste à temps, Stanislas se prit la patte de l'animal sur le bras gauche qu'il avait levé pour se protéger. Tombant en arrière, au dessus du feu, il fut rattrapé à temps par Lucas. Quand à l'animal, il s'était figé, la gueule ouverte, l'oeil vitreux. Kale lui avait enfoncé un sabre dans le ventre jusqu'au manche.

Le silence revint d'un coup, tandis que la cadavre de l'imposante ourse s’effondrait, roulant sur le côté. Alors que le chien de l'équipage enlevait ses grosses pattes de par-dessus ses yeux, le Rat tenta quelques phrases. Tous êtaient debout, exténués.

- Yé cloit qué...
- Le Rat ?
- Si ?
- Ferme la.

L'homme hocha la tête et recula. Personne ne voulait intervenir, quand Stanislas était en colère, ou voulait qu'ils la ferme, tout simplement. Tous, sauf Kale, qui décida de prendre le second tour de garde en répétant plusieurs fois aux autres, un grand sourire confiant aux lèvres que il n'y avait jamais deux ours au même endroit et que, de toute façon, il avait déjà lutté avec un ours. Et ils savaient que c'était vrai.

Personne ne s'était soucié des deux passagers, et avait regagnés leurs couchettes. Pourtant, la plupart ne dormaient pas mais regardaient le feu, ailleurs. Stanislas, lui, tournant le dos au feu et à ses hommes, s'était allongé dans une couchette et avait fermé les yeux, tombant dans un sommeil profond qu'il s'était refusé, confiant en Kale.
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptySam 12 Jan - 0:10

HRP : Tu fait comme si les deamon n'existaient pas ...

L'ours blanc eut à peine le temps de finir de mugir que déjà le capitaine lui avait balancé un bout de boit tout doit sortit du feu et une bonne tonne d'injures à la figure. Pendant un instant je me demandait, pleine d'admiration, comment il arrivait à sortir tout ça d'un coup. Puis je me reconcentrais sur l'ours. Après tout c'était un pirate, fallait pas chercher plus loin. Je batit doucement en retraite, pour ne pas me faire remarquer et pour ne pas gêner. J'était quand même entre un groupe de pirates qui devait être assez en colère, *Bah quoi ? C'est pas méga enragé un pirate tiré de son sommeil ?* et un ours qui devait aussi être en colère, on était sur son territoire ou/et il avait faim et il avait recu un baton enflammé à la tête.
En tout cas si je restait là ça allait morfler. Et pas que pour moi. Car aucun des deux camps ne ferait attention à moi. Je n'était pas une alliée après tout.
C'est vrais que j'aurait aimé prêter main forte aux pirates. Ils ne m'avait pas tuer et me laissait libre d'aller et venir sur leur bateau. *Ils avaient INTERET sinon ...* Mais je n'était pas armé, et qu'est-ce qu'un pauvre jeune fille comme moi pouvait faire à un ours à main nue ? A part faire l'appât rien ... Et comme l'appât ne me plaisait pas trop, surtout que la bête pouvait me tuer d'un seul coup de ses pattes griffues. *Arrête de m'ignorer ! Je suis là moi !*
*Ferme la crétin, juste : ferme la ...*

Personne ne m'avait remarquer ou ne faisait attention à moi. Mon loup lui était rester en avant pour se battre.
Discrète j'observait le combat, impuissante et tellement inutile, je m'assit sur une pierre.
* Il me faut vraimment une arme ... c'est décidé je doit servir à quelque chose ...*

Toujours ce même gars qui répondait au nom de Stanislas, d'après l'affiche, et toujours avec sa capuche sur le tête aussi, implacable commença par quelques assauts rapides. De son côté Lencelot qui le harcelait vif et prudent il lui infligeait des morsures sanglantes. Il évitait les pattes griffues de a bête, ne voulant pas me faire souffrir si il se blessait par le lien qui nous unissait. Finalement l'ours réussit à griffer le capitaine qui lui tirait dessus avec un pistolet. Au final "le gars à la barre" qui lui enfonça une sorte d'épée dans le ventre. L'ours fut assez vite mis hos d'état de nuire en fait. Finalement la bête, au poil pourpre de sang, s'effondra au sol. Il y eut un silence puis un pirate tenta de dire quelque chose. Le capitaine gueula sur le "Singe" pour lui dire de se tère. D'ailleurs il l'appela "Le Rat". C'est son nom ? va pour Le rat ...

***

Le lendemain le froid me réveilla comme à l'habitude, aux aurores. Il était si intense que même enroulé entre les pattes de mon loup et couverte de fourrures le le ressentait. Surtout au jambes et au visage. Le me redressait en frissonnant un peu et en enviant mon deamon couvert d'une épaisse fourrure. Les pirates n'étaient pas encore levées. Sauf le "gars de la barre" qui montait la garde. Discrètement je montai sur le bateau, la sentinelle ne me fit aucune remarque. Mais bon sang pourquoi ils se traînent une fille comme moi ? Pourquoi ils ne m'abandonnent pas ici où dans l'eau glacée du nord ??
Tout en me disant que j'avais beaucoup de chance, j'attrapait une pomme. Mon coeur battait à tout rompre, surtout quand je vis les pirates se lever et se diriger vers le bateau. Heureusement pour moi personne ne semblait remarquer qu'i manquait maintenant 2 pommes dans le tonneau. Je grimpait en haut du mat pricipal pendant que Lencelot l'esprit embrumé par le sommeil allait s'affaler sur "la caisse". Arrivée au sommet j'avais légèrement plus chaud et j'étais complètement sortie de mon sommeil. Le vent soufflais dans mes cheveux mais je n'avait plus froid.

En regardant l'horizon qui s'étendait tout autour de moi je remarquai un navire. Il avançait assez vite ses voiles bleues gonflé par ce puisant vent et venait dans notre direction. Il était invisible depuis le pont à cause de l'île. Un instant je me suis prise à hésiter. Mais au final j'était décidément du côté des pirates, cette pensée me fit sourire. Puis sans perdre un instant je repérais une corde qui me permettrait de descendre plus rapidement. L'attrapant fermement je me laissait glisser. Mauvaise idée. je fut bientôt obliger de lâcher, les mains en feu. La bonne nouvelle c'est que ça allait plus vite, la mauvaise c'était que je savait pas si j'allait atterrir où me crasher. Je laissait donc mes réflexes prendre le contrôle de moi même.

Au final je me relevait un peu secouée, j'avait enchaîner mon atterrissage sur les pieds par une roulade. Sans me poser plus de question je bondit en direction de la barre. Une fois arrivée je me plantait devant le "gars de la barre" le rouge aux joues et en bégayant :

- Heu ... y..ya un batttttteau avec des voiles bleues .... il vient vers nous ...

EDIT : tu sais pas lire donc j'ai adapté à ta version Razz
Mais si tu réfléchis je n'avais pas le droit de te faire monter sur le bateau alors que tu était à terre.


