Demonstration d'intelligence et aventures nocturnes [TERMINER]

Dès mon premier jour à mon nouveau poste j'allais être en retard.
Ou comment donner déjà , une très, très mauvaise image de moi. Mais ce n'étais pas -entièrement- de ma faute ! Notre petit bataillons de Gardes venant de toutes les provinces avaient été lâcher sans explications dans la plus grande citée du royaume... Après trois années passer au service des douanes a contrôler des marchands véreux et sans intérêt, cette ville étais absolument fabuleuse !
Aaaah, ce lac brillant, ce château magnifique, ces commerces débordants de richesses et ces... ces auberges envinés, surtout !
Nous devions, moi et les autres soldats appeler, nous présenter an château seulement le lendemain a l'aube, pour que l'on nous attribues nos postes. Mais voila... la fête avait un peu comment dire... dégénérée. Résultat, se lever a l'aube m'avais parus la plus grosse blague de tous les temps.
Et voila que je me retrouvais a courir comme une demeurée dans ce couloir somptueux.
- Et meeeeeeerde
Pour parfaire le tout, lorsque je m'étais rendue compte qu'il étais onze heure trente, et que l'aube étais depuis longtemps dissipés, j'étais partis de mon auberge en chemise, mes pièces d'armures dans les bras. Et voila que je semais celles-ci un peu près partout à travers le château.
Je me retournais pour rattraper après une genouillère sauvage qui avait trouver bon de s'accrocher a une statue lorsque j’avais eu le dos tourné. C'est alors que je me cognais a une petite chose pleine de rubans.
A voir de plus près la "petite chose" étais un adolescent, borgne, a l'air passablement vexé de s’être faire rentrer dedans. Il avait l'air riche et sur de lui, ses vêtements étaient assez luxueux.
Je venais de me faire griller par un gosse de la famille royale, ou par un jeune courtisans !
-heu... je suis absolument désolée messire, bafouillais-je de manière clairement ridicule.

Premier rendez-vous, premiers retardataires. Voilà qui commence bien pour eux ! L'aube a peine levé, j'étais déjà a arpenté le couloir qui menait au lieu où chaque jour je recevais mon élite pour prédire les actions de la journée, comme d'habitude. Ses hommes et femmes venus de campagne ne m'inspiraient guère une meilleure journée que les précédentes, mais je faisais avec. Après tout, je n'étais pas là pour discuter de mes avis. C'est avec une marche semi-rapide que j'arrivais, parfaitement réveillé et actif, abordant mon uniforme de lieutenant, dans la salle pour l'instant vide. J'avais fixé l'heure a l'aube, et le chef n'avait pas encore quitter son bureau pour accueillir a mes côtés les gardes. Ce n'est qu'une question de temps, tandis que déjà j'entendais les portes du hall s'ouvrir sur des pas ordonnés a peine une demi-heure écoulée. Comme quoi, tous n'étaient pas maladroit et désordonné, heureusement d'ailleurs.
Plus le temps passé, plus l'heure du rendez-vous était passée. Et bien sûr, les derniers retardataires étaient arrivés les uns après les autres, comme souvent malgré mes avertissements. Enfin, je ne pouvais renvoyer personne tant que la garde ne serait pas plus nombreuses... Il était dix heure passé, et il manquait une personne, encore. Je crus d'abord a une erreur, mais véritablement non. Cette femme était en retard de plus d'une heure, je croyais franchement là a une farce de la part de certains. Onze heure trente passée mon sang bouillonnait de colère, même si mon visage y restait parfaitement indifférent. Les gardes étaient de toute façon plus occupé a surveiller du coin de l'oeil Zero qui les fixait de son regard diabolique et perçant, sa taille ne faisant que produire un élan de silence dans la salle. Certains gardes n'osaient même plus bougés.

*Et bien, quel début de journée*
*C'est ridicule ...*

Enfin, des pas. La retardataire ? Elle serait donc aussi borné pour se montrer a cette heure-ci ? A en entendre les bruits de pas précipités et les bruits d'armures, il faut croire qu oui. Je me dirigeais vers la porte a ce moment là pour sortir en avance dans le couloir et avancé pour voir si je ne me trompais pas. C'est certainement a ce moment-là que la sois-dite femme me rentra dedans, de quoi l'enfoncer davantage. Mon corps resta paralysé deux secondes, écoutant l'effroyablement ridicule "Heu... Je suis absolument désolée messire" qui venait d'être bafouillé sans ménage. J'espérais que se soit une blague. Mes yeux qui abordait un regard froid se déplacèrent jusqu'à croisé le regard ambré de la jeune femme, qui tenait son armure dans les bras. "A poil" le premier jour ? Voilà une entrée des plus catastrophique que je n'ai jamais vu. M'écartant d'un pas, je la regardais de bas en haut avant de commencer d'une voix assez sèche et autoritaire.

« Vous êtes en affreusement en retard, mais je crois qu vous le savez déjà pour osez venir sans avoir revêtit votre armure... Lieutenant Kuroneko. »

*Un véritable seau d'eau froide !*
*Elle n'est pas la première.*

Je trouvais cette situation des plus humiliantes. Ce qui est sûr, c'est que si elle ne s'arrange pas, elle sera certainement mis a la porte sans avoir dit un mot. Enfin, ce n'est pas totalement a moi que revient cette décision mais bref.

« La salle se trouve deux portes plus loin, je vous laisse deux minutes pour mettre votre armure... et tâchez de la mettre correctement. »

Sans un mot de plus, je lui tournais le dos pour rejoindre la porte entrouverte où sont resté immobile le gardes, sous la surveillance de mon deamon. Pas un mot, pas un geste. Après deux minutes, ni plus ni moins, sans ou avec la retardataire je commençais a donner les ordres. A quelques pas sur mon côté droit, le chef. J'annonçais : "Certains resteront dans le château avec la garde rapprochée en présence du chef, tandis que les autres viendront avec moi pour commencer une première patrouille aux alentours de l'enceinte du palais avant de continuer en ville." Je séparais les groupes en deux d'un mouvement, saluant l'unité avant que ceux en garde rapprochée talonne immédiatement le chef sortant de la salle après un même salue, l'autre moitié venant me suivre.

Le gamin me regarde, ou plutôt, devrais-je dire, me toise;
- « Vous êtes en affreusement en retard, mais je crois qu vous le savez déjà pour osez venir sans avoir revêtit votre armure... Lieutenant Kuroneko.»

Pardon ?! Il parle d'une voix qui ne souffre aucune excuse. D'ailleurs, je crois que n'en ais pas de valables a lui annoncer. Mais... il se présente sous le nom de Lieutenant. Je pense à une blague, mais un rapide coup d’œil sur son visage sérieux coule mes derniers espoirs. Mon Lieutenant, donc. Et bien on vas voir ça...

