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Une vague de chaleur se répand sur Sakushi et assèche plaines, champs et parfois même cours d'eau... Fuyez vers les ombres et courez vers les rares filets d'eau !
L'heure tourne, Armadon place ses cartes, la roue du Temps se met en route ; ces terres font un bond dans leur destin, et E'drid est toujours là pour les regarder.
E'drid se demande qui de l'oeuf ou du dragon est apparu le premier. E'drid ne le sait pas.
Quand ils s'approchent de Sancyria, les êtres "maléfiques" ou appartenant à des races considérées comme tel sont pris d'étourdissement, de vertiges et d'un effroyable besoin de fuite à l'instant même où ils entrent dans le halo de lumière.
Quand La Puissance se Déchaîne ! Aujourd'hui, nous discuterons avec un petit tas de cendres à propos des risques encourus lorsqu'on attaque un Mage avec un gourdin.
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 Quand on à rien à foutre ...

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Kimy
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... - Page 3 EmptyDim 25 Jan - 3:22

Mes bottes, celles du capitaine et le pattes de mon loup résonnaient dans les escaliers de pierre. J'avais quitté la Souricière plongée dans mes pensées, et la marche machinale. En arrivant dans une salle où deux hommes et leurs deamons étaient attablées, je prenais brusquement conscience que le ciel existait et que j'allais le revoir enfin. J'adressais un timide hochement de tête aux deux hommes qui me dévisageaient, Lencelot jappa doucement à l'intention du chien qu'il avais déjà du rencontrer, et nous suivîmes le capitaine qui nous faisait sortir de l'ancienne prison. Guilin m'avais raconté beaucoup de choses sur la Souricière en disant que la Kimy du présent avait besoin de ces informations et que celle du futur les aura oubliées. Cette fatalité était désespérante, triste mais réelle.
J'allais oublier le capitaine comme j'avais oublié ce qui s'était passé avant notre première rencontre ... Et il ne le savais même pas.

En sortant dans la ville je ne fut pas surprise de la voir ravagée, j'en fut juste attristé. Lencelot avançait devant le pirate, découvrant la ville plus à l'odorat qu'à la vue. Il nous rattrapait dès que le capitaine empruntai une direction différente de la sienne et repassais devant.
Moi je marchais de ma démarche discrète derrière le pirate pour ne pas le déranger, les yeux sur ses bottes pour ne pas lui rentrer dedans si il s'arrêtait. La pluie humidifiait peu à peu mes cheveux, je me demandais vraiment pourquoi il m'emmenait comme ça avec lui, et surtout où m'emmenait-il ...
Peu-être allions nous reprendre la mer ... mais pour aller où ? Je ne lui servais à rien, donc la raison qui me venait à l'esprit, pour me prendre avec lui était pour me ramener chez moi ... Sauf que mon chez moi était son bateau ou cette vieille prison, les seuls endroits d'ont je me rappelais et que j'avais appris à aimer avec le temps que j'y avais passé.

J'arretais de projeter mon esprit dans le futur pour suivre la philosophie de Lencelot : vivre l'instant présent et prendre ce qui se présente.
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Stanislas Hankou
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Stanislas Hankou

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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... - Page 3 EmptyJeu 29 Jan - 22:16


La ville était libre. Le vent de la liberté soufflait sur elle ; un vent froid, marin, mais purifiant ; venu pour en chasser les odeurs de mort et les cendres. Demain, elle se réveillerait sans le martèlement des bottes des gardes de l'Empire, et en sachant cela, le coeur du Leader se gonflait d'espoir. Kedatt n'était pas en vue, mais la jeune fille et son loup ne l'avait pas quitté.

Alors qu'ils se dirigeaient vers l'entrée principale, un cor se mit à sonner, résonnant dans toute la ville et ses alentours. Le seigneur de Faillaise allait faire un discours, mais il était impossible pour le pirate d'y assister, et son espoir fut aussitôt remplacé par une légère tristesse, par de l'amertume. Il ne pouvait pas fêter la victoire, il avait trop à faire. Mais ce son, ce cor... Il avait résonné en lui et l'avait empli d'une énergie nouvelle. Oh oui. Ils allaient se battre.
Déterminé, Stanislas accéléra l'allure, se retrouvant en un rien de temps devant les portes.
Les gardes l'avaient désertés, sûrement trop occupés à mourir dans un coin, et la Résistance n'avait pas encore placée ses propres gardes. Cela ne saurait tarder.
Sortant sans se cacher, avec une satisfaction certaine, le pirate se dirigea vers le hangar où son bateau et son équipage attendaient - l'un de reprendre la mer, l'autre des nouvelles de la ville. La pluie n'avait pas cessée.