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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyMer 23 Jan - 17:25




Le Voleur et la Mer
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Stanislas, allongé sur sa couchette, lisait un roman. Le froid était désormais constant et les obligeaient à porter un surplus de vêtements chauds. Même Kale s'était résigné, et s'était affublé d'une légère veste en toile beige. Il restait à la barre en sifflotant, l'air joyeux, son daemon sur l'épaule, tandis que les autres autour de lui étaient gelés jusqu'à la moelle. Suivant des yeux la carte représentée dans son livre, le capitaine réfléchissait. A tout et à rien. Mais surtout à tout. Que fallait-il faire ? La laisser à Riften, ou la garder avec eux ? La tuer ou la garder en vie ? Après avoir relu une vingtaine de fois la même ligne, Stanislas décida que ce n'était pas le meilleur moyen de s'occuper l'esprit. La griffure le faisait encore souffrir, mais le croc d'ours posé sur la table, signe de sa vengeance, était un de meilleurs remèdes qu'il ai jamais connu. Il faut dire aussi que se soigner n'était pas la chose qu'il ai le plus fait dans sa vie. Décidant d'aller prendre l'air, il sortit de sa cabine. La jeune fille gesticulait devant Kale, rouge comme une tomate.

- Heu ... y..ya un batttttteau avec des voiles bleues .... il vient vers nous ...

Voyant le bateau, Stanislas lança un flot de jurons que nous ne répéteront pas, pour le bien de tous. Nous en retiendront tout de même que Le Rat, qui s'était endormi, failli finir à la mer. Stanislas était trèéés en colère. Et personne ne voulait le contredire. Avec son air hargneux, son sabre à la main et ses cheveux en pétard, il ne ressemblait en rien au voleur d'avant. Une lueur un peu folle brillait au fond de ses yeux. Presque aussitôt, Kedatt s'envola, volant à la manière d'un faucon de proie vers le navire aux voiles bleus. Se posant sur la barre, il en changea la direction : le navire se dirigeait vers eux. Mais, étonnamment, un air de douce folie et d'amusement enfantin venait d'envahir le visage de Stan. Il avait ses raisons de détester autant les gardes royals.

- 100 points la tête, 50 un membre et 150 le coeur, prêt ?!

Et, d'un air super classe, il courut vers la rambarde, s'en servit d'appui et sauta sur l'autre navire.
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyDim 27 Jan - 17:34

Au moment ou j'avais dit ça, le capitaine m'avait entendue et avait lancé tellement d'injures je le regardais les yeux ronds. Assez admirative d'ailleurs il avait réussit, déjà à ne pas se répéter, à me faire frissonner, à me donner envie de vomir, de me suicider, de me tapir dans un tout petit trou et de ne jamais en sortir, ...etc... bref heureusement que ces mots n'étaient pas pour moi ... enfin, je l'espérais du moins, après tout je les avais prévenus, non ? En tout cas il devait vraiment être en colère.
Effectivement, "Le Rat faillit" mourir noyé. A l'avenir je lui rendrais sa longue vue, c'était surement parce que c'était pas lui qui avait prévenus que la faute lui revenait ... c'était assez injuste, mais digne d'un pirate. Lorsque le petit deamon griffon s'envola vers le bateau aux voiles bleues les pirates, réunis sur le pont entre les deux escaliers menant à la barre, réagirent comme si ils avaient tous compris ce que leurs capitaine avait en tête.

Et je vis apparaitre dans leur mains de nombreuses armes de toutes sortes, mais qui semblaient toutes plus dangereuses les unes que les autres. On pouvait dire que j'étais pas très rassurée. Ceux qui n'avaient pas d'armes sur eux allèrent en chercher une, dans un compartiment juste derrière le groupe. Le reste attendait la suite des ordres, puis je me rendit compte que je faisait un peu tache, près de la barre. Le résistant regardait le bateau, et "le gars à la barre très baraqué" devait être le second. J'avait rien à foutre là. Et comme personne ne semblait faire attention à la jeune fille en blanc, qui était accessoirement passagère clandestine, située à gauche de la barre, je m'éclipsai discrètement par l'escalier à l'opposée du regroupement.

J'avais pour intention de chopper une arme et prendre sans top me faire remarquer part à la baston.
En arrivant près de la porte de la réserve d'arme je vis brusquement que le bateau aux voiles bleus à droite. Il était très proche de celui des pirates et plus gros aussi.

- 100 points la tête, 50 un membre et 150 le coeur, prêt ?!

Je tournais la tête vers le capitaine. En le voyant à nouveau de face il semblais en proie à la folie et ses yeux faisaient carrément fliqper (oh zut ! faute de frappe xD). A demis morte de rire à demis admiratrice, je souris.
*Nimporte quoi ...*
*Quoi ? Kés'quis'passe ?*
*T'est paré pour un joyeux bain de sang ?*
*Toujours !*
*Vraiment ... je dois être la seule saine d'espris par ici ...*
*Ah ? tu t'aprétait pas à aller chercher (en douce) une arme ?*
*Pas faux*

Je laissais échapper un petit rire et m'engouffrais silencieusement dans le placard aux armes. Je ne m'étais pas trompée. Il était remplis d'armes, de toutes sortes, de toutes tailles les lames brillaient à la faible lumière de la pièce. Avisant une rangée d'arcs, j'en choisis un qui me paraissait être le meilleur, puis maladroitement je pris deux carquois. Maladroitement car je heurtai quelque chose qui me retomba sur la tête. Je murmurait un petit "aie" et pour le fun un des jurons du pirate qui me paraissait le moins révoltant (note que le niveau minimum est assez élevé quand même). Je ramassais le long bâton avant de me rendre comte que c'était une lance et que j'aurais pus m'ouvrir le carne si j'avais été un peu plus en retrait. Tremblante, je remis donc l'objet en place et me dirigeait vers la sortie.

C'est alors que j'entendis un concert de hurlement humains et de cris d'animaux. Je sortit de la pièce juste à temps pour voir le capitaine bondir d'un bateau à l'autre. Un instant je crus qu'il allait tomber à l'eau, en effet 3 mètres séparaient les deux embarcations. Mais il se jeta dans la foule d'hommes vêtus de bleu, assortis à leur voile et leurs pavillon. Le reste de l'équipage de pirate, les épées vers le ciel, se jeta sur le navire. Mon crétin de loup était en première ligne, et il participait joyeusement aux cris des pirates avec son grognement féroce. De la fumée blanche sortaient de leurs bouche, et nombre d'entre eux utilisait des cordes pour se balancer d'un bateaux à un autre. Je repérais d'ailleurs Le Rat qui était suspendu à sa corde comme un singe, ce fut le seul à changer de corde pour rester dans les airs sur le bateau ennemis. Certains deamon et le chien restaient sur le bateau, à l'affût comme pour le garder.