«La salle se trouve deux portes plus loin, je vous laisse deux minutes pour mettre votre armure... et tâchez de la mettre correctement. »

Aie ! c'est carrément un seau d'eau froide que je viens de me prendre. Adieu les journées tranquilles en provinces. Voici l'ad-mi-ni-stra-tion ! Je ne réplique rien et effectue une petite courbette en soupirant. Naje pointe le nez hors de mon corsage. Si, avec quelques effort, j'arrive a m'écraser, pas lui ! Il regarde le jeune homme.
"Un gros daemon méchant pour un petit prince douillet. C'est pas une blague ça ? En même, temps, à voir comme le gosse te parle, on peut se demander qui est le chien de garde."
C'est alors que je le remarque. Un loup, noir, zébré de marques rouges, d'une taille gigantesque, qui se tient un peu en retrait du garçon. Surement terrifiant, si je n'avais pas grandis a la campagne, dans un village enjoncé dans une foret peuplée d'ours et de loups. Mais même malgré cela, le daemon me glace le sang. J'ai toujours haïs les loups. Comment ais-je fais pour ne pas le remarquer ? A croire que je frise la stupidité, moi !

Le lieutenant tourne les talons et rentre dans la salle donner ses ordres. Il est donc bien ce qu'il affirme, c'est a dire mon Chef. Et voila que j'ais fais une des rentrée les plus pathétique de l'histoire. De plus, vue le sérieux du gars, il l'a mal pris. Je ne relève pas la remarque de Naje et m'affaire à m' "habiller". Le protège nichons... les épaulières... Je fais tomber par terre une coudière, qui résonne longtemps contre le marbre qui pave le sol. Je suis sur qu'ils m'ont entendus . Je vais mourir de honte sur place.
Enfin prête, je rentre dans la salle, croisant une unité, menée non pas par le garçon mais par un autre homme.
Au fond de la salle le Lieutenant Kuroneko et quelques camarades attendents. Je reconnais quelques visage, qui, surveillé par la petite teigne (je cite Naje), qui nous sers ne Chef, ne me sourient même pas.
Eh bien quel début de journée !

-"Heuuuu... donc je suis avec vous ? " dis-je d'une vois trop forte qui se répercute contre les hauts murs.

L'unité de mon commandant partie, j'allais entraîné la mienne quand une voix m'interpella d'un simple "Heuuuu... donc je suis avec vous ?"... Mon regard se tourna vers la tête de celui qui avait parlé, tombant sur la femme retardataire. Elle venait juste d'entrer ? .. Bah, il ne faut pas être con non plus, c'est forcément un oui vu qu'il ne reste plus que moi dans la salle. Décroisant mes bras, j'avançais hors de la salle tandis que les soldats me suivirent.

*... ça sent le rat.*
*Un deamon, surement.*
*Comme c'est étonnant..*

Un sourire démoniaque s'afficha sur les babines du grand loup-démon, ses yeux brillant d'un rouge pétillant et sombre de mauvais présages s'illuminant un court instant. Ses pattes puissantes avançaient a côté de moi sans bruits, tandis que moi et l'unité descendions jusqu'aux portes du palais en silence. Mon visage restait impassible, tout comme mon regard tandis que les rayons du soleil couvert mais bleu illuminaient le cour. Mes pas s'arrêtèrent a l'ouverture des portes, avant que je ne me retourne vers les soldats.

« Vous avez été admis ici pas plus tard qu'hier, et vous pouvez retourner chez vous tout aussi vite. Je ne tolérerais aucune erreur, c'est a vous de savoir utiliser votre tête... Bien, nous allons commencer par faire le tour de la ville avant de nous rabattre vers les rues marchandes. »

D'un mouvement, je les séparais en deux groupes. Vous irez a droite, et nous a gauche.. Le deuxième groupe salua le premier avant de partir vers le chemin de droite, tandis que je regardais les soldats restant : y compris Ydan. Je leur fit signe de commencer a marcher, et de garder les armes a portée. La marche débuta, concentré sur le chemin qui entourait la ville.

Le petit n'as même pas daigner me répondre.
J'hésite entre lui redessiner le visage, pleurer et aller me cacher et le suivre en silence. Evidemment je choisis la troisième solution ( Vous êtes déçues, hein :p ? ).
Lieutenant Kuroneko nous fais signe de garder nos armes a porter de mains. Pour moi, ça veut dire ma rapière et mes mitaines en cuirs cloutés.
Je ne savais pas que le royaume étais dans une situation si tendue. A peine arrivée que nous commençons a travailler et patrouiller. Il doivent vraiment manquer de gardes. Je comprend que lorsque qu'il nous menaçait de rentrer chez nous aussi vite que nous étions arrivée, ce n'étais que du bluff. Ils sont en pleines crise et ne peuvent se permettre de perdre des soldats. Et puis me renvoyer chez moi... C'est une blague. Je n'ais pas de chez moi. Je ne sais même pas ou vis ma mère. Quelle fasse se qu'elle veut de la pension que je lui envoie chaque mois. Oui, peut-être que je m’achète juste une conscience grâce a cette argent, mais tant pis.

Nous marchons sur un chemin grossièrement pavés lorsque je les vois enfin.
Des dizaines d'enfants, des mendiants, sales et chétif qui tendent vers nous leurs bras maigres. C'est un dur retour en arrière. Je me revois moi aussi, ma famille morte, harassée les passants. Et dire que pendant ce temps là ma mère faisait le tapin !
Je tends la main vers une petite fille qui me fixe avec ses grands yeux verts et son sourire édentée. Elle a perdue ses dents de laits. Du moins, je l’espère.
Je sors quelques pièces de bronzes que je dépose dans sa main.
- Tiens, ma chérie
Je sens alors un regard fixé sur ma nuque.

Je n'aimais pas passer par ses chemins, mais je m'étais habitué a force. Ses mendiants, même au plus mauvais point ne me faisait plus rien, pas même une lueur de pitié dans les yeux. Mon visage restait froid, avançant parmi ses pavés qui faisaient sonnés le bruit de mes talons a chaque fois que je posais le pied par terre. J'entendais quelques murmures derrière moi, des soldats ralentir puis revenir de nouveau derrière mes talons. Si je n'avais plus de sentiments apparents, je savais que tenir mes soldats au même stade serait une tâche plus compliqué que refaire le portrait d'un barbare.
La première a bougé vu Vito, "attendrie" par une jeune mendiante aux grands yeux verts. Une enfant, a qui elle donna des pièces de bronze. Ce spectacle ne me fit ni chaud ni froid, je m'arrêtais simplement pour fixer sa nuque d'un regard vide. Dès que les pièces furent dans la main de l'enfant, je parlais d'un ton fort et froid qui fit taire les personnes autour de moi.