*
**

Quand il remonta à bord, retrouvant son daemon couché sur la rambarde, c'est Kale qui vint à lui, la mine soucieuse. L'équipage écoutait derrière lui.

- Capitaine, est-ce que...

Sans aucune hésitation, le brun leur lança un grand sourire. Ils n'avaient pas besoin d'autres réponses, et les cris de joie envahirent le bateau, Kale se contentant de sourire, bras croisés, son daemon singe sur l'épaule ; il était étonné de voir revenir la petite, mais n'en dit rien. Stanislas venait quant à lui de monter à la barre, et s'était avancé, les mains sur la rambarde, surplombant son équipage, ainsi que la jeune fille, les couvrant tous d'un regard sérieux. Il s'adressa alors à eux d'une voix forte.

- Laissez-moi vous rappeler comment les choses fonctionnent sur mon navire. Je suis le Capitaine, c'est moi qui donne les ordres ici, et ceux qui n'obéissent pas ne peuvent que prier pour la merci des requins !

Il avait froncé les sourcils, regardant ses hommes un à un, dans le blanc des yeux. Ils s’inquiétaient et tremblaient, cherchant en quoi est-ce qu'il avaient pu lui désobéir. Mais son regard s'adoucit soudainement, ce qui les étonna et les rassura. Un peu.

- Néanmoins, j'aurais aujourd'hui besoin de votre avis. Une tempête se prépare, une effroyable tempête, alors qu'il nous faut à tout prix rentrer à Solitude. Nous avons deux possibilités ; l'affronter, ou tenter de la contourner en passant par les étendues gelées. Oui, ou nous coulons, ou nous gelons. Jeune fille, ton avis est également requis.

Le pirate croisa alors les bras, attendant une décision. Pour une fois que ce n'était pas lui qui les prenait.

*
**

L'homme qui se tenait sur l'estrade devait bien avoir la cinquantaine, même s'il paraissait encore fort et vigoureux. Un visage sec, une barbe et des cheveux courts, poivre et sel ; une cicatrice couvrait son oeil droit, mais ses yeux bleus, glacés et perçants, étaient posés sur la foule, qu'ils couvaient d'un regard puissant. Il n'était pas toujours facile à vivre, mais aujourd'hui, sa joie se lisait dans ses yeux, faisant même plier les coins de ses lèvres. Il venait de finir son discours, et la ville entière applaudissait et hurlait sa joie.

- Mais n'oubliez pas, mes amis.

Son regard parcouru un instant la foule, sérieux. Elle était redevenue silencieuse.

- Ce n'est pas un lac ; c'est un océan.
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Kimy
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... - Page 3 EmptyDim 8 Mar - 2:45

J'écoutais les dires du capitaine la tête basse,  concentrée sur mon pied droit que je faisait doucement glisser de droite à gauche sur le pont. J'était crispée et je ne pouvais m'empêcher de bouger. J'avais croisé les regard des membres de l'équipage et cela ne m'avais pas détendue. Lencelot, tout le contraire de moi, fixait les deamons et les hommes de l'équipage d'un regard neutre, assis à côté de moi et parfaitement calme.

Lorsque le capitaine me désigna je relevai la tête de surprise, la bouche entrouverte, je jetai des regard paniquées à tout l'équipage qui avaient tourné les yeux vers moi, puis, le rouge aux joues, je fit quelques pas en arrière, et je regardais fixement le pont, mes mains dans mon dos se serrais mutuellement de gêne, tendis que mes pieds était collés l'un à l'autre, dans un espoir de me faire la plus petite possible.

*M-mais n-non je n'éxiste pas, ne faites pas attention à moi ... *

Lencelot quant à lui était allé poser ses pattes de devant sur le rebord du pont pour voir plus loin par dessus.
*Moi je préférerais le froid à la tempête ...*
*Mais si le bateau heurte la glace il peux aussi couler ...*
*Si on dois mourir je préfèrerais que ce soit dans le froid ...*
*C'est sympa qu'il nous ramène à Solitude, qui à l'air d'être une ville meilleure pour commencer une vie .... mais j'aurais préférée qu'il s'abstienne finalement ...*

Pendant ce temps les membres de l'équipage échangeais leurs point de vue et leurs décision. Ils avaient l'air de préférer la tempête aux glaces, certains préféraient compter sur leur habilitée à manier le navire dans la tempête plutôt que le hasard des banquises et des vents glacés. D'autres affirmaient que même si ils ressortaient de la tempête, ils n'en ressortiraient pas indemnes et que les navires impériaux auraient raisons d'eux aux alentours de Solitude.