J'étais en retard. Le plus rapidement possible je grimpais en haut un mat, d'ici j'avais une vue d'ensemble. Les pirates et les damons se bâtaient contre des hommes, de bleu vêtus, qui étaient beaucoup, beaucoup plus nombreux qu'eux. Déjà je sentais une douleur à l'épaule droite, Lencelot se bâtais contre des deamons-chien de l'équipage bleu, en un clin d'oeil il en avait déjà tué 4, leurs humains criaient et s'effondraient à terre pendant que les chiens explosaient en une poussière dorée. Evidement ce n'était pas le seul, sur le pont de ce navire ennemi c'était un véritable feu d'artifice. Les armes épées s'entrechoquaient et des hurlement de douleur et de rage se faisaient entendre. La prote d'une cabine en hauteur s'ouvrit, et une dizaine d'archer accompagnés de leurs deamons faucons.

Sans même réfléchir plus d'une seconde je décochais une flèche. Ils allaient profiter du fait que l'équipage était occuper à se battre au corps à corps pour en avoir quelques uns. Je tirais une deuxième flèche. Apparemment ils ne furent pas le moins du monde déconcentré par la flèche figée dans le coeur de leurs compagnons.
*Bah quoi ça vaut plus de points non ?*
Ils finirent de s'aligner comme une mécanique bien huilée pendant que je faisait exploser un troisième faucon. Ils marchaient carrément sur les corps des morts ... Ils laissèrent passer un homme possédant un costume vert, avec des cheveux et une moustache blanche, lui par contre il avait une armure ... d'un métal vert avec un sceau sur la poitrine que je ne reconnaissait pas. Il monta sur le torse d'un cadavre suivi de son deamon-Iguane, leva un bras  et commença à lancer un ordre. "Arch ..."
*Trop tard mon vieux ...*
Ma flèche était dans sa bouche et avait transpercé sa gorge. Il tomba en arrière. C'est à ce moment là, enfin que ces hommes se tournèrent vers moi, j'avais eut le temps d'en avoir un cinquième, puis je me laissait tomber à plat ventre sur les planches. J'étais trop en hauteur pour qu'ils puissent m'avoir, et les flèches finirent plantés dans la plate forme sur laquelle je me tenais. Heureusement ils étaient con et tiraient tous en même temps, ce qui me permis, pendant qu'ils réencochaient de me redresser d'en avoir un septième et un huitième. Il n'en restait donc que deux. Et je pus aisément esquiver leurs projectiles en bondissant sur le côté en même temps que j'encochais ma neuvième flèche. Et c'est ainsi que périrent les deux derniers tireurs visibles des bleus.

De nombreuses douleurs sans grand intérêt m'avaient assailles pendant je tirais. Mon regard alla donc sur mon imbécile de loup. Sa gueule était devenus rouge, dégoulinante de bave et de sang, son pelage aussi. Pendant que nous parlions par la pensée je continuais à décocher des flèches aux endroit où j'était sure de ne pas piquer de proie au pirates pendant que Lencelot bondissait tel le démon blanc sur les chiens les griffes et les crocs s'entrechoquaient mais l'immense loups finissait toujours par les faire exploser entre ses mâchoires et lui laissait toujours plus de sang sur la bouche. Heureusement que c'était pas mon ennemi.
*J'suis à 1150 points !*
*Menteur tu sais pas compter !*
* ... Si mais j'ai arrêté au 27e et toi ?*
* Moi je jouerait pas temps que yaura pas de bonus ! Du genre des trucs orignaux comme dans la bouche sans toucher les dents !*
*Pff et on dit que c'est moi qui suis pas saint d'esprit ...*


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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyMer 30 Jan - 23:35




Le Voleur et la Mer
(Plus une clandestine, l'équipage et le chien)



Alors que ses hommes attaquaient le navire, Stanislas, ayant semé le trouble, la peur et la discorde dans les rangs ennemis, s'amusait, tout simplement, lançant des exclamations de ci de là. "Ouh, Ah, Eh, Oh, billie ! Ouh, Ninja ! Et hop, galipette !" cetera, oubliant pour un temps la douleur dans son bras. L'adrénaline. Voila le remède à tout les maux ! Les ennemis tombaient devant lui, et ceux qui fuyait était achevés d'un coup de pistolet à silex dans le dos. Oui, c'était traître. Oui, il s'en fichait. Alors qu'il s'amusait encore plus, un loup blanc sauta sur le soldat royal en face de lui. Tiens, Kimy était de la partie aussi ! Levant la tête, il la repéra, tirant du mieux qu'elle pouvait sur les ennemis. Stanislas rit et poussa un cri, mélange de joie, de rage, et d'un cri de guerre, puis son sabre et lui se remirent à danser en une synchronisation parfaite, faisant tournoyer son sabre avec une grâce éblouissante. Vraiment, Le Voleur aurait fait un très bon soldat, s'il s'était engagé. Ou peut-être même un escrimeur !

Et puis, la danse s'arrêta. Stanislas resta là, au milieu des cadavres, quand il se dirigea agilement vers la cabine du capitaine, tandis que ses hommes pillaient le bateau. Et il avait raison. Assis sur sa couchette, droit et regardant fièrement devant l'adversaire, se trouvait le capitaine de ce navire de guerre, en uniforme royal. Stan enleva sa capuche et posa son sabre sur la table pendant que l'homme le regardait venir et se levait. Et, aussi étonnant que cela puis-ce paraitre, ils se serrèrent la main, comme deux amis de longue date.

- C'est un honneur de vous rencontrer, Stanislas Hankou
dit l'homme dans un sourire.

- Moi de même, Capitaine Davy Curtis.
répondit le voleur sur un ton amical.

Après cette poignée de main, le prénommé Davy retourna s'asseoir sur sa couchette. Stanislas s'assit à ses côtés.

- Vous comprenez ce qui va se passer, n'est ce pas ? Sachez que j'en suis désolé... Croyez-moi...
ajouta t'il en soupirant, tandis que Davy Curtis souriait.

- A vrai dire, j'aimerais mourir avec mon bateau. Vous comprenez, n'est ce pas ? Il sourit tristement, puis repris, Et j'ai un service à vous demander. Voyez-vous, ma femme, Barbara, m'attend au port... Elle est enceinte. La prêtresse dit que ce sera un garçon, donc ce sera surement une fille !
Ajouta-t-il dans un sanglot, alors que Stanislas lui posait la main sur l'épaule, compatissant.

- J'écrirais moi même à votre femme, et je lui expliquerais ce qui s'est passé. Et je veillerais sur votre fille, j'en fais le serment !

Puis il se leva, et pris le portrait de la femme que lui tendais l'homme. Il avait l'air apaisé, et cela fit sourire Stanislas, qui ouvrit la porte et quitta la cabine.

- Puisse les dieux vous conduire en milles océans, Davy Curtis. J'espère devenir aussi courageux que vous, mon Capitaine !

- Puisse les dieux et moi-même veiller sur toi, camarade d'océan ! Ce fut un honneur de te rencontrer !

- Ce fut un plaisir pour moi aussi, Capitaine !