« Vito Ydan. Dans les rangs, immédiatement. »

Je me retournais, continuant mon chemin dans le silence le plus complet. Mon attention sur la route et ce qui se passe autour de moi, je fis le vide. Il n'y avait plus que les ordres que j'avais reçu, je devais faire mon boulot correctement. Les soldats a ma charge ne savaient pas encore ignoré leurs sentiments ou leurs pensées, ce qui pourrait m'apporter beaucoup de problèmes. Mais ça devrait venir, un jour.
Pour le moment, tout était calme, je n'avais pas a m'inquiété de mes soldats qui me suivaient toujours, du côté opposé où Zero marchait a mes côtés. J'espère que du côté de l'autre groupe, tout allait aussi.

Je me fais rappeler a l'ordre par mon Lieutenant. "Ydan Vito, dans les rangs immédiatement." Vu l’accueille rude que je viens de recevoir, je m'étonnerais presque de ne pas me faire plus sèchement rabrouée. Peut être que la scène l'attendris. Je croise alors ces yeux trop sérieux pour un humain normal. cela ne peut être vrais. Ce gosse n'as donc aucun sentiment ? Il me fais presque peur.
Je me promet que, au diable l'ascension sociale, les promotions, les postes élevées, je ne deviendrais jamais, jamais, comme cela.
Je me demande si le Lieutenant connait mon histoire. Ils ont peut-êtres des petites fiches a la con sur chacun de nous, qui sait. "Ydan Vito, garde, ex-clodo, sans famille, combattante, et pesant 50 kilos". Ce serait drôle.
Nous nous éloignons enfin des mendiants. Je reviendrais ce soir leur apportés à manger et des couvertures.
Kuroneko a toujours l'air tendus. Je me demande ce qu'il pense. Cette marche est harassante tant elle est silencieuse et guindée.
Il crois qu'il vas se passer quoi ? On vas se faire attaquer ? Ce serait une sacrée première journée de travail.
Je lui demanderais bien, mais je me fait déjà un peu trop remarquer pour l'instant.
Et puis, bon dieu, qu'est-ce que j'ais envie de décrochée ma flasque de gin de ma ceinture et de me prendre une bonne rasade pour me détendre. Rhaaaaaaa. C'est insupportable !
- "Espéce d'alcoolique !"
- " Tssss. Rendors toi, Naje"
Je secoue la tète. C'est alors que je le remarque. Un petit bout de papier glisse de mes cheveux et tombent dans ma main:
"Livraisons pour ce soir arrivée. Avons besoins de votre aide. N' oubliez pas le protocole Taupe"
Qu'est ce que c'est que ça ?! Il n'y a qu'une seule personne que ait pue me glisser ça. La mendiante !
Mais que faire ?? . Je n'y comprend rien. On a due me prendre pour quelqu'un d'autre.
Ce message serait donc destinée a un autre garde. Il y aurais un traite parmi nous ? Que faire, mon Dieu;

J'ouvre ma flasque de gin et bois une longue gorgée.

Et si je faisais simplement disparaitre le bout de papier ? Non, on me prendrais pour complice.
Je ne veu pourtant pas dénoncée la gamine que je suis sur que l'on utilse pour quelques croutons de pains et qui est innocente.
Je m'approche du Lieutenant Kuroneko. Je pense qu'il est digne de conscience

-" Monsieur, sauf votre respect, il vas falloir que je m'entretienne avec vous. En privée."

Je ... rêve. Après l'odeur que dégagé ses ruelles, voilà une autre qui vient assaillir mon cerveau : celle de l'alcool, du gin. Qui OSEREZ emporter et même, boire de l'alcool pendant le service ? Quelle senteur insupportable pour mon sens du travail et mon devoir de lieutenant. Je n'en avais rien a faire de leurs problèmes, alcoolo ou pas, boire pendant le service ne se résumait qu'en un mot : renvoie.
Mes pupilles rétrécies de colère retenue, je tournais la tête vers celui ou celle qui m'interpellait maintenant. Son haleine puait le gin a cinq mètres, et quelle surprise de retrouver cette chère Vito qui souhaite me parler en "privé". Je m'abstiens de l'humilier devant le reste de la troupe, pour se faire remarquer bien plus qu'il n'est autorisé.

« Avant de me demander quoi que se soit, vous devriez m'expliquer pourquoi vous êtes ici. »

D'un geste, Zero attrapa entre ses mâchoires puissantes la flasque de Gin que la garde avait sortit un instant plus tôt. Le loup démon se redressa de toute sa hauteur, l'objet prisonnier de ses crocs aiguisés tandis que son regard se fixe dangereusement sur le jeune femme. Ma voix fut de nouveau glacial, sans appel.

« Arriver plus qu'en retard, s'agiter et boire de l'alcool pendant le service ... Je commence a croire que vous voulez vous faire renvoyez directement chez vous, Vito. Si j'ai encore une remarque a vous faire, vous savez ce qui vous arrivera, alors tenez vous tranquille a l'avenir. »

Je fis signe a Zero de garder l'objet avec lui, pour tout le long du service tandis que je fis signe a Vito de me suivre, si elle voulait toujours me parler en "privé". Les soldats, sous l'un de mes ordres se tinrent en rang et silencieux, un peu plus loin. Je fixais Vito droit dans les yeux : "Je vous écoute.".

Tout ça pour une flasque de gin.
C'est vraiment trop dur. Je me fais engueuler depuis ce matin. On me menace de me renvoyer "chez moi". La Garde est toute ma vie. Elle représente mes espoirs, ma famille, ma vengeance.
Et voila que je viens de me faire embarquée dans une histoire incompréhensible.
Je n'en peu plus, je suis mal réveillée, j'ais une petite gueule de boit, on m'as retirée ma flasque, et je suis sur que l'on ne vas pas me croire sur cette histoire. Je suis déjà assez humiliée comme ça.

Je fond en larme.

Vraiment. Pas les larmes aux yeux comme une princesse sexy ou quelque chose comme ça. Moi c'est la morve, les lèvres qui tremblent, les joues rouges. Devant mon chef, par surcroît un enfant.

-"Lieutenant... Lieutenant. Excusé moi. J'accumule bourde sur bourde depuis ce matin, je le sais bien. Mais... mais... vous devez me croire. Et me pardonner. Et... "

Je lui montre le mot :
-" On m'as donner ça. Je crois que c'est la mendiante de tous a l'heure. On me prend pour quelqu'un d'autre, je vous jure. Ce n'est pas une brusque lachetée qui me fais trahir des complices. Je ne suis vraiment au courant de rien. Que faire... Que faire !"

Les autres gardes me fixent. Je suis vraiment ridicule. Qu'importe. J’espère juste que le Lieutenant Kuroneko me comprendra. Et ne me soupçonne pas et ne me renvoie pas. Pourquoi ce genre de chose n'arrive qu'as moi.