Dans la discussion je remarquais que "le rat" préférait la tempête, et que le colosse noir ; qui dans mes souvenirs était l'équivalent du sous chef ; restait silencieux, impénétrable, ses gros bras croisés sur son torse nu, observant le débat d'un regard grave.
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... - Page 3 EmptySam 14 Mar - 18:08


Stanislas attendit. Il regardait, l'air sérieux et concentrés, ses hommes qui débattaient sur leur sort. S'il les connaissait assez pour savoir ce qu'ils allaient sûrement choisir, le Capitaine avait tout de même voulu tester leur engagement, encore une de ses petites folies habituelles. Au bout d'un moment, Kale, qui était resté silencieux, les bras croisés, les yeux scrutant le visage de ses camarades, prit alors la parole. Tous semblait s'être mit d'accord.

- Capitaine, l'équipage a choisi la tempête.

Son regard était planté droit dans celui de son ami. Stanislas sourit alors, de son fameux sourire si particulier, et frappa dans ses mains.

- Bien ! Vous avez choisi, que les Dieux nous garde ! Nous partons dès maintenant, tous le monde à son poste !

Les hommes d'équipage, et également ceux qui auraient préféré tenter les glaces ou rester en ville, s’empressèrent de regagner leur poste. Ils craignaient la colère de leur Capitaine, ainsi que ses sautes d'humeur, autant que la tempête elle-même, si ce n'était plus. Disons que l'une pouvait se prévoir, l'autre non.

Dans l'agitation d'un navire qui prend la mer, Stanislas confia la barre au timonier pour redescendre sur le pont, rejoignant son quartier-maître dont le daemon était perché sur l'épaule, mais également la jeune fille qu'il se trimbalait depuis bon nombre de jours. Il avait finit par l'apprécier, et c'était d'ailleurs pour cette raison qu'il lui avait demandé, à elle aussi, son avis. Elle était un être vivant et pensant, après tout, alors pourquoi n'aurait-elle pas eu son mot à dire ? Malgré cela, le Marin se tourna vers Kale.

- Combien de temps, penses-tu, avant que sa fureur nous atteigne ?

Le noir avait déjà réfléchit à la question. On lui avait dit que la tempête leur tomberait dessus dans 4 jours au moins, mais il n'en croyait rien. Il connaissait également la mer, bien moins que Stan certes, mais il était doué pour sentir quand les tensions allaient éclater.

- On nous a annoncé 4 jours, mais je n'en crois rien - dans deux jours au plus tard, je dirais.

Le Capitaine hocha la tête.

- Bien, mettons-nous en route dans ce cas, mate. Je prendrais la barre jusqu'à ce qu'elle nous ait autorisé à partir. Puis, le brun se tourna vers la jeune fille. Quand la tempête éclatera, mets-toi à l'abri et ne sort pas avant que tout ne soit redevenu calme. Compris ?

Il sourit alors, d'un de ses sourires les plus charmants, et, Kedatt perché sur son épaule, il remonta prendre la barre.

Comme prévu, la tempête leur tomba dessus deux jours plus tard.
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... - Page 3 EmptyMar 21 Avr - 2:13

Lorsque l'équipage annonça son choix au capitaine je ressentait une appréhension, et j'avais bien raison, que des hommes de la mer qui devaient avoir l'habitude des intempéries aient peur d'une tempête au point de vouloir la contourner, est un fait on ne peux plus inquietant. Mais en plus de l'appréhension je ressentait une grande curiosité, comment allait-ils s'y prendre ? Qu'est ce que ça fait d'être dans un navire au coeur d'une tempête ?
Lencelot par contre ne ressentait aucune curiosité, juste de l'impuissance, il ne voulait as affronter les éléments, son instinct lui disait d'éviter ce danger imminent.