----

Quelques minutes plus tard, la Chimère reprenait le large, tandis que l'équipage criait à Stanislas de faire demi-tour et de reprendre ce navire, tout en se demandant pourquoi. Lui, un air dur et peu commode sur le visage, digne du rang de capitaine qu'il avait, était à la barre et regardait la mer devant lui. Quelques secondes plus tard, l'étincelle toucha la poudre stockées dans les caves, et le bateau de celui qui avait été le Capitaine Davy Curtis sombra dans l'océan. . Non, il ne trahirais jamais son serment. Ni aucun autre d'ailleurs. Le portrait de la jeune femme glissé dans une poche intérieur de sa tenue de voleur/assassin, il en sentait le poids s'ajouter sur ses épaules. Tant de souffrances et de tristesses... Tout ça par sa faute... Non, vraiment, la guerre n'était pas belle. Aucune animosité, aucun drapeau ne pourrait le séparer de ces hommes de foi, de coeur et de loyauté, que seul opposait un choix. Cet homme était son ami. Aujourd'hui, Stanislas en était devenu le meurtrier. Et dieu sait que personne n'aurait jamais voulu tuer ses amis.

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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyVen 15 Fév - 20:03

HRP: Bah alors c'est le dernier des imbéciles, il est pas obliger de faire ça ... J'ai vraiment rien pigé. Enfin bref ... on s'en fout après tout ... Au fait ya au moins un des pirates est mort nan ?

Enivrée par la soif de sang de mon loup de continuais à décocher mes flèches. Parfois le lien qui me reliais à mon loup était si fort que je voyais par ses yeux et qu'il voyais par les miens. Je sentais un liquide chaud couler le long de ma mâchoire et mes dents se planter dans la chair nue. Parfois cette sensation était si forte que je me surpris à essuyer ma bouche du revers de la manche. Mais le sang n'y était pas ... J'était trop proche de l'esprit du loup, trop fort trop fou et tellement agréable portant. Puis tout s'arrêta. Ma truffe n'était plus plongée dans le sang. Il n'y avais plus d'ennemis, tout était finit. Je repris possession de mon corps.
*Alors ça t'a plu ?*
J'avais juste l'impression que j'allais vomir. Je ne savais pas combien de flèches j'avais décoché, mais j'avais pioché dans le deuxième carquois. Quelques images me revenaient, mais je n'arrivais pas à ordonner ma pensée.
Je m'assit au bord de la plate forme les jambes dans le vide. J'avais tué. Et je ne ressentais rien ...
Sous moi les pirates pillaient le navire et faisaient des allés retours entre l'embarcation des pirates et celle à la voile bleu. Lencelot avait dégoté un énorme morceau de viande. Un rire m'échappa. Il était vraiment con quand même ...
Une fois passé Sur l'autre bateau il commença à se goinfrer.

Le yeux dans le vide je restait quelques instants à rêvasser en tripotant l'une de mes mèches de cheveux. Puis je jetait un regard à mon arme. Qui n'était pas la mienne d'ailleurs. Concentrée je vérifiais qu'il était toujours en parfait état, cette fois j'était sure à 1OO% qu'il n'avais rien. Par contre il manquais un très grand nombre de flèches ... temps pis elles n'étaient pas gaspillées ...

Au moment où j'envisageais d'aller les récupère sur l'autre bateau les deux embarcations se séparèrent. Debout au sommet de ce mat je regardais le bateau aux voiles bleu rapetisser. Puis il explosa, littéralement. Et je détournais les yeux. Et descendit pour aller remetre l'arme et les carquois empruntés dans la réserve d'arme. En en faisant tomber quelques unes au passage ... Evidement ...

- En fait c'était qui ces humains ?

Lencelot venais d'adresser la parole au loup d'un des pirates. Celui qu'il avait brutalement envoyer balader la première fois. Mais ils venaient de combattre cote à côte, et mon deamon lui avait proposer une part de viande. Autant se taper la discute. Et c'est vrais que j'était pas au courant non plus. Le loup expliqua que c'était des gardes royaux au service du gouvernement du pays. Et que ben comme l'équipage de pirate était contre le gouvernement ... ben ils se faisaient la gueguerre, et puis voilà ...

Ok donc le bleu était le symbole du gouvernement ... Il étaient habillées de bleu les gardes de la cité d'où le bateau était partit ? Je ne m'en souvenais plus. Tout comme le nom de la ville d'ailleurs ...


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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyMer 20 Mar - 15:42




Le Voleur et la Mer
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Stanislas, les yeux rivés sur l'océan, l'air fermé et les mâchoires serrées, tenu la barre deux jours durant. Il ne prononça pas un mot. Son regard restait posé sur l'immensité aqueuse qui entourait son bateau. L'ambiance à bord changea aussi. Tous se montrait froids, renfermés ; les plaisanteries ne fusaient plus comme au début du voyage. Souvent, l'homme à la barre se mettait à marmonner, avant de s'arrêter brutalement, parfois même en plein milieu d'un mot. Mais il était rare que ses mots forment des phrases. Il régnait une telle fraternité entre l'équipage du bateau qu'ils n'avaient point besoins de discuter pour se comprendre. La parole semblait avoir été interdite à bord.

Le troisième jour, la mer fut particulièrement mauvaise, et le bateau fut entourée d'une nappe de brouillard infranchissable. Mais cela ne sembla pas inquiéter le capitaine, qui continua le trajet. Et puis le navire arriva en vue de Faillaise. La ville, parsemée de-ci de-là par des points lumineux, torches indiquant les rues, était nettement plus petite que Solitude, et semblait bien plus inhospitalière. Le brouillard et le froid semblait stagner autour de cet endroit, et le capitaine profita de cette purée de pois marine pour dissimuler son bateau. Il savait précisément ce qu'il faisait. Passant au large du port, il ne s'y arrêta pas. Du moins, dans une sorte d’entrepôt de bois, posé sur l'eau et non loin de la ville. Ils étaient arrivés à Riften. Restait maintenant à se débarrasser de la jeune fille. Ce ne fut que quand le navire fut complètement à l'abri qui Stanislas relâcha pour la première fois la barre. Ses mains étaient douloureuses, mais il s'en fichait. Il entra dans sa cabine, ferma la porte à clef et, allongé sur son lit, les bras croisés derrière la tête, il observa les portraits de ses modèles. Mais son regard ne se posa pas une seule fois sur les portraits positionnés juste en dessous.
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyLun 24 Juin - 2:30

Après l'incident du bateau du gouvernement, l'atmosphère du bateau changea. Je n'avais pas compris pourquoi, ça devait être la routine pour eux non ? Alors pourquoi ? En tout cas l'avantage c'est que personne ne s'intéressait à moi, et donc ne m'obligeait à m'exprimer par la voix. N'empêche que c'était vachement stressant. Ils ne jouaient même plus aux cartes ni aux dés ... Je préférais avant. Avec Lencelot on restait à l'avent du navire, personne ne passait par là, on pouvait voir ce qui nous attendait devant et je pouvais faire la conne sur la proue. 
Le rat m'avait bien fait comprendre que c'était plus le moment de jouer aux apprenties pirates. Dommage, ça me plaisais bien, j'avais l'impression de doucement devenir quelqu'un. Alors que maintenant, plus ça allait, plus je me sentais disparaitre. Je ne servais plus à rien. Je n'étais plus rien. Et dans ma mémoire tout n'était que vide et blanc, déjà un néant aspirait des partie de ma nouvelle mémoire. J'étais vachement affectée par mon état de profiteuse, contrainte par la faim à réclamer de la nourriture, j'avais réussit, avec l'aide de Lencelot a en avoir une petite ration. Et c'était vraiment désagréable de rien faire, et survivre quand même ... grâce aux autres.
 