Si j'avais eu le temps de poussé un soupir exaspéré, je l'aurais fait. Voilà que Vito fond en larme devant moi, ne prenant même pas la peine de masqué ne serait-ce qu'une partie de sa "peine". Je crois devenir rouge de honte a l'instant, non pas de culpabilité ou quoi que se soit, mais bien par le fait que se soit l'un de MES soldats qui pleure comme un bébé. Malgré ça, elle ose quand même essayé de parler. Si j'avais été dans sa situation, j'aurais déjà essayé de me calmer afin de pouvoir parler correctement. "Lieutenant... Lieutenant. Excusé moi. J'accumule bourde sur bourde depuis ce matin, je le sais bien. Mais... mais... vous devez me croire. Et me pardonner. Et... " Pardonner ? Croire ? On dirait qu'il n'y a pas que ses sentiments qui sont affectés. Moi, pardonner ? ... Enfin ... Voilà qu'elle me montre un papier. En butant sur les mots encore plus. " On m'as donner ça. Je crois que c'est la mendiante de tout à l'heure. On me prend pour quelqu'un d'autre, je vous jure. Ce n'est pas une brusque lâcheté qui me fais trahir des complices. Je ne suis vraiment au courant de rien. Que faire... Que faire !"
Elle parle beaucoup, pour quelqu'un qui n'a rien a se reprocher. Enfin ... Je daigne levé les yeux vers elle, alors que j'aurais simplement pût lui tourner le dos sans rien dire.

« Aller déjà vous calmer plus loin. »

Au moins, ça c'était clair et net.
Une fois la garde partit un peu plus loin, je m'intéressais au fameux papier qu'elle avait miraculeusement réussi a ne pas salir avec ses pleurs apparus sauvagement. Je parcourais de mon regard la forme des lettres, leur style et enfin je lisais le mot. Taupe ? Taupe ... C'était quoi ce nom débile franchement, si ça en était un. Le loup, la flasque toujours coincé entre ses mâchoires se pencha par dessus mon épaule sans problème.

*On dirait un passage clandestin de marchandises*
*La mendiante lui aurait donné. Si elle l'a fait, c'est qu'il y a une raison, et c'est l'une des seules femmes du groupe. Comment se serait-elle trompée ?*
*Soit elle ment, soit la gosse avait des neurones en moins.*
*C'est ridicule ... J'ai cependant l'impression de reconnaître cette écriture.*
*Moi aussi*

Il y avait tellement de possibilités sur ce mini bout de papier. Je regardais vers l'arrière. Je pourrais revenir sur mes pas et attrapait la petite qui était dans cette rue, qu'elle est fuit ou non, mais ce n'est pas un banal passage clandestin de marchandises qui va me stopper. Quand les gardes se seront éparpillés, je mettrais ça au clair.
Ma main glissa le papier dans l'une de mes poches soigneusement, puis je m'approchais de nouveau des soldats. Ma voix fut assez forte pour que Ydan l'entende aussi : "On reprend la marche." tandis que je me postais au devant de ma troupe, sans l'ombre d'un changement sur mes traits indifférents.

//// Quelques heures plus tard \\\\

Finalement, notre ronde c'est effectuée sans problèmes, malgré la tension qui parcourait nos rangs. Je me suis belle et bien ridiculisée. La journée a été vraiment longues, mais le soleil se couche désormais.
Cette après midi, un obscur intendant nous a fait visité nos quartiers dans le château. Je loge dans un dortoir spacieux, avec une petite table de nuit et un lit en fer comme tout mobillié. D'ailleurs, la pension pour cette chambre est assez élevée, presque les deux tiers de mon salaire. Il vas falloir que j'y remède. Pffff. Dire que les dortoirs ne sont pas mixent... quoique, l'une des deux nouvelles gardes, hormis moi, arrivée ce matin est vraiment adorable. D'ailleurs, a ce sujet, on peut dire que les femmes sont sous-représentée dans la Garde.
Je me met en chemise de nuit.
C'est alors que je remarque un autre petit bout de papier, qui glisse de mon corsage.
"RDV de demain soir confirmée. Protocole en marche. Venez sur les docks a minuit"
-Quooooi ?
Deux questions: Qu'est ce que c'est que ça ? et "Comment ce truc est arrivé dans mon décolté" ?
A ma grande honte, la deuxième questions est plutôt simple a résoudre. La fête d'hier soir... Il faut que j’arrête l'alcool moi !
Mais ce message date donc d'hier. C'est vrais que je ne me suis pas changée depuis hier.
Je me rhabille en vitesse et je sors de mon dortoir.
je croise un garde assez agé.
-"Savez ou loge le lieutenant Kuroneko s'il vous plait ?"
-"Ouh, la, il est tard mademoiselle et je crois que le lieutenant est un peu jeune pour ça..."

Tssss. Quel boulet !
"Il me vole pourtant les mots de la bouche"
"Naje ! C'est pas le moment !"

Je me retourne et je tombe justement face a face avec le Lieutenant.

Quant on parle du loup, on en voit la queue. Enfin, non, c'est dégueulasse

"Savez où loge le lieutenant Kuroneko s'il vous plait ? - Ouh, la, il est tard mademoiselle et je crois que le lieutenant est un peu jeune pour ça..."

*Comme par hasard*
*Elle me fatigue ...*

Encore cette Vito. Pourquoi ce genre de chose me tombe tout le temps dessus ? Bizarrement, je commence a croire au fond de mes pensées qu'elle me veut réellement quelque chose, a but sérieux ou non. Combien de fois dans la journée s'est-elle fait remarquer ? Bien assez pour être viré ... Un soupir silencieux passa la barrière de mes lèvres, fermant mes paupières quelques secondes. Jeune ? .. Pauvre crétin d'adulte. Je me passerais de commentaire sur ça, et encore moins sur la colère que reflétait mes pupilles fendues dans l'ombre de mes iris. Bien a mon bonheur, je ne vivais pas ici, mais bien en dehors de la ville. Là encore j'allais y allé, si par hasard je n'étais pas tombé sur cette courte discussion. Déjà que j'y étais la journée, je ne pouvais pas y prendre le risque de resté la nuit. Si j'y restais ... Ma malédiction pourrait bien agir et maudire cet endroit avec le temps. Quel serait le sort des personnes ici ? Si on découvrait ce boulet qui se traîne derrière moi, je crains le pire, malheureusement.

J'approchais de pas silencieux mais rapides, me retrouvant derrière la garde avant que celle-ci ne se retourne, surprit de ma soudaine apparition me semble-t-il.

« Un problème, Vito ? »

Mon air froid et insensible n'avait pas disparu de mon visage, de toute la journée et surtout face a Ydan. J'espérais qu'elle fasse vite dans son explication, je n'ai pas toute la nuit devant moi contrairement a elle. Et au grand dieu, j'espère pour elle que ça vaut le coup de m'interpeller a cette heure-là, alors qu'elle devrait dormir depuis un moment.