Le capitaine répondit en donnant l'ordre à l'équipages de lever les voiles, pendant les hommes, comme un seul, se mirent en mouvement, et, étant sur le pont je me retrouvais au milieu d'un remue ménage très important. constatant que j'était en plein milieu du passage je bondis grimpais su sur la plate forme près du capitaine, l'endroit le plus proche où je dérangerais le moins de monde possible.

- Bien, mettons-nous en route dans ce cas, mate. Je prendrais la barre jusqu'à ce qu'elle nous ait autorisé à partir.



*elle ? Qui elle ?*
*T'es jalouse ?*
*Mais .. mais non !!*
J'avais écouté la conversation du capitaine sans même m'en rendre compte. C'est alors qu'il se tourna vers moi et nos regards se croisaient. Automatiquement je baissais les yeux.

- Quand la tempête éclatera, mets-toi à l'abri et ne sort pas avant que tout ne soit redevenu calme. Compris ?

Je hochais la tête comme toujours teinte de rose. J'aurais aimer les voir se battre contre les éléments mais j'était bien décidée à obéir, c'était trop dangereux pour moi. Après un instant à fixer mes pieds je relevais la tête pour vérifier qu'il ne me prêtait plus d'attention. C'est alors que je croisais son regard à nouveau, si vert, il me souris et je rougis d'avantage. Très gênée sans savoir pourquoi ...
Il finit par se retourner et aller prendre la barre.
Je jetait un coup d'oeil sur le pont, c'était encore la pagaille, je décidais de m'éloigner le plus possible de la barre pour aller m'assoir tout à l'arrière du bateau. Je pris mon carnet et me mis à écrire et à dessiner tout en écoutant la mer, les mouettes, les cris de l'équipage. Quand je relevais la tête de temps à autre je voyais le rat se balancer de cordages en cordages et je souriait. Lencelot s'allongea à mes côtés et se mis à somnoler.
Lorsque le bateau fut plus calme, que tout le monde était à son poste et entonnait un chant de marin je partit faire un tour pour me préparer une cachette.


Deux jours plus tard le temps était nuageux, lourd et menacent. Je fut alertée par les cris du capitaine et de l'équipage que c'était le moment de se mettre à l'abris. Je rassemblais mes affaires pour descendre sous le pont et me glisser dans un coin entre les poutres, à l'arrière de la coque, au niveau des canons à peu près. Ça tanguais fort. Mon loup s'allongea derrière moi.
Nous nous mimes à discuter pour faire passer le temps. J'avais préparer des vivres pour pouvoir obéir au capitaine sans mourir de faim.

La pluie commença par frapper fort le pont, le vent soufflais lui aussi très fort, deux éléments que je n'aurais pas du pouvoir entendre de la où j'était si ils avaient été normaux. Le bateau tanguais de plus en plus fort à mesure que les heures passaient et l'humidité s'installa dans l'air. Bientôt l'eau des vagues pénétra dans la coque en passant par le pont j'était pour l'instant au sec.

Après un temps complètement indéterminé je réveillais Lencelot, le bateau avait arrêté de tanguer, tout était calme, je décidais donc de sortir de ma cachette.
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... - Page 3 EmptyDim 26 Avr - 22:28



Certains racontent que ce fut la tempête du siècle. De nombreux navires furent portés disparu ce jour là. Dérivèrent-ils vers d'autres horizons, ou se joignirent-ils à la flotte du Capitaine Krain ? Nul ne le sait. On dit que le trône du roi des mers fut mis en jeu durant cette tempête. Stanislas le gagna-t-il ? C'est ce que nous allons voir.

Les vagues se jetèrent contre la coque de la Chimère avec férocité, tentant de grimper le bois telle une meute de loups affamés. Le vent manqua d'emporter les voiles, et les hommes eux-même, pourtant habitués à les manier avec facilité, peinèrent à les manœuvrer, tant elles se montraient fougueuses. L'orage éclata au-dessus d'eux, mais beaucoup ne le remarquèrent à peine, trop mouillés pour voir une différence, trop occupés à sauver leurs âmes. Ils avaient confiance, mais ils avaient peur, une peur persistante, viscérale. Ils n'étaient pas comme leur Capitaine. L'océan n'était pas leur élément, personne ne les y attendaient, et aucune couronne ne viendrait orner leurs crânes s'ils s'en sortaient vivants.