En observant les pirates et leurs deamon je remarquais qu'ils avaient en général le même caractère et chacun une existence à la fois liée et détachée. Comme deux être à part entière. Liée par le corps et déliés par l'esprit, ils s'endormaient ensemble par exemple.
Alors que Lencelot et moi étions totalement à l'opposés, et on ne domait pas en même temps. Je n'était que faiblesse et vulnérabilité, lui il n'était que force et indestructibilité. Moi j'étais mentalement trop proche de mon Loup, presque aspirée par son esprit trop puissant. Je ne faisais pas le poids, je ne m'imposais pas, et parfois je me fondais dans son être et je disparaissais. C'était une sensation horrible, j'en faisais des cauchemars, des hurlement et des larmes. Quand ça m'arrivais j'avais l'impression de mourir, et d'être réduite au néant qui aspirait ma mémoire. Mon loup ne le faisait pas exprès, et il m'encourageait souvent à m'affirmer. En trois jours il avait réussit à me faire hurler 2 fois des injures piochés dans l'inépuisable répertoire du capitaine ... D'ont j'avait oublié le nom. Ils ne s'appelaient pas par leurs prénoms, ça aidait pas. De toute façon ils ne parlaient pas tout court.

Après trois jours de réflexion et de souffrance à petit feu. Le bateau accostât. Non loin de ce ce qui me paraissait être une ville. Le brouillard était si épais que seule les torches faisait deviner la ville. C'était le moment, il fallait qu'on se barre en vitesse. Ça me faisait un peu mal, Le bateau et le capitaine me rappelaient un peu que j'était vivante, que j'existait, que je n'était pas juste mon loup. En particulier le mat, là où mon deamon ne pouvait pas me suivre.

*Allez pti' loup on se fait la malle !*
*Ouais, fillons avant d'être obliger de payer la traversée.*


La nuit était tombée, nous n'étions que deux ombres. Le bateau était amarré dans un entrepôt, caché à la vue des gens "légaux". Les torches du bateau n'avaient pas été allumés pour ne pas être repérés. Il n'y en avait qu'une près de l'entrée dans les cabines et une autre devant le compartiment aux d'armes. Mon loup bondit sur la terre ferme et se roula dans la poussière de plaisir. Je sourit en le voyant et m'apprêta à le rejoindre, mais je me pris les pieds dans quelque chose. Et bascula par dessus bord avec un cris de surprise. Heureusement que le bateau était à peu près au niveau du quais sinon je finissait à la flotte. En une seconde j'était à nouveaux sur pieds et je regardais de qui m'avait fait trébucher. Je marmonnais un juron en reconnaissait l'arbalète qu'avait jeté le capitaine dans un coin lorsque l'on m'avais découverte. Elle était maintenant dans un salle état. 


- Qui va là ?


Et merde je reconnaissait une voix de l'un des pirates de l'équipage. Le bateau était si silencieux et il avait parler si fort que tout le monde avait du l'entendre. Paniquée, le coeur à 300 à la minute et les larmes aux yeux, je me figeait d e terreur. 
Lencelot poussa un grondement roque, il était en rogne. 3 jours sans chasser, se battre et en étant impuissant face au mal qui me rongeait le cerveau. Il était prêt à exploser. Il se plaça devant moi pour me protéger, ses poils étaient hérissés et se gueule était déformé dans une grimace de rage découvrant ses crocs. 


*Barre toi je les retiends ! Ils vont pas nous faire chier je peu te le dire moi !*


Tristement je passait ma main dans sa fourrure, déjà les autres pirates faisaient irruption sur le pont. Ma main me paraissait tout d'un coup extrêmement fantomatique. Et si ... Je n'existait pas ? Non, c'était moi qu avait poussée ce cri qui avait alerté les pirates, Lencelot seul se serait enfuis avec aisance. 


*Non, ils nous rattraperaient et ils nous tueraient ...*


À ce moment une porte s'ouvrit ...
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyLun 19 Aoû - 14:45




Le Voleur et la Mer
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Stanislas avait fait un rêve. S'étant assoupi quelques instants, il l'avait vue. Elle. Et puis tout s'était transformé en cauchemar. Réveillé en sursaut, il s'assit et entreprit de faire le vide dans sa tête. En vain. Bon, reprenons. Il fallait se débarrasser de cette fille, se rendre à la Souricière, puis refaire le plein, et voir l'avancée des rebelles... Arf, une journée bien trop remplie. En se relevant, il attrapa son épée et l'attacha à sa taille tout en se dirigeant vers la porte. En effet, un barouf du diable se faisait entendre, en plus de grognements menaçants.

En poussant la porte, sa capuche sur les yeux, le Marin vit de suite ce qui se passait. C'était encore la passagère clandestine. Elle essayait donc de s'enfuir. Et son acariâtre daemon l'aidait. Et maintenant, la moitié de l'équipage était réveillé. Il fallait réfléchir, vite ! S'installant au milieu du bateau, il se tourna vers la jeune femme :

- Eh bien, tu voulais nous fausser compagnie ?

Il avait prit un ton amical et enjoué, mais ses yeux d'émeraudes trahissaient le contraire. Il était en proie à de sombres choses, et cela le rongeait, intérieurement. Mais il réfléchissait. La tuer le répugnait. La faire tuer aussi. Il n'était pas spécialement lié à elle, mais cela le dérangeait. Et puis une idée lui vint.

- Tu sais que tu te fera tuer si tu sors ? Sans être au courant des rondes des gardes, tu es morte.

Derrière lui, Kale regardait la jeune femme, l'air sombre et renfermé. C'était très effrayant de voir les changements soudains d'humeurs dont il était capable à certains moments. Et puis notre Voleur eut une idée. Il lança un sourire en coin et sauta par dessus la rambarde. Kedatt, quand à lui, était perché sur un tonneau devant la porte d'entrée. Il attendait la suite sagement, libre des contraintes qui accablait son âme-soeur.

- Si tu reste ici, tu es morte. Si tu sors, tu es morte. Alors laisse-moi te conduire quelque part. Là, tu ira ennuyer d'autre personne et tu ne sera plus de mon ressort. D'accord ? De toute façon, tu n'as pas le choix.