Sujet: deso, c'est super court mais... Lun 11 Nov - 18:36

- Mon Lieutenant... je viens de retrouvez un deuxième mots. Il me donnait rendez vous sur les docks, ce soir a minuit. Il est... il est... vingts-trois heures... Apparemment, ces hors la loi se méprennent toujours sur mon identité.

Il a toujours le même air froid, et las. Il n'as même pas l'air surpris... ce genre de chose lui arrive donc tous les jours. Je ne pense pas me faire virée... en tout cas, j'éspère que si nous partons en excursions ce soir, j'aurais l'occasion de lui montré mes talents de combattante. Car, je ne me méprend pas sur mes facultées. Je sais que je pourrais être beaucoup plus haut gradée si je ne commetais pas bourdes sur bourdes, mais j'aime ma vie... Je ne vois pas l'interet de coudre quelques bouts de tissus dorée en plus sur mon uniforme et d'écopée d'un titre si je ne peux plus vivre comme je l'entend. Alors je resterais le soldat Vito, pour le meilleure et pour le pire.

- Peut être que je pourrais me présentée au rendez vous, pour démasquée ce contrebandier ?

"Mon Lieutenant... Je viens de retrouver un deuxième mot. Il me donnait rendez vous sur les docks, ce soir a minuit. Il est... il est... vingts-trois heures... Apparemment, ces hors la loi se méprennent toujours sur mon identité."

Je vais finir par devenir dingue ici, ça c'est sûr. Un deuxième mot. Elle est sérieuse ? Déjà qu'un, UN seulement était bien assez pour que j'ai des soupçons mais deux. Si il n'en tenait qu'à moi j'aurais déjà choqué tout le personnel par les mots qui auraient franchi la barrière de mes lèvres, avant de les répéter en d'autres langues.
*I swear to god this wowan ...*
*Concentre toi au mieux de t'énerver, tu vas lui faire peur* Ah, vraiment drôle.

"Peut être que je pourrais me présentée au rendez vous, pour démasquée ce contrebandier ?"

Je levais mes yeux vers elle. Elle ? Aller a ce rendez-vous, et le "démasqué" ? Elle aura plus de chance de rater un pirate sur un bateau que réussir cette mission, enfin ça c'était mon point de vue. Je ne pouvais pas faire confiance a cette femme, c'était décidé ainsi. Mais peut-être qu'elle pourrait me servir. Si elle arrive a se faire passer pour celui ou plutôt celle qui doit y aller, si ce n'est pas elle là encore j'ai des doutes, je pourrais peut-être finir cette bêtise avant l'aube. Encore faut-il qu'elle y arrive.

« Vous croyez vous capable de faire ceci, assurément ? »

HRP:

Comment lui dire. Evidemment que j'en suis capable. Il me prend pour quoi ?

- Assurément mon Lieutenant, je m'en crois capable. J'en suis même assez certaine. dis-je, en essayant de marquer le petit ton convenue qui perce dans ma voix.

Même si je me suis pas distinguée par ma classe depuis que je suis dans la capitale, j'ais un honneur !

- En fait, je vois la une assez bonne opurtunitée pour vous présenter mes excuses suite a mon comportement de toute a l'heure. Si vous le permettez, je me retire pour me préparer a ce rendez-vous..., repris-je, plus humblement.

Je rentrais dans le dortoir, enfilait une tenue légère et foncée, ma ceinture en cuir et mes gants de combats rapprocher. hum... d’ailleurs, a ce sujet, cela faisait deux fois que je me présentais a mon supérieure en chemise... quelle honte ! Je bouclais mon fourreaux a ma taille, attrapait une besace, dans la quelle se lova Naje, le regard brillant. Je ressortais dans le couloir, prête a partir a l'aventure !

Hors RP:

"Assurément mon Lieutenant, je m'en crois capable. J'en suis même assez certaine. En fait, je vois la une assez bonne opportunité pour vous présenter mes excuses suite a mon comportement de toute a l'heure. Si vous le permettez, je me retire pour me préparer a ce rendez-vous..."

Je la regardais partir, tandis que mes pupilles se fendirent dangereusement, avec une rapidité soudaine. Je l'espérais pour elle, car si son assurance n'est que paroles en l'air elle savait ce qui lui arriverait. Mes yeux se plissèrent alors qu'un reflet traversa mon iris, les pupilles de nouveau rondes. Enfin, là j'avais eu un blanc de quelques secondes. Qu'avais-je fait déjà ? Ou qu'avais-je penser. Bonne question, je me frottais la tête en prenant un air perplexe. Enfin, maintenant j'étais seul dans le couloir, et ça me fait penser que je dois passer chez moi me refaire correctement ma tenue et ma coiffure. Avec cette journée, je ne savais plus quoi bien penser, mais ça viendrait. Je devais aussi aller Neko, car je me rappelais que les "docks" comme ils l'appellent, ne se trouve pas a la porte a côté. Si c'est bien le lieu que ma mémoire m'indiquait. Vito devra monté, qu'elle le veuille ou non. A moins de vouloir se faire renvoyer.

Avançant dans le couloir, je m'arrêtais devant la porte de la loge de Vito. J'attendis a côté, le temps qu'elle enfile une tenue plus apte "a la mission" puis la regarda ressortir. Mon air figé et insensible lui fit face aussi tôt, debout devant la porte.

« Suivez-moi. »

Partant au bout du couloir, suivit de Zero qui lança un regard a l'humaine, je descendis les escaliers jusqu'à l'entrée du château. Ma maison se trouvait aux alentours, bien que séparé de la population. J'étais obligé.
En sortant de la cour, je fis signe aux gardes qui avaient l'habitude, se postant de nouveau devant l'entrée. Vito derrière, je marchais sur le chemin qui sortit un peu de la ville, tout en longeant les limites du château. Je pris la direction de la forêt, un peu comme si j'y allais, alors que quelques longues minutes de marche après, nous atterrissions devant un manoir plus ou moins grand, qui paraissait avoir fait un arrêt dans le temps, tout en refoulant une atmosphère presque maléfique.