Mais leur Capitaine ne s'occupait plus d'eux. Au début, il leur avait hurlé des ordres, afin de lutter contre les éléments, mais rapidement le général avait laissé ses hommes sans indications, enivré par la bataille qu'il menait. Kale avait prit la relève,et ordonnait du mieux qu'il pouvait aux hommes, se tenant à leur côté.

Stanislas semblait comme possédé. Il manœuvrait son navire avec une maîtrise déconcertante, le faisant glisser avec facilité sur l'océan qui ouvrait ses mâchoires sur ces pauvres malheureux. Mais Stanislas riait. Un grand sourire apparaissait sur son visage, alors qu'il hurlait à ses hommes de chanter, même si le temps ne s'y prêtait pas.

Et ces pauvres âmes en perdition chantaient, avec l'énergie du désespoir et la peur au ventre, des éléments qui s'acharnaient sur eux comme de leur capitaine qui semblait avoir perdu la raison. Quand leurs voix s'étranglèrent et moururent une à une, c'est Stanislas lui-même qui reprit les chants, seul, sa voix forte portant à travers le vent, sa folie n'ayant rien à envier à celle de Krain. Certaines voiles avaient commencées à se déchirer sous la force des éléments, et l'océan vit renaître, cette nuit là, ce démon du passé qui arborait pour pavillon le Golden Crown.

Stanislas ne lâcha par la barre de toute la tempête. Personne ne savait si la raison l'avait abandonnée pour de bon, ou si les démons eux-même s'étaient emparés de ce corps mortel, que les flots s’obstinaient à frapper, enragés de ne pas le voir s'écrouler ; mais le Capitaine tient bon. Vagues scélérates, voiles déchirées et fureur d’Éole ne surent le faire céder et, quand les rayons du soleil se levèrent sur le champ de bataille, Stanislas se tenait debout, fier et droit, en vainqueur.

Les hommes s'étaient relayés durant toute la durée de la tempête, et les derniers à avoir lutté goûtèrent à un repos bien mérité, tandis que ceux qui avaient pu se ressourcer commençaient à réparer ce qui pouvait l'être. Kale, malgré sa fatigue, car il avait tout fait pour dormir moins que les autres, voulu également aider, mais son capitaine, en ami, lui ordonna de s'en aller se reposer. Stanislas recouvrait peu à peu la raison, et reprenait peu à peu contrôle de ses pensées.
Kedatt, qui avait passé toute la tempête dans la cale, de peur d'être emporté par les bourrasques, risqua la tête à l'extérieur et, voyant que plus rien ne risquait de l'emporter au loin, bondit sur le pont, s'ébroua et rejoignit en bondissant avec une grâce féline son âme-soeur.


Dernière édition par Stanislas Hankou le Lun 13 Mar - 22:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... - Page 3 EmptySam 8 Aoû - 4:31

Le bateau était dans un triste état. Les caisses et les les tonneaux étaient éparpillés brisés, de nombreuses cordes trainaient sur le pont, quelques hommes épuisés s'étaient allongées au sol sous le coup de la fatigue. Le voiles du navire étaient peut abimés quelques cordes et des poulies pendaient emmêlés à certains endroits. Kimy jeta un oeil à la barre. Le capitaine était toujours là exactement comme elle l'y avait laissé, elle lui jeta un regard d'excuse et de remerciement. Elle était simplement heureuse être en vie.
Lencelot allait voir les damons des autres pirates amicalement pour voir si ils n'étaient pas blessés et tenter de leur donner courage même si il ne pouvais pas faire grand chose pour eux. Il trouva un deamon mouette endormie comme son maitre, l'aile coincée sous une caisse, il l'aida à se libérer en glissant son museau dessous. De son coté Kimy démêlais les cordes emmêlés, les remettait là où elle les avais vu avant la tempette et cherchais à faire comme les autres marins, à leur dégager le passage si ils étaient chargés ...

Quand tout fut à peut près remis en place, Kimy alla à l'avent du bateau. La coque perçais les flots, le temps était désormais ensoleillé, elle avait le vent qui soufflais dans ses cheveux. Et elle se mis à chanter. Les chants des pirates étaient entrés dans sa tête, elle chantait une octave au dessus d'eux et plus lentement. Sa voix était douce et souple comme les vagues. Au début elle chantait tout doucement puis, prise dans sa musique elle se mis à chanter plus fort, suffisamment pour que tout ce silencieux bateau l'entende faiblement.