Il avait parlé fermement, mais calmement. Réellement, il ne voulait pas lui faire de mal. Mais il ne fallait pas risquer qu'elle parle. Où ce serait la fin de tout. Ne savait-elle pas qu'elle détenait la clef de la révolution maintenant ? Rah, mais quelle idée stupide il avait eu de la prendre avec eux !!!


(en fait je change d'avis, j'ai un beau galion xDD)
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyLun 19 Aoû - 20:15

C'était monseigneur le capitaine qui avait ouvert la porte. Toujours avec sa capuche sur les yeux. Franchement je préférait quand il éclatait la tronche des gilets bleus. Maintenant, il semblait carrément pas dans son assiette ... Il s'assit sur un tas de caisses qui lui faisait comme un étrange trône.

- Eh bien, tu voulais nous fausser compagnie ?

Son ton était trop sympathique et amusé pour être réel. Depuis le début il avait toujours été un peu bourrin ... Pourquoi changer ? Il voulait quoi ? Je le laissait parler sans bouger, à la fois curieuse et intimidée. Tout le contraire de mon loup qui ne cherchait que le rapport de force.

- Laisse nous partir sans faire d'histoire ! T'a deux boulets en moins ! T'est pas content ? Pourriture !

Lencelot avait presque rugit ces paroles ... Si bien que quelques pirates firent un léger pas en arrière et grand nombre de deamons se hérissèrent. Le grand pirate baraqué qui devait être le second se tenait un peu en retrait de son capitaine l'air sérieux et menacent. Le pirate resta impassible aux sympathiques propos de mon charmant louveteau, bien que d'après moi il les avait compris, il ne lui jeta même pas un coup d'oeil, c'était à moi qu'il parlait. Mais je n'arrivais pas à soutenir son regard alors je fixait mes bottes. Les cheveux dans les yeux.
Cette attention me faisait du bien, elle me faisait exister. J'enfouis cette sensation au fond de mon être pour ne pas l'oublier et la cacher à mon frère d'âme. Malgré cela je sentit quand même mes joues se réchauffer.

- Tu sais que tu te fera tuer si tu sors ? Sans être au courant des rondes des gardes, tu es morte.

*C'est pas lui qui voulait nous jeter par dessus bord au début ?*

Le fait d'être ignorée rendait mon deamon  encore plus en rogne qu'il ne l'était déjà. Pour nous on était deux, au même niveau, limite moi en dessous. Une vague de colère déferla sur moi, si bien que je relevait la tête une lueur insolente dans mon oeil vert-de-gris. Lencelot tentait d'atteindre le pirate par moi. Il poussait sa rage contre mon âme pour l'y implanter et nous défendre.
Mais j'était trop concentrée sur le pourquoi du comment pour lui laisser la place. Et puis j'était aussi un peu indignée. Mais merde quoi ! Laisse nous on peu se débrouiller touts seuls ! Pourquoi tu fait ça ? J'ai jamais rien demandé ! Et puis on est pas recherchés nous ! C'est plutôt pour vous que c'est dangereux ! Je leur dit que je me suis paumée à tes pauv'gardes et que je cherche la maison de mon frère ... J'ai pas une tête de délinquante si ?
Mais après avoir retourné ses paroles dans ma tête si il me disait ça, il y avait une raison. Et ma tête retomba.

Parce que si ils se foutaient totalement de ma survie il m'auraient dit "merci au revoir" et je serais allée gentiment mourir auprès des bleus. Si ça se trouve les "gardes" tiraient sur tout ce qui bougeait ... Mais pourquoi ces pirates me gardaient en vie putain ? Je ne sait pas qui je suis, ils suffirait de me faire disparaitre sans laisser de trace. Non ? C'est à ce moment là que je me suis souvenue. L'affiche ! : "Stanislas le résistant" c'était ça ! Il était contre ce qui ce passait politiquement parlant dans ce monde de tarés ! Et p'tèt bien que dans ce monde de tarés justement les innocents étaient éliminés sans scrupule ? Pour une raison de merde ? Comme "ben il gênait quoi". C'était pour ça qu'ils ne voulaient pas me tuer. Pour pas faire comme eux ... J'avait quand même une chance sur cinq d'avoir raison. Mais je trouvais mon idée plus probable que les quatre autres qui avaient germés dans ma tête.

- Si tu reste ici, tu es morte. Si tu sors, tu es morte. Alors laisse-moi te conduire quelque part. Là, tu ira ennuyer d'autre personne et tu ne sera plus de mon ressort. D'accord ? De toute façon, tu n'as pas le choix.

- Carrément qu'on à le choix ! T'approche pas !
Cette fois même moi je l'ignorait. Trop concentré sur mon raisonnement.
Oui il avait une bonne raison pour faire tout ça ... Je sais ou est amarré leur bateau ! Ils ne veulent pas que je tombe entre les mains des bleus et que je raconte tout ! N'empêche que si ils veulent pas tuer les innocents ils ont qu'a déplacer leur bateau ... Mais peu être que cet endroit est stratégique ? Au final dans ma logique la seule chose que je n'expliquait pas c'est pourquoi ils m'avaient embarqué ? Enfin, pourquoi ils ne m'avais pas débarqué ?  
Pendant que mon cerveau carburait  le pirate avait quitté son bateau pour se rapprocher de nous. Je retint mon deamon juste au bon moment.
* Hey crétin !*
*Quoi ?*
*Calmos, d'après moi on est du bon côté. Laisse le guider, et voir ce qu'il veut, au pire tu est là nan ?*
*Ouais ... d'accord, mais si madame la détective se goure ...*
*Oui, oui *

Peu être qu'il avait planifier tout ça depuis le début ? Peu être que comme je n'avait ni famille ni amis à qui me rattacher il pouvait faire en sorte que je soit plutôt de son côté que du côté des bleus. Mieux nous intégrer en espions. C'est le fait "d'aller ennuyer quelqu'un d'autre" qui me mis sur cette voie. Cette pensée me fit sourire : n'importe quoi ... Je délirait totalement. Il à juste fait la seule erreur de sa carrière de pirate.

Le lui lançait un pauvre regard plein de confiance, d'espoir et de peur. Cette fois Lencelot était loin désormais et j'avais repris mon véritable tempérament. Ok ben j'était prête à le suivre si il voulait. Lorsqu'il se dirigea vers la sortie de l'entrepôt abandonnée je lui emboîtais le pas. Comme il ne me surveillait pas je me retournais vers le navire et jetait un regard d'adieu à mon mat préféré. La le Rat leva la main et me fit un clin d'oeil. Je me retournait bien vite et rattrapait en courant le pirate qui marchait vite.