J'ouvris les grandes portes après quelques tours de serrure, invitant Vito a l'intérieur avant de refermer. Je lui fis signe d'attendre dans le salon, le temps que je rentre dans mes espaces privés pour remettre le tout en ordre, mais aussi me détendre et me vider un peu plus la tête. L'eau froide sur mon visage me fit un bien fou, tandis que j'essuyais le liquide encore présent avec une serviette propre et repartir dans le salon. Mon attention se focalisa sur la jeune femme : Le lieu indiqué n'est pas a quelques en face, alors nous prendrons ma monture. lui dis-je, avant d'ouvrir la porte arrière. Je fis signe a celle-ci de me suivre si ce n'était pas déjà fait, alors que mes pas me guidèrent vers un assez grand bâtiment peint de noir, aux airs de prison veloutée. On pourrait presque s'imaginer les chaînes barrant l'entrer, mais ici ce n'était que des portes. Le bruit des griffes raclant le sol du bâtiment retentirent quand nous traversions le chemin, tel un fauve enfonçant ses griffes dans le fin sol de terre. Ici, l'air n'était que plus lugubre, sauf pour moi bizarrement. On pouvait, en entendant le souffle sortir des fines narines de la créature, ressentir ce que Héraclès avait éprouvé en approchant des chevaux de Diomède.
Je jetais un coup d'oeil vers Vito, tandis que je m'arrêtais alors devant l'entrée. Elle n'est pas agressive... En ma présence, du moins. Un sourire en coin éclaira mon visage pendant une demie seconde, avant que je ne pose mes mains sur les poignets pour les ouvrir d'un mouvement, vers l'intérieur. Il faisait jour, et pourtant le bâtiment était de moitié plongé dans la pénombre, tandis que deux yeux d'un or presque électrique se fixèrent sur l'humaine. Ses pupilles étaient formés en fente, sa longue queue fouettant l'air de gauche a droite. Son étrange pelage noir se fondait avec l'obscurité, tandis que j'avançais pour prendre le matériel qui me permettait de ne pas voler a terre quand elle me portait.

La créature s'avança dehors, après quelques longues minutes, avant que je ne ferme les portes. Je finis de vérifier les places de chaque objet, la jeune prête a nous mener sur une grande distance. Elle nous dépassait largement, de taille. On pouvait bien sentir ses muscles puissants roulés sous sa peau, ses pattes faisant de trois pas vers l'avant. D'un geste simple et connu, je montais sur son dos en m'accrochant a la selle, la jeune démone se baissait assez pour permettre avec aisance le geste. Une fois installé, je tendis la main a Vito, pour l'aider a monter, mais aussi pour la faire approcher car il me semblait qu'elle n'était pas a l'aise. Bas, c'était compréhensible. Aussi je recommandais a la jeune femme de s'accrocher a moi sans retenue, car je doutais qu'elle ne reste en place ainsi. La créature se leva entièrement sur ses pattes fines, nous surélevant rapidement. Zero a côté, a pattes.

HRP:

Je découvrais, avec curiosités et gène, la demeure de mon Lieutenant. Vivre dans un si grand manoir lugubre. Sans raison apparentes, mes muscles restait pourtant contractée, et je me faisais aussi silencieuse que possible. Mon jeune maître, avançait tranquillement, sans avoir l'air de ressentir l'aura glaçante. Après avoir patientée quelques minutes de le salon, je vie Kuroneko redescendre, tranquille. Comment résistais t'il ? Je me posais de plus en plus de questions sur ce jeune hommes. Peut être pourrais-je profiter de notre "balade nocturne" pour en apprendre d'avantage ?
"Le lieu indiqué n'est pas a quelques en face, alors nous prendrons ma monture."
Je le suivais a travers une allée sombre, vers une bâtisse bizarre. J'entendais des bruits de raclement étrange. Les portes s'ouvrirent sur une créature terrifiante. Réellement. La bête étais immense, pourvue de longue griffe, avec des yeux qui brillait, comme... d'une lueur sauvage...
Ça me changeais des missions de routines au poste des douanes !
Mon instinct de survie, pourtant assez peu développer, me recommanda de fuir a plus vite. Mais c'étais clair que ce n'étais pas une solution. Le Lieutenant Kuroneko avait l'air d'avoir une assez haute opinion de l'honneur, et j’imaginais qu'il avait éduquer lui-même le monstre. Je restais droite, m'efforcent de contenir les battements de mon cœur, mais j'avais tout du mal a m'approcher.
Mon Lieutenant, juchée sur une selle complexe, me tendis la main, pour m'aider a monter. Je grimpais sur la créature, sentant ses muscles fort rouler.
A la demande judicieuse de Kuroneko, j'enroulais mes bras autour de ça taille fine.
Le fauve partie a une vitesse phénoménale, et je laissais échappée un cris. Pour la discussions avec mon maître, je crois que c'étais foutu !

Hors RP:

Ydan m'entoura la taille de ses bras fermement, me faisant crispé un moment. Je n'avais pas du tout l'habitude qu'on ose m'étreindre ainsi, mais dans l'angoisse que j'arrivais a sentir émaner d'elle elle n'avait certainement pas vu qu'elle pouvait par ailleurs juste s'accrocher avec ses mains. Bref, je n'allais pas débattre là-dessus trois heures, d'un côté je pouvais comprendre qu'elle veuille le meilleur moyen pour s'accrocher. Il en fallu peu a la créature pour partir en trombe, ce que je n'avais pas réellement prévu mais tant pis. Il faut dire que j'avais légèrement serré les jambes autour de ses côtes et généralement c'était ainsi que je lui donnais l'autorisation de partir. Vito, accrochée a moi presque comme une forcenée, laissa un cri assommé mes oreilles sensibles, fronçant légèrement le sourcils tout en retenant mes envies de lui retirer ses bras de là.

« Calmez vous, vous faites plus de bruit que nous quatre réunis ! »

Je crains qu'elle ne puisse supporté tout le chemin, même court ainsi et d'ailleurs, Zero non plus. Il avait beau être rapide, Neko était taillée depuis petite pour la course. C'est ainsi que je ralentis doucement le rythme de la créature en sortant de l'espace de ma demeure.
Peut-être en même temps ça empêchera Vito de m'écraser, car je rappelle que je n'ai pas le corps en fer. Le loup noir suivait a terre la course, a la même hauteur que le flanc de la créature. Il s'écarta cependant un peu plus dans l'ombre que nous, par simple mesure de précaution. La nuit, qui sait ce qui peut arrivé sur le chemin. Nous allions maintenant un peu plus vite qu'un cheval, sans pour autant dépasser une certaine limite. Les "docks" allaient être un peu plus long a atteindre, mais si c'est pour éviter de supporter la jeune femme coller a mon dos je préférais ainsi. Un sourire léger étira mes lèvres, tandis que je tournais la tête sur le côté pour voir comment se porter la garde. Pour le moment, ça avait l'air d'aller.

Tenant les rênes bien en mains, je regardais la route devant nous, le paysage défilant paresseusement. Moi qui était habitué a plus grande vitesse, j'avais l'impression d'être sur un simple cheval. Enfin, je continuais d'observer les alentours, mon ouïe et ma vue bien active. J'avais toujours quelques poignards et une épée battant mon flanc a chaque foulée, sans faire plus de bruit. Dans ma tête, je visualisais quelques plans, pensif sur les prochains événements.