"Vogue la vie vogue l'aventu-u-ure ~ Nous les marins nous ne faisons qu'uuun ~ Amis buvons à nos joies futu-u-ure ~ Chantons en coeur à nos lendemaaaains ~"


Sa voix se fondais dans le murmure de la brise. C'était la première fois qu'elle chantait. Elle était en transe. Elle ne regardais que la mer devant elle ... Puis elle se tue ... pendant de longues minutes on cru qu'elle avais finit. Mais sa voix chanta de nouveaux dans la brise. Cette fois la langue était inconnue ... c'était un peu comme de la magie, Kimy avais repris sa langue d'origine, la langue de son monde. Cette chanson elle l'avais apprise là d'où elle venais et sa magie empêchais sa traduction ...

"Yuuyami semaru kumo no ue ~ Itsumo ichiwa de tonde iru ~ Taka wa kito kanashi karou ~Oto mo todaeta kaze no naka ~..."
vidéo:

Une ombre passa sur le bateau alors qu'elle chantait, l'espace d'un instant les marins purent voir l'ombre d'un grand oiseau, mais ce n'était surement qu'un rêve ...

HRP:
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Stanislas Hankou
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MessageSujet: Re: Quand on à rien à foutre ...   Quand on à rien à foutre ... - Page 3 EmptyMar 8 Sep - 23:55

Quand on à rien à foutre ... - Page 3 45g2



Les réparations avançaient, malgré les dégâts qu'avait subit le navire. Certes, il y avait beaucoup à faire, et tout ne pourrait pas être réparé par l'équipage, mais le navire tenait la route et bientôt, tout ces soucis là seraient du passé. Stanislas n'avait pas lâchée la barre, savourant le vent dans les voiles et la mer calme sous la quille avec autant de satisfaction que s'il avait lui-même été le navire. Kedatt était allongé nonchalamment sur la barrière derrière le Capitaine et ne bougeait pas, regardant les remous blanchâtre que le bateau laissait derrière lui. Le capucin de Kale était assis à côté de lui, pratiquant la même occupation.

Kale se tenait à gauche de Stanislas, en retrait. De son regard perçant, il avait guetté la moindre occasion de parler à son ami de ce qui s'était passé. Mais cette occasion n'état toujours pas venue et au final, c'est fraternellement mais silencieusement que les deux hommes se tenaient en hauteur, surveillant l'équipage qui s'était remis lentement mais sûrement au travail. Stanislas quitta la mer du regard pendant quelques instants pour poser ses yeux sur Kimy. Non loin de la figure de proue, elle chantait une de ces chansons de marins dont son équipage et lui-même rafolaient. Ce semblant de paix contrastait grandement avec l'enfer qu'ils avaient vécus hier soir.

Une ombre survola alors le navire sur toute sa longueur, tandis que cette bonne vielle vigie hurlait à pleins poumons :

- WYVERNES DES MERS A BABORD CAPITAINE ! QUATRE ADULTES ET UN PETIT !


Stanislas surveilla que la créature qui avait survolée le navire n'avait fait aucun dégât avant de s'autoriser à regarder le spectacle qui s'offrait à eux. Les wyvernes des mers étaient de grands reptiles apparentés aux dragons. D'une taille moyenne de 3 mètres mais atteignant parfois les 5, ces reptiles volants étaient tailler pour la vitesse, capables de planer quasiment indéfiniment et pouvant parcourir des distances phénoménales. La menaçante crête de piques qu'arboraient ses animaux était pourtant fort trompeuse : les wyvernes étaient en réalité de pacifiques mangeurs de poissons qui, s'ils ne maîtrisaient pas le langage comme leurs compères terrestres, appréciaient en revanche la compagnie des autres créatures comme les humains et de leurs grandes ailes blanches qui, glissant sur les flots à une vitesse agréable pour la course, soulevaient des gerbes d'eaux et arrosaient leurs fines écailles comme le faisait les petits.

Ainsi, ces lézards étant amicaux, ils n'étaient pas farouches et faisaient actuellement la course avec le navire. Le seul danger qu'ils représentaient actuellement était de voler trop près des voiles et des déchirer. Cependant, le groupe qui les escortaient à ce moment volaient plus loin que le bateau. Ils l'accompagnèrent pendant pas mal de temps, puis le petit commença à perdre de la vitesse et les adultes ralentirent pour rester à ses côtés, laissant le navire continuer son chemin sur les eaux bleus, chemin qui le ramènerait bientôt à son port d'attache, Solitude.


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