(Je suis d'accord avec toi un beau bateau ya qu'ça d'vrai ^^ Tu doit te dire "Putain et voilà maintenant elle va recommencer à me faire chier pour une réponse" et tu aura raison xD Mais avoues que tu l'a fait en même pas 5 minutes ton post ;P)
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Stanislas Hankou
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Stanislas Hankou

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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyMar 20 Aoû - 18:12




Le Voleur et la Mer
(Plus une clandestine, l'équipage et le chien)



Faillaise était plongée dans le noir et la brume. A certains endroits, on distinguait les lueurs des torches. Stanislas avait lentement ouvert la porte en bois de l’entrepôt, et s'était glissé à l’extérieur dans un mouvement de brume. Accroupi sur les pavés mal posés du dock, il écoutait les bruits de pas qui s'éloignaient devant eux. D'un mouvement de tête, il ordonna à son daemon de voler en avant, et de les prévenir au cas où. Même si les gardes faisaient des rondes la plupart du temps, il arrivait qu'ils décident de partir à l'aventure et de sortir de leur boucle habituelle. Ah les crétins. Levant la tête, le Voleur aperçu au loin les lumières de la ville. C'était dans cette direction qu'ils devaient se rendre. Regardant si la jeune femme le suivait, Stanislas se redressa et attendit, immobile, des informations de son daemon. Celles-ci vinrent par télépathie. Tout allait bien.

- Allez, suis-moi.

Et sans attendre de réponses, il avança dans l'allée. Tout le monde aurait pu croire qu'il allait continuer à marcher droit mais, avec toute l'adresse d'assassin et de voleur dont il était muni, et peut-être plus, il glissa d'un coup sur la gauche, s'engouffrant dans un passage assez étroit entre deux bâtiments. S'aidant de sa main droite, il gardait son bras gauche contre lui, car la douleur de la griffure d 'ours n'était pas partie, et semblait perdu dans ses pensées. Il se retournait cependant de temps à autre pour voir si ils les suivaient.
Ils étaient arrivés de l'autre côté des bâtiments, et une route montait jusqu'aux murailles de la ville.

Et puis Kedatt l'avertit brusquement. La muraille était surveillée. Par le double des gardes habituels. De nouvelles mesures de sécurités avaient bien évidemment été mises en place depuis sa dernière "visite", où il avait carrément fait écrouler un pan de la muraille Ouest du château du seigneur de la ville. Il faut dire aussi et préciser qu'il l'avait mérité. Le château autant que le seigneur. Enfin bref, revenons en à nos courgettes. Son plan A était mort, mais le B marchait encore.

- Bon, écoute ; les portes sont surveillées. J'y serais entré facilement mais pas avec toi. Donc on va passer par un autre chemin. Peu ragoutant du point de vue féminin.


*
**


Au lieu de continuer sur la route, la joyeuse compagnie s'était dissimulé dans la brume et avait longé la côte. Jusqu'à arriver à un endroit peu ragoutant, comme disait Stanislas. Normalement, l'entrée de la Sourcière était par la vieille prison, abandonnée quand la nouvelle avait été déménagée dans le chateau. Mais si on ne pouvait pas accéder à la ville, on ne pouvait pas accéder à la prison. Il fallait donc passer par une des autres entrées de cette planque. A savoir par les égouts. Un liquide marron et pâteux coulait lentement d'une bouche, enfin d'un trou de 2 mètres de hauteur, l'entrée des égouts. En faisant des bulles. Et s'était franchement dégueu.

- Alors, prête ?

Lui lança t'il sarcastiquement avant de s'enfoncer dans les profondeurs peu ragoutantes.
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Kimy
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyMer 21 Aoû - 16:08

HRP: Je ne sais pas ce qui aurais été e plus marrent entre : Stanislas essayant désespérément de faire passer une gamine et un énorme loup blanc par la porte principale au nez et à la barbe des gardes ou bien Stanislas traversant les égouts ... mais la première option état quand même la plus classe ... honte à toi Razz


Notre guide est sortit par une petite porte discrète à l'arrière de l'entrepôt. La brume était si épaisse que l'on ne voyait pas à deux mètres et que les mouvement brusques l'agitait de façon assez impressionnante. Une végétation sauvage avait envahis l'extérieur. D'après Lencelot le bateau était aussi camouflé par une plante qui proliférais à cet endroit et qui était extrêmement odorante. Cette dernière empêchait aussi mon loup de repérer les gardes grâce à son odorat. Pendant que le pirate envoyait son deamon en éclaireur Lencelot et moi nous nous sommes tapis sur ce parterre d'herbes pour camoufler notre odeur. Les gardes devaient forcément avoir des chiens pour deamon il ne fallait pas se laisser trahir.

- Allez, suis-moi.

Apparemment tout allait bien. Je lui ai emboîté le pas et Lencelot a fait de même.
*Et lui ? Ils vont pas le sentir ?*
*Pour une raison que j'ignore la seule chose qu'il sent c'est la mer, il ne se fera pas repérer ...*

Nous nous sommes engagé sur une vielle allée, mais a peine avions nous fait quelques pas que déjà le pirate s'est engouffré, rapide comme l'éclair, entre deux bâtiments. Un humain y passait sans problème il lui suffisait de s'y glisser de coté mais les larges épaules de mon deamon ne passaient pas. Il a jeté des coup d'oeil furtif autour de lui en humant l'air extérieur puis m'annonça :

*Je passe par le haut de la maison de droite, il n'y à personne. Je ne pense pas que qui que ce soit m'entende seul un garde est passé par là le reste est assez loin.*

Sans un mot je j'ai donc suivi le pirate. Mon loup est monté sur un tas que vieilles caisses. Puis il a bondit d'un seul coup sur le toit et est arrivé avant nous de l'autre côté de l'étroit passage. Il avait fait glisser une tuile mal placée du toit. Mais elle tomba si loin de nous qu'elle aurais plus détourner l'attention des gardes au lieu de les alerter vers nous. Lors que l'on est sortit j'avais presque du temps à voir mon loup la brume était aussi blanche que lui on aurais dit un fantôme.

- Bon, écoute ; les portes sont surveillées. J'y serais entré facilement mais pas avec toi. Donc on va passer par un autre chemin. Peu ragoutant du point de vue féminin.

*Comment ça pas avec nous ? Alors monsieur est super fort mais faire passer des intrus, ça c'est plus dans ses cordes hein ...*
* Les égouts ? Beark ... mais bon je ne pense pas spécialement qu'il ait spécialement envie lui de passer par là. Si il avait eut le choix je ne pense pas qu'il aurais choisis les égouts ...*
*Pourquoi tu le défend ?*

Quelques minutes plus tard nous sommes donc arrivés devant une énorme bouche déversant dans la mer les déchets de la ville. Lencelot poussa un couinement de dégoût. Il tentait désespérément de cacher sa truffe entre ses pattes.

*Putain ça chlinge la merde humaine !*

- Alors, prête ?

Je répondit par un hochement de tête "Quand faut y aller faut y aller". Accompagné d'un sourire mis ironique mis dégoûté.

- Je m'en fout je passe pas par là !!