HRP:

Lorsque que je l’etrain je sent le lieutenant Kuroneko tressaillir. Si je ne le connaissais pas, je pourrais être flatter, mais il me semble clair que si c'est bien mon corps qui le fait ainsi réagir, ce n' est pas pour des raisons particulièrement agréables pour moi... Tient, c'est drôle, ça me rappelle que lui et moi n’avons que... quatre ans d’écart.A son age, je m'estimait plus mature que la moyenne des jeunes, mais j’imagine que c'est sans commune mesure avec l’intellect de ce garçon. Le vent fouette mon visage, et mes cheveux m'aveuglent. L'animal ralentit doucement son allure, le trajet semble devenir plus vivable.
Je remarque l'épée du Lieutenant, battant sur sa hanche. J’ai du mal a imaginer ce frêle garçon se battre. M'enfin' bon, il est tellement bizarre que je ne sais que penser.
Nous arrivons bientôt en vue de la ville. La nuit est très sombre. L'animal ralentit, pour s’arrêter sur l’ordre de Kuro'. Ah, quelle diminutif sympathique !
Nous mettons pied a terre. J’aie l’impression que des ombres furtives nous observent.

- Hé bien... que fait ton maintenant ?

Je sais que je suis sa subordonnées et que ce n'est pas a moi de le questionner, mais j'avais besoins de briser ce silence.

Hors RP:

Le paysage autour de moi changeait au fur et a mesure que Neko avançait, plissant les yeux. Mes pupilles s'étaient arrondies et dilatées, voyant parfaitement dans ce voile sombre qui plongeait les rues en somnolence. Et pourtant, et pourtant. Je me sentais mal. Quelque chose n'allait pas, je ne savais pas encore quoi ni qui me chatouillait ainsi mais ma colère et mon agressivité augmentait considérablement. Le sentiment d'être surveillé paralysa mon corps quelques instants, mais le temps que je ne reprenne mes esprits je fis signe a Neko de s'arrêter dans cette ruelle.
Ses foulées silencieuses ralentirent sur le pavé luisant des ombres nocturnes, sentant les bras de la garde derrière moi se desserrait et enfin descendre de l'animal après moi. Mes yeux observent dans le noir les ombres de quelques lumières encore allumées, juste au moment où je sentis une vague de douleur emplir ma tête. Un boum retentit depuis mon cerveau jusqu'à ma nuque, portant une main vive a mon front tout en fermant les yeux. Un vertige me prit, je vus la lumière disparaître dans un néant comme aspirer par un trou noir. Et pourtant, j'étais toujours là, debout et redresser, en me regardant on pouvait dire que j'allais parfaitement bien, sans en être sûr. Vito posa une question, mais je ne daignais tourner la tête pour la regarder que je lui jetais un : Taisez-vous. sans précédent. Le silence dans une chasse était d'or.

Mes pas avancèrent silencieusement, l'expression vide mais attentive. Suivi de Zero calmement, celui-ci s'était tût. Je m'arrêtais en face de "docks", toujours positionner dans le revers de l'éclairage ambiant : l'ombre. Mon deamon était derrière moi, attentif. Je tournais alors mon regard plus perçant vers Vito, celle ci sachant très bien ce que j'attendais d'elle.

HRP:

Je vois le Lieutenant se porter la main au front, l'air de souffrir.
Bon... je me tais. Je vais devoir faire mes preuves. Je ravale vite ma légère angoisse, et suis Sora Kuroneko. Celui ci se campe dans l'ombre, et me regarde... l'air de penser que je sais quoi faire... mais ce n'est pas le cas !
Bon... deux options : Ou le rejoindre dans l’obscurité, ou avancer dans la lumières.
Je décide de me glisser sous le réverbères, l'air sur, jouant mon rôle. Naje glisse et se pose sur mon épaules.
Que va-il se passer ?
Je crains de me faire démasquée immédiatement, si on me demande un code, ou des instructions. Mais bon, je dois surestimer ses bandits. Vraiment, comment ont-ils puent me prendre pour leur taupe ?
Je fais quelques pas dans la lumières jaunes du réverbères. Je résiste a l'envie de porter ma main a ma rapière. Kuro' est censé couvrir mes arrières. Le sombre gamin doit avoir de la ressources.
De toute façon, en cas de baston, mes gants cloutés sont mes armes favorites.
Bon, je sors ma flasque toute neuve, que je me suis empresser d'acheter après que le Daemon de mon chef est percé la première de ses crocs.
Oui, j’aie emporter de l'alcool en mission, mais je jure que c'est pour la crédibilité de mon personnage ! Kuroneko ne pourra rien me reprocher... non ?
Bon. J'attend, regrettant de ne pas avoir de montre.
Enfin, un homme s’approche, sans un mot. Il reste dans l'ombre, et je ne peux distingué ses traits.
C'est l'instant de vérité.

Et ... ?:

HRP:

*Voilà une bonne surprise ! De l'alcool*
*...*

Encore ? J'espérais que ce n'était pas de l'alcool fort, car si elle ratait cette mission, pourtant atrocement facile, ça serait bien la dernière chose qu'elle raterait en ma présence. Cependant, toutes mes pensées sortirent de ma tête. La cible, là plongé dans les ombres qui semble la couvrir. La couvrir de quoi ? Ne savait-il pas que la plupart des créatures présente sur Sakushi étaient nyctalopes ? Ou peut-être essayer-t-il d'inspecter Vito a cette distance. Son odeur vint jusqu'à moi lentement, porté par le vent qui me venait de face.
Mes pupilles se contractèrent d'impatience. Montre toi, fais voir ta face a la lumière. Un homme trouillard ou prudent ? Peut-être des deux. Enfin, l'individu daigna s'approcher de mon soldat. Ce qu'elle savait j'espère, c'est qu'il nous fallait juste une chose pour mettre a zero son activité surement illégale. Il fallait juste tomber sur le bon pion. En l'occurrence la raison de sa venue, et son rang. S'attaquer a un des sbires ne servait a rien..
J'espérais qu'elle savait quoi faire, si je venais a intervenir ce ne serait pas pour rien. Je fis cependant attention a mon entourage et a ma position.

Évidemment, lui sauter dessus et l’assommer ne serait pas la solution.
Je m'approche de l'homme.

- J’ai les renseignements.

Ouais, c'est ça, bien sur. Je bluff, et prie pour que ça marche.
L'homme s'approche. Je distingue son visage. Il est vêtu du tenue en toile, il a des joues mal rasés, des dents de travers. Ce n'étais qu'un subordonner. Et merde !
"...ah, c'est vous ! suivez moi, mamzelle"
Je le suis donc a travers les rues étroites.
Le lieutenant Kuroneko devrait pouvoir me suivre. Du moins, je l’espère vraiment. Je commence a me demander quand il faudra agir. Il me donneras surement un signe. M'enfin, pour l'instant j'emboite le pas a cet homme crasseux. Je ne sais pas ou il m’emmène, mais c'est une chance de rencontrer son supérieur.
Nous arrivons dans une petite cour. L'homme s’arrête et siffle. Deux silhouette saute du toit et se pose a ses cotés.
"Levez les bras, tournez-vous"
Ses mains calleuse me palpe, et m'arrache ma rapière.
Cependant, il ne pense même pas a me déganter, me laissant les précieuses mitaines. On voit que c'est des amateurs qui essayent de bien faire, sans succès.
On me pousse dans la battisse et je monte un étage. Les trois hommes ne me font pas peur. Je suis toujours armer, et de plus, ils me sous-estiment. Ils me voient d'avantage comme une femme que comme une combattante, d’après le regard répugnant d'on me couve l'un deux.

*toi, une femme ? Ils ne te SOUS-estime pas, ils te SUR-estime là...*
*Naje ! tait toi !*

J'entre enfin dans pièce insalubre. Par la fenêtre crasseuse, je distingue un toit tout proche, parfait poste d'observation pour le Lieutenant. Formidable !

Entre un homme barbus, brun et élégamment vêtue, suivis de deux armoires a glaces. Oulah... ça change des pouilleux de toute a l'heure. L'homme s’assied en face de moi. Il sort une flasque et me la tend.

-Non merci

Et oui, je refuse l'alcool. Qui sait c'est peut être empoisonnés. Il la range sans y avoir toucher lui même, ce qui renforce mes doutes.
"Et bien, nous nous voyons enfin. Vous avez réfléchit a ma proposition ?"

-Oui. Je marche. Dis-je, essayant grappiller de nouvelles informations ainsi.

Spoiler:

Mes yeux roulèrent dans leurs orbites, dans un signe désespéré. Prenez votre temps surtout, c'est pas comme si les missions devaient être vite fait, bien fait hein. Non, pas du tout. Je pouvais écouter la conversation, accroché d'une main a la gouttière, un peu au dessus de la fenêtre entre-ouverte même que très légèrement. Je me tenais a des mètres et des mètres au dessus du sol, dans le noir. La lumière de la salle était a peine visible, tellement la vitre était pourrie de moisissures. Comme voulez vous qu quelqu'un me voit ici ? C'était parfait, mais je n'allais pas rester indéfiniment ici. J'aurais pût m'installer sur le toit en face, mais l'envie d'écouter fut plus forte.

M'appuyant par ailleurs sur mes pieds, qui avaient trouvés appui sur le mur, j'étais attentif et ennuyé. Pourquoi ne pas l'invité prendre un café et discuter en mangeant des biscuits, tant qu'ils y sont ? Mes "griffes", ongles vraisemblablement assez dur pour percer la chair et long pour la pénétrer en profondeur, me donnait une bonne prise, alors que de l'autre main je fis un geste de poignet en cercle, allant vers le toit en face de moi avant de revenir vers ma personne. C'était pour dire a Zero, en bas de l'immeuble plus loin, qu'il en était toujours a discuter. S'il ne parlait pas mentalement, c'était pour me permettre de me concentrer. J'attendais la suite, pour avoir tout de même de quoi observer la nouvelle recrue. Allait-elle s'en sortir seule, ou j'allais devoir intervenir ? Même si j'avais de faible espoir, j'avais décidé de la laisser se débrouiller, de réfléchir par elle-même. Enfin, si il lui arrivait dans ces circonstances de réfléchir.

Enfin, prions pour que l'homme, que dis-je, ce rat et ses sbires est fini de se mettre a l'aise. Ce qui était sûr, c'est que ce n'était en plus d'être des hommes peu intelligents, des bons a riens. Doublé d'amateurs. Là maintenant je pouvais le dire, je patauge dans l’imbécillité.

Ils continues a me parler, sans rien ne me dire. Entendez par là, sans rien ne me dire d'interressant.
"Le prtocole... blablabla... " Je répond "Oui a toute leurs questions, dans le doute. Le temps ce fait long, et j'ais la très, très désagréable impressions que l'on me mène en bateau.

"... Alors comme ca, les buts sont sur ?"... Raaah, encore une question vide et inutile.
Je lui répond que, oui, tout est sur. L'agacement de mon ton le fait sourire.
"Vraiment ?". Je n'en peux plus, l'air se fait moite. J'entend un léger craquement de parquet.
Je me retourne a une vitesse fulgurante, décochant un grand coup de pied retourner qui atteins un des deux hommes qui m'ont accompagner a l'estomac. Lorsque qu'il s’effondre au sol -je l'ais mis KO-, je vois une dague briller dans sa main. Il cherchait donc a me tuer... ? Mais pourquoi ? Je n'ais pas le temps de m'avancer dans mes réflexions, que l'autre "géolier" se jette sur moi a son tour. Vraiment ? Je recule prestement et mes met en positions de combats classique, les deux avants bras replier pour couvrir mon visage. Il me lance un coup de poing maladroit que j'évite sans peine. L'homme brun, au fond de la pièce, nous regarde avec un sourire suffisant...Il va être surprit Je me propulse vers mon adversaire, il tente de me crocheter les jambes avec son genoux, mais je reste en place, bien que je sente trembler tout les os de ma hanche. Il commence a me saouler, celui-là ! Je l’expédie au tapis d'un crochet du gauche, qui lui brise le nez et m'éclabousse de sang. Je ramasse la dague au sol et me dirige vers le barbus, le seul encore debout. Il dégaine son épée.

".... A moi, du renfort !! L'appas se défend !". L'appas ? Comme... Je m'effondre au sol, lâchant mon arme. Trois hommes ont surgis de la porte et me font fasse. L'un d'entre eux m'attrape par les cheveux et me met a genoux, sa lame contre ma gorge. Merde, merde, merde ! Mais je n'ais pas dit mon dernier mot. Je me laisse tomber en arrière en criant. Plusieurs mèche de ma chevelure sont arracher et reste dans les mains de mon agresseur. J'effectue un rouler-boulé vers l’arrière, me jette sur un des hommes, et lui explose la pommette. Les cartilages craquent salement, et il laisse tomber son poignard. Je me baisse, le ramasse, et lui enfonce dans les cotes !
- Chien !
Le sang bouillonnant se répand sur le plancher. Ce n'est pas la première fois que je tue. Mais seulement la troisième. Je suis prête a continuer a combattre, mais l'homme bagué sourit beaucoup moins. Il me frappe a la mâchoire avant que je n'ais pue faire quoi que ce soit. La douleur m'aveugle et je tombe sur le sol. Je sens des bottes écrasés ma main et je lâche larme. Un pied sur mon dot, une épée sur ma nuque.

- Lieutenant Kuroneko, j’espère que vous avez apprécier notre petite mise en scène. Rassurer vous, cette pauvre chérie n'étais au courant de rien. Maintenant, sortez et rendez-vous, ou regarder là crever, crache t'il en direction de la fenêtre.

Je ferme mes yeux, et moi qui suit si peu religieuse, me met a prier. Le sang rouge goutte des pores de mon crane désormais partiellement chauve, de ma mâchoire défoncé, et se mélange a celui du gars que j'ais butter.

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