Le pirate ne fit même pas attention à lui et s'engouffra à l'intérieur. Scandalisée et impressionné mon deamon regardait avec des yeux ronds le pirate s'enfoncer sans broncher dans les profondeur puantes de l'orifice de la ville. Atteint dans sa fierté il ne put s'empêcher de relever le défit.
*Kimy grimpe sur mon dos et met tes mains sur ma truffe ! Il va voir ce qu'il va voir !*

Je m'exécutait. Alongée se tout mon long sur mon deamon les bras tendus pour protéger la truffe humide se mon deamon contre l'odeur pestilentielle que dégageait cet endroit. La tête entre ses deux oreilles je regardait la pénombre devant nous. Pourquoi ? Pourquoi ce pirate tenais tellement à nous faire entrer dans la ville au point d'en arriver là ? Après quelques minutes de réflexion je réussit à formuler une question.

- Ex-x-xcusez moi monsieur mais ... pou-ourquoi vous faites tout ça ?
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyMer 21 Aoû - 17:57




Le Voleur et la Mer
(Plus une clandestine, l'équipage et le chien)


Spoiler:



- Ex-x-xcusez moi monsieur mais ... pou-ourquoi vous faites tout ça ?

- Hm, bonne question. Et toi, pourquoi fais-tu tout ça ?
Lui avait-il répondu en souriant sincèrement, avant de reprendre la marche.
La plupart des gens pensent que les égouts sont des endroits sales, peuplés de sales bestioles. La plupart des gens ONT raisons. Montant sur le rebord, sorte de trottoir, Stanislas attrapa une des torches qui était contre le mur. Ils avaient eut de la chance, l'endroit n'était pas profond et ils avaient à peine pataugé dans cette eau sale et écœurante. Maintenant il s'agissait de trouver le passage dans ces labyrinthes. Que notre Voleur connaissaient par coeur, heureusement. Dégainant son épée, il tourna dans le tunnel de droite. Les gouttes d'humidité ruisselaient le long des murs, et Stanislas en éloigna la torche. Puis ils passèrent une sorte de pont en pierre vers l'autre rive, gauche. Il y avait une créature sur laquelle le Pirate ne voulait SURTOUT pas tomber, et, connaissant le chemin par coeur, il pouvait s'y concentrer. Ce n'était pas les Ragnards, sur leur chemin, qui l'embêtait, mais une créature bien plus grosse. La pensée qu'il ne savait en fait pas s'il ne voulait pas la croiser ou s'il voulait absolument lui faire la peau. Hm, surement les deux. Quand ils arrivèrent à un autre croisement, après un dédale de tunnels, Stanislas s'arrêta. Il était conscient que l'odieux loup tenait le coup sans problème, mais qu'en était t'il de la jeune femme ?

- Eh, tout va bien ? Nous sommes presque arrivés. Si je ne me suis pas trompé.

Ajouta-t-il en lui lançant un grand sourire. Puis il prit vers la gauche. L'odeur insupportable des égouts s’atténuait peu à peu, pour laisser place à une simple odeur d'humidité. Et puis, alors que tout semblait enfin terminé, une effroyable odeur de pourriture se fit sentir, suivit d'un affreux grognement bestiale, faisant penser à un ours -ou à un singe-. Pourtant Stanislas attendit, sans bouger. Il venait de ranger son épée, et tourna la tête vers ses deux "camarades".

- Nous arrivons. Mais surtout, ne dites rien. Ne faîtes rien. Et surtout, ne l'attaquez pas.

Leurs lança-t-il avec son petit air qui faisait tout son charme, avant de se retourner vers le tunnel en souriant, sûr de lui. Il allait leur montrer une des plus horribles créatures que portait cette terre. Elle était puissante, sauvage.
Enfin, pas totalement x)
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... EmptyJeu 22 Aoû - 0:19

- Hm, bonne question. Et toi, pourquoi fais-tu tout ça ?

Il me fit le premier sourire d'on je me souvenais depuis que je le connaissais. Je levait les yeux au ciel devant mon incroyable capacité à me faire comprendre et à communiquer. Je répondit donc par timide un sourire d'excuse. Et comme il avait l'air occupée et que je n'avais pas spécialement envie de tenter ma chance à nouveau, j'ai donc choisis de me concentrer pour ne pas respirer par le nez et empêcher l'air de passer dans la truffe de mon loup. En plus à cause du lien je je partageais avec lui je sentais ce qu'il sentais, avec moins de précision quand il me le transmettait pas directement mais quand même.
Le dédale des égouts était vraiment immense. Nous avons avancé un temps indéterminable seulement éclairés par la torche que tenais notre guide. De temps en temps je cherchais la vision de mon loup. Quand enfin je voyais ce qu'il voyait, j'étais impressionnée mes yeux étaient de la gnognotte comparée au siens, l'image était parfaite et il captait en plus bien mieux la lumière  le cercle lumineux de la torche était bien plus grand. Je me sentais vraiment crétine les mains sur la truffe de mon loup quand même. Je jetais un coup d'oeil au deamon du pirate, attentif, sur l'épaule de son maître il ne semblais pas le moins du monde affecté par l'odeur pestilentielle de cet endroit. Pour moi les perroquets n'avaient pas d'odorat mais était-ce de même pour ce mi félin mi perroquet ? En même temps si il avait un nez d'oiseau physiquement parlant il ne pouvais pas ressentir les odeurs. J'ai été coupée dans ma réflexion de la plus haute importance par notre traversée d'un pont engerbant les eaux des égouts. Un peu plus loin notre guide m'a jeté un coup d'oeil sympathique :

- Eh, tout va bien ? Nous sommes presque arrivés. Si je ne me suis pas trompé.

Lencelot a répondu par un grognement étouffé par mes doigts et j'ai hoché la tête un sourire incertain au lèvres. Dès qu'il s'est retourné mon regard est devenus méfiant. Pourquoi n'était il plus bourrin comme avant ? Plus nous avancions plus l'odeur des égouts se dissipait. Bientôt je me remis à marcher de mes propres pied. Non il ne s'était pas trompé. Mais malgré ça une créature nous attendait au bout du couloir, tapis d'ans l'obscurité. Je ne savais pas si il fallait en avertir le pirate. Pour l'instant seul mon loup savait qu'elle était là. Au moment où son "délicat" fumet a atteint mes narines un grognement paresseux se fit entendre. Mais ce qui m'effrayait c'est que le son était si rauque était profond que la bête qui l'avait poussé devait être immense.

- Nous arrivons. Mais surtout, ne dites rien. Ne faîtes rien. Et surtout, ne l'attaquez pas.

Le "pourquoi" me brûlait les lèvres tant je voulais le prononcer mais je réussit à le retenir. Pas Lencelot par contre.

-Pourquoi ?

Avait-t-il donc grogné. Je passe prudemment un oeil devant notre guide pour voir ce qui nous attendais. Lecelot qui marchais désormais en tête avait lui une vue imprenable sur la "sublime" créature qui nous attendait. De toute façon c'est sur je n'allait pas m'y frotter à main nue ... promis !
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